Vous aussi, vous en redemanderez …

Quant arrive le jour de la daube aux olives, au Mas Cassac, on n’entend plus que les bruits des fourchettes (les assiettes en grès, ça a toujours un petit bruit inimitable …), et les plats repartent à la cuisine presque propres ! Les autres jours, on est aussi (plus que) très bien nourris ; mais la daube de Françoise, tout le monde en redemande … à tel point que je n’ai pas voulu attendre encore plusieurs mois pour me régaler de nouveau. Et j’ai trouvé sur le net cette recette, qui vaut presque l’originale (mais je m’améliorerai les fois suivantes). Je vous laisse essayer par vous-mêmes … et vous lécher les babines.

La purée revisitée

De même que pour le chawarma, j’avais rangé ce goût inimitable au rayon des souvenirs (les tables libanaises n’abondent pas dans les vallées cévenoles …), mais c’est tellement simple à faire, si bon, aussi bien chaud que froid, que l’on aurait bien tort de s’en priver ! Je ne suis pas sûre qu’il soit très orthodoxe de servir cette écrasée de pommes de terre avec du jambon, mais ça se marie très bien. Pour la recette, voyez mon livre, ou la page web originale. Bon appétit.

Complet, délicieux et léger à la fois

Un plat complet et pas trop riche en calories, facile à faire, qui se congèle facilement et se réchauffe sans problème ? Faites des lasagnes au saumon ! Outre les lasagnes et le saumon, il vous faudra des épinards et de la ricotta, un peu de fromage râpé et d’huile d’olive, et un soupçon de crème fraiche ; vous alternez les tranches et mettez le tout à cuire et gratiner, et il ne reste plus qu’à déguster … Pour plus de détails, voir la recette dans mon livre ou sur le site original. Si vous n’avez pas d’épinards surgelés, ça marche aussi avec ceux en conserve ; et vous pouvez prendre du saumon surgelé si le poissonnier n’est pas à portée de voix. C’est ce que j’ai fait, et je m’en lèche encore les babines. Je crois que les portions que j’ai congelées ne vont pas faire long feu au congélateur …

Ca faisait un sacré bail !

Plus de 25 ans, je crois, que je n’avais pas goûté à ce petit délice : du chawarma de poulet que j’achetais à l’époque sous forme de sandwich à la micro-échoppe du libanais qui se trouvait à deux pas de mon bureau. Vous trouverez la recette en bonne place dans mon livre. Là, je me suis contentée de le servir avec du riz basmati agrémenté d’une sauce aux herbes (du jardin, of course) ; mais vous pouvez aussi le manger dans – ou avec – du pain pita, bien sûr.

Totalement improvisé !

Dans le style « je mets tout dans la gamelle, ça cuit tout seul, et c’est prêt à déguster 2 heures plus tard », voic ma nouvelle création : des boulettes de boeuf (achetée surgelées) au curry avec leurs légumes. J’ai mis en vrac dans la cocotte les boulettes, un peu d’oignon, des pommes de terre et des petits pois (surgelés aussi), arrosé le tout d’un bouillon-cube + curry dilué dans de l’eau tiède, enfourné et ne me suis plus occupée de rien. Et le résultat … n’est pas mauvais du tout, loin de là ! Plus de détails (mais pas beaucoup) dans mon livre de recettes habituel.

Sans plus …

Ca faisait un bon moment que je voulais tester cette recette, mais je ne voyais pas de lotte chez « le » poissonnier du marché … que je ne visite pas non plus toutes les semaines. J’ai finalement opté pour du surgelé, puisqu’Argel livre à domicile une fois par mois, et qu’ils avaient des queues de lotte en catalogue. J’ai finalement été assez déçue par le résultat, que j’ai trouvé un peu … flottard à mon goût ! Est-ce dû au fait que j’ai cuisiné le poisson directement, sans décongélation préalable (c’était la méthode préconisée sur l’emballage ? Parce que je n’ai ajouté aucun autre liquide que le lait de coco … Je vous invite donc à tester cette recette de curry de lotte aux poivrons en choisissant plutôt du poisson frais.

