Enfin une rando-kayak vraiment relax !

Finalement pas si éprouvée que ça par ma traversée du Lac St Jean de la veille (l’entraînement plutôt intensif des 2 dernières semaines a apparemment porté ses fruits …), je décide ce dimanche d’aller me délasser en faisant … du kayak, par exemple ! A., D. , J., que je rencontrais tous les 3 pour la première fois (merci kayak02 !) et moi-même avons descendu la rivière Saguenay au départ de St Charles du Bourget …

Le vent d’ouest de la veille n’était pas tout à fait calmé, et il y avait encore un beau petit clapot renforcé par le sillage des bateaux à moteur qui m’a (un peu) rappelé quelques sensations assez intenses vécues très récemment …
Pour le fun, on s’est amusé à passer dans les remous de la chute Thomas-Gonie …
… avant de débarquer pour aller regarder le spectacle d’un peu plus près. C’est à ce moment-là que C. et D., qui remontaient la rivière en sens inverse nous ont rejoints … … pour finir la randonnée avec nous.
A la queue-leu-leu, nous sommes passés sous le petit pont pour aller prendre le frais dans le petit marais qui se trouve caché derrière …
… puis nous avons terminé notre après-midi par une baignade devant le chalet familial d’A. avant d’aller récupérer les véhicules restés à St Charles. Finalement, le kayak de mer ça peut quand même être cool ! J’avais un peu oublié ces derniers temps …D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

Ca manquait un peu de sel …

5h30 du matin, pas un souffle, le soleil se lève tout juste lorsque nous quittons le gîte de Sainte-Monique, et une lon-on-ongue matinée nous attend.
Nous mettons nos kayaks à l’eau bien en amont de la marina de Péribonka, au départ d’un embarcadère quasi-désert ; seul un bateau de la police locale viendra nous disputer les lieux.

Aux abords de la marina, ça grouille déjà pas mal plus : spectateurs sur la rive, bateaux et autres engins motorisés un peu dans tous les sens, haut-parleurs des commentateurs, etc. et le vent, de face puisque nous naviguons vers l’ouest, commence à se faire sentir.

Les choses s’organisent un peu plus une fois le départ donné : au moins, tout ce qui flotte paraît désormais aller dans la même direction, celle qu’ont prise les nageurs accompagnés de leurs coaches. Pour nous, « petits kayaks », la progression n’est pas forcément plus simple : toutes ces grosses coques motorisées font des remous dans tous les sens, et leurs barreurs sont plus occupés à regarder les compétiteurs qu’à surveiller les pagayeurs qui pourraient se trouver quelques mètres devant leur étrave. Je suis impatiente de me sortir de ce b…
Passée la bouée de dégagement, cap au SSO vers Roberval, avec 30 kms d’eau à courir ; il doit être un peu plus de 7h30 et l’arrivée est prévue vers 13 heures. Après avoir échangé quelques plaisanteries avec d’autres kayakistes, mon coéquipier et moi prenons notre rythme de croisière sur la route indiquée par le GPS ; nous progressons plus vite que les nageurs et la flotte d’accompagnateurs, mais le vent – de travers maintenant – se renforce, de gros nuages gris se pointent à l’horizon et je trouve nettement plus comfortable de me dégager du troupeau et maintenir mon allure habituelle plutôt que de devoir me ralentir à dessein.

