On pourrait pas faire plus simple ?

Miam … fameux ! L’unique cèpe ramassé lors d’une cueillette pas du tout miraculeuse avait provisoirement fini en tranches dans un bocal sous vide, à l’issue de quelques heures de transit sur les plateaux du déshydrateur. J’avais en effet lu quelque part que ce type de champignon se bonifiait encore avec le séchage ; étant donné ma manie de tout déshydrater en ce moment, il ne fallait pas m’en dire plus … Quoiqu’il en soit, ledit cèpe est ressorti de son bocal pour participer à la confection de ce succulent gâteau de pommes de terre aux cèpes (oui, il m’en reste quelques portions au congélateur ; pourquoi ?) dont j’ai trouvé la recette sur le site de Linternaute. Par contre, je n’ai pas trop apprécié le chemisage du moule avec le papier alu : même bien beurré, impossible de redécoller proprement le gâteau du papier (à moins que ce ne soit le papier du gâteau ?) Comme je ne vois pas trop l’intérêt du démoulage (ici, le service est simple : c’est direct du plat dans l’assiette !), je pense que je me contenterai, la prochaine fois, de mettre directement la préparation dans le plat, que je recouvrirai soigneusement de papier alu (la cuisson à l’étouffée est sans doute pour quelque chose dans le caractère onctueux du résultat). Et quand à faire revenir les patates, je risque de zapper aussi : elles sont tranchées tellement fin qu’elles cuisent vite à coeur, et ça sera d’autant moins de matière grasse dans le plat. Le seul problème … c’est que je n’ai plus de cèpe ! et avec la neige (annoncée pour demain), j’ai l’impression que la prochaine « sortie champignons » n’est pas pour tout de suite …

Pour un premier essai, c’est pas trop mal …


Comme annoncé il y a peu, j’ai commencé mes expériences pour trouver « ma » recette du fondant aux châtaignes. J’en ai goûté un pas mauvais sur un stand des Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit (faudrait qu’ils trouvent un nom abrégé pour ce truc-là, c’est trop long à écrire, et encore plus à caser dans une conversation : « je suis allée aux J… A… P… F… ; ah, vous aussi, dommage qu’on ne se soit pas croisés : etc. ») l’autre jour, et me suis renseignée sur la recette, qui paraissait correspondre exactement à celle-ci. J’ai donc testé, et le résultat est sur la photo … et, pour la majeure partie, en tranches dans le congélateur (je n’allais quand même pas manger tout d’un coup !) Notez quand même que : 1) je me suis un peu gourrée sur la température de cuisson (grrr ! ces fours qui programment automatiquement la température … du coup, il ne faut pas oublier de la modifier), donc la cuisson s’est faite à 200°C au lieu des 180°C prévus ; 2°) j’ai du prolonger la cuisson d’une dizaine de minutes, car le centre était encore tout crémeux (peut-être parce qu’il a fait une croûte un peu trop vite, et que la cuisson ne s’est pas faite « à coeur » ensuite ?) Quoiqu’il en soit, le résultat est des plus honorables, même si ce n’est pas tout à fait la texture que j’attendais. Je vais donc faire d’autres essais à partir de recettes différentes, avant d’élire ma favorite. A suivre donc …

J’ai fini par « la » trouver !


L’objet de mes recherches obstinées (depuis plusieurs années en fait) était LA recette du VRAI brownie ! Cette fois, ça y est ! Les amis qui l’ont goûté ont confirmé : il est tout à fait identique à celui qu’ils achètent chez leur boulanger ; d’ailleurs, ils m’ont demandé illico la recette, c’est tout dire … Et si vous êtes encore sceptiques, je renvoie à la liste des commentaires, tous plus élogieux les uns que les autres, sur le site de Linternaute, pas moins de … 167 à la date d’aujourd’hui ! Alors, la recette ? la voici. Et pendant que vous faites vos propres tests et dégustations, je m’en vais à la recherche de la recette d’un autre délice, un peu plus français – pour ne pas dire corsico-cévenol – celui-là ; il s’agit du fondant aux châtaignes. J’en ai dégusté un succulent, il y a près d’un an, au Pont de Montvert. Toutes les fois que je suis repassé là-bas, la boulangerie était fermée … jusqu’à ce dimanche après-midi où j’ai raflé les 5 pièces qui restaient (non, je n’en ai mangé qu’un tout de suite, les autres sont au congélateur …) Las ! Ils étaient passablement trop cuits, et je n’ai pas retrouvé le délice onctueux dont j’avais gardé le souvenir. Reste à écumer le net pour trouver des recettes, et à tester … Je vous tiens au courant lorsque j’ai trouvé LA recette.

