Et quand la lune est pleine, hein ?

C’est pas parce qu’ils sont en forme de boules que ce ne sont pas des croissants, na ! En tout cas, ces petites choses aux pignons et amandes sont tout bonnement délicieuses et permettent, en outre, d’utiliser des blancs d’oeufs esseulés (quand on dore les brioches et autres viennoiseries au jaune d’oeuf, qu’est-ce qui reste, à votre avis ?) Pour la recette, c’est dans mon bouquin personnel, sur cette page.

Je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai attendu si longtemps …

… mais, cette fois-ci, le déclic s’est fait : j’ai fait mes premiers « pains plats » ; l’été étant arrivé d’un seul coup, sans férir, je me suis remise à consommer mes « plats fraîcheur » favoris sous forme de mezzé : tzatziki, hoummos, caviar d’aubergines, et autres spécialités d’origine le plus souvent méditerranéenne (pas le guacamole, bien sûr, mais je le range dans la même catégorie) qui s’accompagnent très bien de pains cuits à la poêle. Pour commencer, j’ai testé ces tortillas de blé, qui sont un vrai régal et, en plus, très simples à faire ; en fait, le plus difficile était de transférer la pâte dans la poêle : elle était en effet très molle, peut-être parce que j’ai utilisé le minimum de farine prévu dans la recette, et avait tendance à se déformer voire à faire des plis … Du coup, ma crépière en fonte, qui se morfondait depuis des lustres au fond d’un placard, a repris du service : elle est beaucoup plus pratique (plus grande, et avec de tous petits rebords) qu’une poêle ordinaire. Et puis, je compte bien continuer sur ma lancée : depuis le temps que je rechigne à tester les recettes de pains pita, nans et autres pains de même style, c’est maintenant l’occasion de m’y mettre ; d’autant plus que, vous l’aurez deviné, la plus grande part (j’en ai quand même mangé 3 d’un coup au premier repas, tellement elles étaient bonnes …) de la production part au congélateur, et qu’il me suffit ensuite de 30″ au micro-ondes pour avoir une galette toute chaude pour accompagner mon repas. Alors, ça vous tente ?

Il peut pleuvoir dehors …

… le soleil est entré dans la maison, avec ces succulents poivrons marinés ! Pour tout vous dire, je pensais en grignoter un petit peu en attendant que le déjeuner soit prêt, mais j’ai fini par … en faire mon déjeuner avec un peu de fromage (du délicieux pélardon local, et du fromage de brebis bien crémeux) et du bon pain au levain maison (la mie parsemée de noix/noisettes/raisins de Corinthe et la croûte couverte de graines de pavot, un vrai régal !)

Si l’expérience vous tente (c’est très facile à faire, et ça se garde une à deux semaines au frigo … si vous n’avez pas tout dévoré avant), il suffit de faire griller les poivrons au four comme indiqué sur cette page (descendez jusqu’au sous-titre « préparation des poivrons : la méthode idéale, enfin !) : mettez les poivrons dans un plat type plat à gratin recouvert de papier alu, enfournez au plus bas du four en mode grill, quand ça commence à sentir bon, retournez les poivrons … continuez jusqu’à ce qu’ils soient dorés sur toutes leurs faces. Sortez-les du four, recouvrez le tout d’une autre feuille d’alu et laissez reposer jusqu’à ce qu’ils soient redevenus tièdes ; d’abord, vous ne vous brûlerez pas les doigts, et puis ils vont continuer à se ramollir ce qui permettra d’enlever facilement la peau. Préparez un fond de marinade : moi, j’ai mélangé un peu de vinaigre balsamique, de jus de citron avec de l’ail (poudre maison pour moi, gousse écrasée pour vous), du sel, un chouïa de sucre, du thym. Epluchez les poivrons refroidis, débarrassez-les de toutes les graines et découpez-les en lanières. Disposez les lanières dans un plat creux ou une terrine (si vous êtes nombreux …) en arrosant chaque couche de mélange aux aromates et d’huile d’olive ; j’ajoute aussi plein de câpres parce que j’adore ça … Veillez à ce que les poivrons « baignent » bien, puis recouvrez le plat (un film plastique est parfait) et mettez au frigo pour une nuit minimum. Dégustez sans modération, mais en égouttant bien (ça baigne dans l’huile !) et utilisez l’huile pour assaisonner vos salades d’été.

Pas mauvais du tout !

… encore qu’ils manquent un peu de fleur d’oranger (je n’ai mis qu’une cuillère à soupe pour 500 g de farine) pour mon goût. Mais, au risque de vous frustrer, je ne vais pas vous communiquer la recette aujourd’hui, car j’ai dû pas mal interpréter la recette d’origine (impossible d’amalgamer la pâte, il n’y avait quasiment pas de liquide !) et ne suis pas totalement satisfaite du résultat. C’est promis, vous aurez « ma » version la prochaine fois que je ferai ces délicieuses galettes marocaines à l’anis et au sésame … pas tout de suite, hein ! Parce que j’en ai quand même mis 8 au congélateur, et que je ne compte pas en manger 3 par jour !

Autant en finir une bonne fois pour toutes …

Puisque j’étais le nez dans PhpWebGallery, j’en ai profité pour finaliser cette galerie qui était restée en suspens depuis près de 6 mois … avis aux gourmand(e)s : ils trouveront là mes recettes préférées et dûment testées. Il n’y en a pas encore beaucoup mais, maintenant que la galerie est opérationnelle, je vais m’employer à l’enrichir régulièrement.