Les vagues grossissent, je trouve P. un peu loin sous mon vent, mais je ne réalise pas qu’il a quelque difficulté à maintenir son bateau sur le cap que j’ai pris (quelle drôle d’idée aussi de choisir justement ce jour-là pour faire le nettoyage du plan d’eau et ramasser avec sa dérive toutes les cochonneries qui traînent …) M’ayant enfin rejoint, mon petit camarade me propose sur un ton plaisant de faire un test de récupération : « Un, deux, trois, Go ! » Ben non ! Sans façon … D’ailleurs, moi j’y vais quand je veux, Na ! Et c’est comme ça qu’un petit quart d’heure plus tard … « Mmmeeeerrrrdddd … » Glou, glou, glou. Eh bien oui, j’y suis … mais j’ai pas trop envie d’y rester. D’accord, elle est très bonne mais quand même un peu … agitée, disons … il reste encore plus de la moitié du chemin à faire et puis le vent ne pousse pas vraiment dans la bonne direction … Les récents entraînements prennent là toute leur valeur : quelques mots échangés, et chacun de nous sait ce qu’il doit faire ; un premier essai … qui foire (mon kayak se retourne de nouveau avant que j’ai le temps d’entrer dedans), mais le deuxième est le bon. Le temps de pomper le plus d’eau possible, de remettre ma jupe et nous revoilà en route. Je mets quand même un certain moment à me décrisper, d’autant plus que l’eau restée dans mon bateau le déstabilise à chaque vague … et des vagues il y en a plutôt plus – et des plus grosses – qu’avant … « Nnnnoooonnnn ! » Eh ben, non ! Cette fois-ci, je n’y suis pas allée, mais ça n’est quand même pas passé loin ! Mes appuis se font plus efficaces au fur et à mesure que les automatismes s’installent … mais je réclame une pause pour m’alimenter un peu. Pas facile de venir au contact dans ces vagues pour former un « radeau » mais mon bateau souple, avec son boudin gonflé de chaque côté, facilite bien les choses. Mes carrés aux dattes faits maison sont passablement en bouillie, mais ça cale bien l’estomac tout en étant plein de calories. P. veut absolument que j’essaie sa potion magique, le « Power Gel » (avec un nom pareil, je me demande bien dans quel type de boutique il trouve ça, et pour quel genre de sport c’est recommandé … je ne vous ai rien dit, hein ?) ; je manque lui recracher le truc à la figure tellement c’est dégueulasse : sirupeux, gluant, sucré, goût chimique, berk ! Bon, c’est pas tout, mais il faudrait voir à ne pas trop traîner en route ! Il reste encore … 15 kms. Enfer et damnation ! Je commence à sentir la fatigue dans les épaules, ces vagues qui n’arrêtent pas et, en plus d’en avoir de côté, il y en a maintenant de 3/4 arrière, et ce bateau qui penche à gauche, puis à droite, puis de nouveau … La distance restant à parcourir diminue lentement, trop lentement à mon gré, sur le cadran du GPS ; mais le cap et l’heure prévue d’arrivée ne varient pas, donc notre progression reste constante. « On se fait une pause aux 7 kms, c’est un chiffre qu’on aime bien ? » Allusion à notre virée autour de la Pointe-Taillon il y a tout juste 2 semaines : 35 kilomètres, mais sur un lac bien calme … Je scrute le GPS pour annoncer la dernière pause … Et c’est reparti pour le dernier tronçon. Ce n’est qu’arrivés à l’abri – tout relatif – de Pointe Bleue que nous pouvons un peu relâcher notre garde : le vent souffle toujours autant, mais l’eau devient – un peu – plus plate. On voit bien Roberval, et nous cherchons des yeux l’entrée de la marina… Petite séance photo avant de franchir les brises-lames …

… et nous voilà les premiers dans la marina, face à la foule des spectateurs qui attend l’arrivée … des nageurs.Pour les sceptiques qui pensaient que nous visions « trop à droite », voilà notre trajet exact enregistré par le GPS ; difficile de faire une route plus directe ! Le cap suivi a bel et bien permis de compenser la dérive due au vent et aux vagues ; et ceux qui ont visé Roberval direct ont du faire un bel arc de cercle … et de la route en plus.

Il y a quand même une chose qui me perturbe : toutes les fois où je me suis fait br… et rincer comme ça, l’eau avait du goût ! Je crois que je vais réclamer un peu de sel pour l’année prochaine … D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

J’y va-t-y, j’y va-t-y pas …

Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que mon camarade de jeu nous avait concocté une sortie « relax », comme à son habitude … J’ai failli m’envoler en descendant de la voiture (d’accord, j’exagère un peu), le plan d’eau était plus blanc d’écume que bleu/gris/noir, les vagues déferlaient sur la plage, et seule une poignée de planchistes et kite-surfistes paraissait apprécier les conditions. Certes, le message sur kayak02 indiquait « Possibilité de vagues importantes par fort vent d’Est » et, devinez quoi, le vent était bel et bien de secteur est, et ce n’était pas une petite brise ! En arrivant, P. me tint à peu près ce langage « je comprendrais que tu n’y ailles pas, mais moi j’y vais ». A ma place, vous auriez fait quoi ? D’autant plus qu’il m’a galamment – et fermement – maintenu mon bateau le temps que je sois complètement installée, jupe en place, avant de me laisser affronter les éléments.
Une fois passée la ligne de surf, les conditions étaient un peu plus … gérables, quoique physiques (il fallait quand même lutter pour remonter au vent sans laisser la pagaie s’envoler pour autant) et franchement humides (kayak ou sous-marin ?). Une fois traversée la Baie des Ha! Ha! nous avons longé la côte nord de la baie jusqu’à la hauteur de l’Anse à Pierrot (approximativement, car je n’avais pas emporté le GPS) avec souvent des vagues croisées un peu … remuantes. Après une petite heure et demi de lutte contre les éléments, nous avons fait demi-tour et repris la direction de la plage de La Baie. Vagues et vent dans le c…, ça allait effectivement beaucoup plus vite, au prix de quelques exercices acrobatiques qui ne figurent pas tous dans le bouquin, pour ce qui me concerne en tout cas ! Au total, une sortie d’environ deux heures trente, mais qui en valait pas mal plus question exercice physique ; j’ai apprécié les délices du spa en rentrant (les dorsaux avaient quand même un peu dégusté) et n’ai pas franchement prolongé la soirée …