Mais pourquoi donc ai-je attendu si longtemps ?


Peut-être la peur plus ou moins consciente de le rater ? Essayer quelque chose de tout nouveau n’est pas trop un problème, mais quand on a déjà une référence – gustative, en l’occurrence – on craint parfois de ne pas être à la hauteur … Quoiqu’il en soit, voici mon premier pain à la châtaigne, et c’est un pur délice ! Je l’ai d’ailleurs trouvé encore meilleur ce midi avec du fromage (de chévre, et un peu de brebis qui me restait) qu’avec la confiture de figues aux pignons (maison, of course) du petit déjeuner ; peut-être l’alliance salé-sucré (oui, la farine de châtaignes est légèrement sucrée). Pour la recette, c’est tout simple : c’est celle de la tourte de meule Kayser, dans laquelle j’ai utilisé 1/3 de farine de châtaignes pour 2/3 de T65.

Finalement, je vais peut-être me mettre au moulin à légumes …

Tout a commencé il y a 8 jours, par la découverte de 3 splendides cassissiers au bord d’un chemin ; les fruits étaient bien mûrs (j’ai goûté !), et le terrain autour pas très bien entretenu, on aurait dit un jardin laissé à l’abandon. Avec ma bonne habitude de vouloir faire les choses à l’ancienne, lors de ma dernière « descente en ville », j’ai fait l’acquisition d’une mousseline à gelée (Cf. ci-dessous) en pensant à ces cassis …


Aujoud’hui, j’ai eu l’occasion de retourner dans mon petit chemin (pas question que je vous dise où il est !), les cassis m’attendaient sagement, encore un peu plus mûrs et toujours aussi délaissés … J’ai rapidement rempli 2 vieux pots de fromage blanc (des pots d’1kg, bien sûr) de fruits et, une fois rentrée, me suis lancée dans la confection de gelée de cassis. J’avais environ 1,3kg de fruits, que j’ai fait éclater sur feu vif dans 3 verres d’eau, écrasés grossièrement à la cuillère en bois, puis mis à égoutter dans une passoire au-dessus d’un saladier. Plusieurs heures plus tard, j’ai voulu parfaire la chose en passant les fruits – déjà bien égouttés – dans la fameuse mousseline à gelée … sur la photo (prise sur le net, pas à la maison !), ça a l’air simple et propre comme tout ; mais je peux vous dire que j’ai repeint une bonne partie de la cuisine (les surfaces horizontales seulement …) au jus de cassis, et que mes petites mains vont vraisemblablement garder une teinte bleue-violacée pendant quelques jours … Au final, j’ai quand même réussi à récupérer environ 830g de jus, auxquels j’ai ajouté 750g de sucre ; mis le tout à cuire (ça va plus vite que la confiture, en 10mn c’était pris !) dans ma cocotte en fonte et versé dans les pots. Malheureusement, ça ne m’en fait qu’à peine 5 pots, mais je peux vous dire, pour avoir gratté le fond de la marmite, que le résultat est succulent !

L’armoire à confitures se remplit (c’est de saison) : abricots, puis framboises au début du mois, gelée de cassis maintenant ; il me reste des fraises au congélateur (j’attends une deuxième « livraison » car il n’y en avait pas tout à fait assez pour faire une marmite) et, surtout, je pense repartir en cueillette prochainement pour trouver des myrtilles. Elle est pas bonne, la vie ?

La croûte ne fait pas le pain


En l’occurrence, elle le fait d’autant moins pour ces fougasses dont tout l’intérêt est … la garniture (oignons-lardons, tomates-thon-anchois-olives ou bleu-noix sont les variantes présentées ici). J’apprécie d’autant plus cette délicieuse recette, que je trouve cette solution éminement pratique lorsque je pars randonner pour la journée : je sors du congélateur une fougasse toute prête, la laisse dégeler tranquillement toute la matinée dans mon sac à dos, et j’ai mon repas quasi-complet pour le déjeuner ! En plus, ces fougasses sont très simples à faire, et on peut les garnir … avec tout ce qu’on aime ! Donc place à l’imagination et à la gourmandise …

Aussi bonne qu’elle est belle !