Pour changer un peu …

… je suis partie à la recherche d’une nouvelle recette pour cuisiner du lapin et, sur un site québécois, je suis tombée sur celle du lapin au chou. J’ai un peu adapté la recette originale, en ajoutant notamment quelques aromates, et voici le résultat … pas mal, mais le mariage lapin + chou ne figurera pas, dans mes annales, comme une recette sensationnelle. A vous de voir … vous trouverez la recette dans mon livre habituel. Au passage, j’en profite pour mentionner que mes recettes reçoivent pas mal de visiteurs, et que je vais donc m’employer à « étoffer » un peu le contenu pour encourager les gourmands à revenir souvent !

Prévoyez une bonne dose de pain …

… parce qu’une sauce comme ça, elle ne finira pas dans l’évier ! Je me suis plus ou moins librement inspirée de cette recette-là pour faire ce succulent poulet aux champignons et à la crème, relevé de paprika, d’estragon et de moutarde (tous les ingrédients sont dans la phrase !) En particulier, j’ai pris des cuisses de poulet (moins sec que le blanc), donc je n’ai surtout pas ajouté d’huile (j’ai au contraire dégraissé à plusieurs reprises) et j’ai laissé mijoté beaucoup plus longtemps. Je ne l’aurais pas imaginé, mais paprika, estragon et moutarde se conjuguent à merveille pour relever cette sauce succulente parfumée aux champignons. La première fois, j’ai testé avec des pâtes (voir photo) mais, aujourd’hui, j’ai fait réchauffer une portion avec des haricots verts que j’avais simplement cuits à l’eau bouillante salée … et il m’a fallu 3 tranches de pain supplémentaires pour « saucer ». J’ai mis ma propre version de la recette dans mon livre perso ; et pour les proportions, vous faites à votre goût !

Presqu’un dessert !


Au marché, j’étais tombée sur des courgettes bio pas trop chères … du coup, j’avais pris une barquette de lardons salés en passant à la supérette locale … le reste languissait simplement dans mon frigo ou sur mes étagères, en attendant d’être utilisé. J’ai cherché un peu d’inspiration sur internet, avant de me décider à faire ma tambouille personnelle. Le résultat ? Un succulent gratin de courgettes délicieusement muscadé, absolument irrésistible ! Vous voulez essayer ? Allez donc jeter un coup d’oeil par là

Il peut pleuvoir dehors …

… le soleil est entré dans la maison, avec ces succulents poivrons marinés ! Pour tout vous dire, je pensais en grignoter un petit peu en attendant que le déjeuner soit prêt, mais j’ai fini par … en faire mon déjeuner avec un peu de fromage (du délicieux pélardon local, et du fromage de brebis bien crémeux) et du bon pain au levain maison (la mie parsemée de noix/noisettes/raisins de Corinthe et la croûte couverte de graines de pavot, un vrai régal !)

Si l’expérience vous tente (c’est très facile à faire, et ça se garde une à deux semaines au frigo … si vous n’avez pas tout dévoré avant), il suffit de faire griller les poivrons au four comme indiqué sur cette page (descendez jusqu’au sous-titre « préparation des poivrons : la méthode idéale, enfin !) : mettez les poivrons dans un plat type plat à gratin recouvert de papier alu, enfournez au plus bas du four en mode grill, quand ça commence à sentir bon, retournez les poivrons … continuez jusqu’à ce qu’ils soient dorés sur toutes leurs faces. Sortez-les du four, recouvrez le tout d’une autre feuille d’alu et laissez reposer jusqu’à ce qu’ils soient redevenus tièdes ; d’abord, vous ne vous brûlerez pas les doigts, et puis ils vont continuer à se ramollir ce qui permettra d’enlever facilement la peau. Préparez un fond de marinade : moi, j’ai mélangé un peu de vinaigre balsamique, de jus de citron avec de l’ail (poudre maison pour moi, gousse écrasée pour vous), du sel, un chouïa de sucre, du thym. Epluchez les poivrons refroidis, débarrassez-les de toutes les graines et découpez-les en lanières. Disposez les lanières dans un plat creux ou une terrine (si vous êtes nombreux …) en arrosant chaque couche de mélange aux aromates et d’huile d’olive ; j’ajoute aussi plein de câpres parce que j’adore ça … Veillez à ce que les poivrons « baignent » bien, puis recouvrez le plat (un film plastique est parfait) et mettez au frigo pour une nuit minimum. Dégustez sans modération, mais en égouttant bien (ça baigne dans l’huile !) et utilisez l’huile pour assaisonner vos salades d’été.