J’aurais dû me méfier …

« Sortie relax d’au plus 3 heures, environ 18 kms » sur le Lac-Kénogami annonçait le site kayak02. De fait, le GPS n’affichait « que » 15 kms au compteur à l’issue de notre périple autour de l’Ile Jean-Guy, mais la sortie n’a pas été si relax que ça pour autant …


Déjà, avant de nous engager dans « Le Ruisseau » entre l’île et la terre, les effets du vent se sont fait sentir, avec un sympathique clapot …

Dans la remontée vers la pointe nord de l’île, nous étions à l’abri du vent et il faisait bien lourd ; j’en ai d’ailleurs profité pour déjuper car mon bateau était resté humide de la sortie de la veille et l’atmosphère était plutôt au hammam ! Les choses se sont gâtées lorsque nous sommes repartis vers le sud après avoir contourné la pointe : l’exposition au vent était maximale, et nous avons du forcer sur les pagaies un long moment pour maintenir une vitesse correcte avant d’arriver à l’abri de l’île Chez-Voisine. Pas de photo de cet épisode, je vous laisse imaginer pourquoi !

Ensuite, nous étions à l’abri (et le vent s’est calmé par la suite) et avons pu profiter du paysage sereinement, faire une petite pause « carré aux dattes » et continuer notre route jusqu’à la mise à l’eau du Portage Sud où nous avions laissé nos véhicules.

Finalement, et malgré les périodes calmes, cette sortie de fin de journée s’est révélée être globalement assez physique !D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

Nous, on vous le fait dans la journée !

« On commence notre troisième journée », me dit mon coéquipier dans cette gal … euh, je veux dire cette balade, au moment où nous attaquons les dix derniers kilomètres avant l’arrivée ; référence au forfait baptisé « Le tour de la Pointe » que propose le Parc National en 3 jours et 2 nuits. Nous, on l’a fait en 8 heures et 5 minutes, pauses comprises, dixit mon GPS tout neuf (et celui-là ne fuit pas ! il a été abondamment arrosé-testé au cours de cette sortie).
But first things first ; ou, en français : commençons par le commencement …
Après avoir laissé ma voiture au parking du Parc de la Pointe-Taillon, P. et moi avons rejoint notre point de départ, l’Auberge de l’Ile du Repos.

Il n’était pas 9 heures et le soleil tapait déjà bien. J’ai transpiré à grosses gouttes en montant mon kayak, qui en plus m’en a fait voir de toutes les couleurs (les câbles du safran se sont coincés à deux reprises dans l’armature et j’ai du tout redémonter). Nous étions donc impatients de donner nos premiers coups de pagaie sur les eaux calmes de la rivière Péribonka. Légèrement poussés par le courant, nous naviguions contre la petite brise qui nous faisait face, mais il faisait bien chaud et nous n’avions pas mis nos jupes (ici, on dit plutôt jupette, il me semble) pour contrer les effets du « micro-climat » ; le mot est de P. moi, je n’hésite pas à le qualifier de sauna !Vers la fin de la matinée, et en approchant de l’embouchure de la Péribonka, le vent s’est un peu renforcé, et nous avons prestement refermé toutes les écoutilles pour ne pas remplir nos bateaux avec les vagues qui nous faisaient face et tentaient de freiner notre progression. Presque midi … il était temps de faire une pause-déjeuner bien méritée. Nous sommes repartis sans trop traîner, car la plus grande partie du trajet restait à faire. Le vent s’était bien calmé, et le chenal entre la Pointe et l’Ile Bouliane était semblable à une mer d’huile.Lorsque nous avons attaqué la « remontée » de la Pointe, il n’y avait plus de vent du tout, il faisait très chaud ; bercés par les mouvements de l’eau, nous avons du lutter pour ne pas nous endormir sur nos pagaies respectives …
Le vent a fini par revenir … mais pas du secteur où nous l’attendions : il était passé au sud, et nous avions donc les vagues à 45° sur l’avant. Une allure confortable, mais qui ralentissait quand même un peu notre progression. Pas mal fatigués, et commençant à rationner un peu notre consommation d’eau (j’avais encore 2 litres avec moi … mais sous mon siège !), nous attendions avec impatience la prochaine pause …