Ca faisait un bon moment que je rêvais de pissaladière … il suffisait de passer à l’acte ! Pour ce faire, j’ai fait un cocktail « à ma sauce » de plusieurs recettes web, ce qui donne :

  • 400 à 500 g de pâte à pain : j’ai utilisé la recette de pâte à pizza de ma MAP pour 480 g de farine, ce qui fait que j’en ai obtenu beaucoup trop ; la prochaine fois, je n’utiliserai que la moitié du pâton, et congèlerai le reste pour une autre utilisation
  • un bon kilo d’oignons : à émincer et faire fondre dans un peu d’huile d’olive. Ils faut qu’ils soient bien cuits (1 heure au moins) sans être colorés ; s’ils ont rendu beaucoup de jus, les faire « dessécher » à découvert pour terminer, avant d’y ajouter une cuiller à soupe de sucre (cassonade en ce qui me concerne)
  • anchois : j’ai préféré les prendre à l’huile plutôt qu’en saumure
  • quelques olives noires

Etalez la pâte (j’en ai rempli une pleine plaque à pâtisserie !) et la disposez dans un moule ou sur une feuille de cuisson (ou papier sulfurisé) posée sur une plaque à pâtisserie. Disposez dessus les oignons, et saupoudrez d’un peu de thym (le petit plus …) Décorez à volonté avec anchois et olives, et mettez à four chaud (j’ai mis à 250°, mais c’était manifestement trop ! je me fierai aux instructions de mon four pour la prochaine fois) pour une trentaine de minutes. Dégustez chaud, tiède ou froid , de toute manière, c’est un régal ! et la maison en reste parfumée pour un bon moment …

Le petit plus qui fait la différence …


C’est le temps des cerises, mais elles sont beaucoup trop chères : les seules que j’ai mangées cette saison sont celles très gentiment offertes par un paysan la semaine dernière (il en avait un panier gigantesque rempli à ras bord et nous a proposé de puiser dedans « pour goûter »). Les abricots, par contre, sont tout à fait abordables ; et bien que trouve la marmelade du commerce tout à fait insipide, j’ai entrepris de me lancer dans une fabrication un peu personnalisée : un petit cocktail de différentes recettes trouvées sur le net, agrémenté de mon grain de … sucre. J’ai donc pris :

  • environ 1,1 kg (pesée après dénoyautage) d’abricots que j’ai dénoyautés, puis coupés en 8 (chaque « oreillon » en 4 si vous avez suivi …)
  • à peu près 900 g de cassonade
  • un demi-bâton de vanille ouvert en 2
  • 1 bonne cuillère (j’aurais du en mettre au moins 2 fois plus …) de ma poudre d’orange fabrication-maison (vous pourriez utiliser le zeste et le jus d’une orange à la place)
  • 12 des noyaux d’abricots mondés. Ne prenez pas un marteau comme je l’ai lu en plusieurs endroits sur internet, le casse-noix traditionnel (en forme de pinces) fonctionne très bien ; il faut ensuite les faire bouillir dans de l’eau un moment (j’ai fait 30 mn, mais ça aurait apparement pu être plus court), puis ils s’épluchent sans peine. Je les ai ensuite coupés en quelques morceaux. Attention, cette amande est assez amère, et un peu toxique : il ne faut pas en mettre de trop.

J’ai mis le tout dans un grand récipient, bien mélangé, et mis à macérer au frigo pendant une nuit. Le lendemain, cuisson « traditionnelle », puis mise en pots. Un vrai régal !

Ils n’ont qu’un seul défaut …


… Y en pas assez ! Les proportions données dans la recette n’ont fourni que 9 muffins (même pas de quoi remplir mes 2 plaques de 6 !), et ils sont tellement bons qu’ils ne vont pas faire long feu. Ne me demandez pas pourquoi ils s’appellent les « muffins du castor aux épices », ni où j’ai trouvé la recette (quelque part sur le net, mais je ne sais plus où …) mais si vous aimez le mélange chocolat noir + orange + épices, le tout pas trop sucré, c’est forcément fait pour vous ; alors, je vous ai mis la recette . Je dois dire que, moi, j’ai un peu simplifié : j’ai carrément fait fondre le beurre avec le chocolat, et battu les oeufs uniquement avec le sucre ; et le résultat était tout à fait à la hauteur de mes espérances.