Après une collation pour recharger les batteries, et une bonne baignade pour « faire baisser le thermostat », nous sommes repartis courageusement pour encore deux heures de pagayage … Alors que nous avions passé la plus grande partie de la journée plus ou moins l’un derrière l’autre, nous avons papoté côte-à-côte pendant la dernière heure, ce qui m’a fait trouver le temps moins long ; les mains, les avant-bras, les épaules me faisaient un mal de chien et je ne quittais plus des yeux les indicateurs « distance restante » et « heure estimée d’arrivée » fournis en temps réel par le GPS !
C’est avec soulagement que nous avons enfin débarqués sur la plage Taillon. Restait encore à aller récupérer la voiture de P (laissée au point de départ), charger/démonter les kayaks, puis rentrer à la maison (je n’imaginais pas que le simple fait de tenir un volant pouvait être aussi douloureux …) J’ai quand même réussi à passer sous la douche pour me dé-sabler avant d’aller me plonger dans le spa (OK, je ne vous ai pas encore dit qu’il marchait, parce tout ne fonctionne pas encore) où je suis restée très, très longtemps (contrairement à une baignoire, la température de l’eau ne baisse pas !)
Pour ceux que ça intéresse, le parcours enregistré par le GPS est ci-dessous (cliquez sur l’image si vous voulez la voir en grand) ; il représente 36 kilomètres.

Je ne ferai certainement pas ça tous les jours, mais c’était un bon entraînement en vue … de la traversée du Lac St Jean le 29 juillet ; tous les détails sur le site Kayak02.

Comme les trois mousquetaires …

… nous étions quatre pour faire une randonnée d’une petite vingtaine de kilomètres sur le Fjord Saguenay. Partis de Saint-Fulgence au plus fort du jusant (marée descendante), un bon courant nous a porté vers l’embouchure, d’abord le long de la rive nord, puis nous avons traversé pour aller jeter un coup d’oeil à Grande Anse. Pendant toute cette première partie, l’appareil photo n’a pas quitté sa boîte étanche, d’abord parce que les vagues de 3/4 arrière, ça n’est pas ce qu’il y a de plus stable … puis parce que la zone portuaire n’est pas franchement pittoresque !


Après une courte escale technique sur une micro-plage de la rive sud, nous avons retraversé le Fjord en direction de Cap Jaseux …


… pour une grande pause déjeuner avec sieste.Le soleil a fait mine de se montrer, incitant notre patenteux (inventeur ?) à se lancer dans la fabrication d’une paire de lunettes des plus seyantes (j’espère que vous ne lésinerez pas sur les commentaires !)

Le retour s’est fait tranquillement en longeant la rive nord …


et la via ferrata du Cap Jaseux. C’était le tout début du flot, et le courant n’avait pas encore renversé mais nous avancions, sans vent, sur une eau désormais toute plate.


Une dernière petite pause dans une sorte de petit lagon formé par la marée …… puis nous avons continué notre route vers la rampe de Saint-Fulgence, où nous attendaient nos voitures respectives. D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

Ce ne sont pas les plans d’eau qui manquent !

Et le plus proche (et pas le plus petit !) de la maison est le Lac-Kénogami, sur lequel je suis allée faire une petite in/excursion dimanche. Evidemment, je n’avais pas trop choisi mon jour (dimanche / week-end de la St Jean / début des vacances pour beaucoup) et il y avait beaucoup de bateaux et autres engins à moteur. Mais l’avantage du kayak, c’est que l’on peut se faufiler partout, là où les autres ne peuvent aller ; il suffit de quelques centimètres d’eau … et ça peut même frotter un peu de temps à autre (le kayak pliant ne se formalise pas pour si peu !)
Comme je n’avais ni carte, ni GPS (je suis bien impatiente de le voir revenir de SAV, celui-là), je ne me suis pas aventurée très loin : le lac fait pas loin de 30 kilomètres de long, et il est plein d’îles, d’anses, de pointes très découpées, etc. qui sont un vrai plaisir pour la découverte, mais je n’avais pas franchement envie de me perdre dans ce dédale.

C’est en tout cas un terrain de jeu plein de possibilités, et à deux pas de la maison ; je risque d’y retourner souvent !

D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

J’ai une question à poser …

J’attendais la suite, qui fut conforme à mon attente : 3 kayakistes sur un parking au bord du lac Tchitogama, 3 véhicules … dont 2 seulement portent une embarcation ! « As-tu un kayak ? » Très intrigué, il m’a regardé sortir le gros sac de mon coffre et (m’) a assisté dans le montage du kayak. J’en ai profité pour étrenner ma combinaison néoprène … pour me protéger de la pluie battante. L’averse s’est enfin arrêtée au moment où nous mettions à l’eau …


… et nous nous sommes tous trois dirigés vers l’ouest, en direction de la rivière Péribonka.


Ces messieurs en train de « jouer » avec le GPS (le mien est aux abonnés absents, pour cause de retour chez Garmin : il a fait preuve de sa non-étanchéité au cours des deux précédentes sorties). Comme dit si bien D…, quand on commence à s’amuser avec ces petites choses, on n’a plus le temps de pagayer !


Il y a quand même un peu de vent, avec de jolies vaguelettes qui viennent de l’arrière …


A la recherche d’un endroit où débarquer pour la pause-déjeuner …


G… nous quitte car il doit rentrer tôt. Plus que deux, pas trop pressés, nous explorons l’autre rive de la Péribonka avant de prendre la route du retour, avec le vent dans le nez cette fois-ci. Et j’ai le droit à ma photo (c’est la première fois que je ME vois sur mon kayak !) sur fond de montagnes qui évoquent, paraît-il, le Fjord Saguenay en version un peu réduite.

Pour nous narguer, le soleil a finalement fait son apparition … au moment où nous sortions les bateaux de l’eau. Une bien belle journée (nous avons parcouru environ 18 km sans trop traîner), bien qu’un peu humide au début … d’autant plus que j’ai réussi à me f… à l’eau en débarquant pour déjeuner ; finalement, la combi-néoprène, c’était pas une si mauvaise idée que ça !

Rencontre sur l’eau ensuite

Non, ce n’est pas le Golfe du Morbihan, mais le Lac St Jean vu de St Gédéon.

Nous nous sommes finalement retrouvés à huit kayaks et dix kayakistes pour une superbe journée de randonnée dans les îles …


… le ciel un peu voilé de la fin de matinée a rapidement laissé place au grand soleil …


… et nous en avons largement profité pour faire une grande pause-déjeuner (‘scusez, ici c’est la pause-dîner !) …


… et une deuxième pause-baignade (je crois qu’ils disent baignade aussi, par contre la pause est un « break » ; non, on ne parle pas anglais ici, pourquoi ?). Et oui, tout le monde est allé à l’eau sans (trop d’) hésitation ; d’accord, la température n’est pas tout à fait celle des Iles Ioniennes en plein mois d’août, mais elle est quand même très agréable (quand je vous disais que ce n’était pas le Golfe du Morbihan !)


Retour au point de départ avec le vent dans le nez, histoire de dire qu’on a quand même pagayé un peu sérieusement ; et (presque) tout le monde s’est retrouvé à la terrasse de l’Auberge des Iles, qui nous a gracieusement laissé utiliser sa plage (et y descendre nos véhicules) pour embarquer et débarquer. Les prochaines sorties ? c’est (ce sera) sur le site de Kayak02, bien sûr !

Cette fois-ci, c’était les bras

Pour ma deuxième visite à un Parc du Québec, j’ai choisi d’aller faire du kayak à la Pointe-Taillon. Eh oui, on dirait la mer, mais c’est le lac St Jean …


… avec quelques bateaux qui croisent devant la plage.

Il y a un petit clapot, qui s’est formé avec la brise qui souffle depuis le matin, et même une vaguelette qui « déferle » au moment où j’appuie sur le déclencheur.


Ce qui brille n’est pas or …


… mais du pollen qui flotte sur l’eau. En ce moment, il y en partout ! mais j’ai apprécié les dessins qu’il forme avec les mouvements de l’eau. Partie avec le vent « dans le pif », je reviens quasiment avec les vague(lette)s par l’arrière. Plus de deux heures que je pagaie … dis, c’est quand qu’on arrive ?