Comme ses grandes soeurs, dédiées aux photos et aux aquarelles, elle vous offre la possibilité d’enregistrer vos notes et commentaires (ne boudez pas votre plaisir, et faites nous connaître vos avis) Mais elle dispose aussi de ses propres spécificités, qui rendent son contenu particulièrement facile à exploiter :

  • les recettes sont affichées sous forme de document .pdf, imprimable ou enregistrable à volonté, avec éventuellement un lien direct vers la recette d’origine sur le net
  • la rubrique « tags » a été complétée de manière à vous permettre de naviguer d’une recette à l’autre à travers leurs principaux ingrédients
  • bien entendu, l’habituelle fonction « recherche » est toujours à votre disposition

Gageons que toutes caractéristiques risquent de devenir fort utiles lorsque ce livre de recettes prendra du volume.

Vous faites comme vous le sentez …


Pas de recette formelle pour ce délicieux lapin « à ma façon ». Je mets en vrac dans le Romertopf morceaux de lapin, petits oignons, lardons, champignons et des pommes de terre coupées en morceaux ; un peu de thym, laurier, sel et poivre, et quelques giclées de vin blanc pour « hydrater » le tout. Et tout ça mijote au four pendant 2 bonnes heures. Un vrai régal !

Ca donne un petit goût …

Si je ne l’y avais pas mis moi-même, j’aurais sans doute eu du mal à dire qu’il y avait du lait de coco dans ce velouté de potiron ; de fait, la noix de coco n’est pas vraiment identifiable en tant que telle, mais modifie subtilement le goût un peu particulier du potiron. Le résultat est un réel délice, qui sort un peu de l’ordinaire, et je me suis permise une deuxième bolée ! Vous trouverez tous les détails de la recette ici. En ce qui me concerne, j’ai simplifié un peu et utilisé de la tomate en poudre (faite maison grâce au déshydrateur) et des pommes de terre en flocons, ce qui a considérablement accéléré le temps de préparation (pas de corvée d’épluchage, et le temps de cuisson est réduit).

C’est pas du gâchis !

… mais de la gâche vendéenne, une délicieuse brioche parfumée à la fleur d’oranger, selon la recette trouvée (entre autres, car la même exactement est disponible sur bon nombre de sites !) sur le blog d’Avital. Le plus curieux, c’est que la première dégustation m’avait un peu déçue : je trouvais cette gâche un peu trop sèche, et elle me semblait ne pas avoir le moëlleux de celles que j’avais pu goûter jusqu’à ce jour. J’ai complètement révisé mon jugement après décongélation (chacune des 3 gâches a fait l’objet de 6 portions, qui sont parties « au frais ») : 1 minute 30 au micro-ondes fonction décongélation, et je déguste un morceau tiède et tendre à souhait pour mon petit déjeuner. Avis aux amateurs …

Ratages en série !

Ca n’est pourtant pas trop dans mes habitudes de multiplier les catastrophes culinaires, mais parfois la loi des séries … fait loi justement ! Ca a commencé par le test d’une recette de speculoos (je raffole de ces biscuits très croquants au goût prononcé de cannelle), que j’ai décidément trouvés beaucoup trop gras ! J’ai donc voulu les recycler en cheesecake (un gâteau qu’il vaut mieux ne pas me resservir deux fois …) Le résultat a été à la hauteur de mes espérances …

mais je n’avais juste pas vu une chose … c’est qu’une bonne partie de la matière grasse de la pâte (speculoos + beurre) avait coulé dans le four (les moules à fond amovible, c’est sympa pour le démoulage, mais si le contenu se liquéfie à la chaleur, c’est moins drôle). Résultat : lorsque j’ai fait cuire, dans la foulée, le gâteau de pommes de terre aux cèpes – à four très chaud et bien longtemps – j’ai cru qu’il y avait le feu dans la cuisine ! Et il n’était bien sûr pas question d’interrompre la cuisson pour nettoyer le four … J’ai mis la hotte à fond, et pris mon mal en patience ; mieux valait attendre la fin de la cuisson avant de tenter l’opération ! Heureusement, la pyrolyse a eu raison de tout ce qui s’était déposé dans le four, mais ça a quand même senti le graillon dans tout l’appartement pendant plus de 48 heures ! Pour en revenir au cheesecake, j’ai fait un mix de cette recette-ci et de celle-là, en prenant pour la garniture 1 pot d’1 kg de fromage blanc au lait entier et 3 oeufs, auxquels j’ai ajouté de la cassonade (150g, je crois) et beaucoup de citron en « poudre maison » (citron entier déshydraté). Je n’ai pas pu résister à le goûter dès qu’il a été suffisamment refroidi, mais l’une des recettes a raison : il est encore nettement mieux après un repos de plusieurs heures au frigo.

Toute ressemblance n’est absolument pas fortuite …


Si vous êtes accros, ou même seulement adeptes, des délicieux petits croissants sablés aux noisettes de la marque … (désolée, j’achète si rarement des biscuits dans le commerce que j’ai carrément oublié le nom !) je vous propose cette réplique tout à fait à la hauteur ; de fait, j’ai du mal à résister à chaque fois que je passe à proximité de la boîte métallique dans laquelle se trouve le stock … que je vais devoir reconstituer bientôt. Pour la recette, c’est par là que ça se passe, avec des conseils et photos de réalisation . Si les miens n’ont pas tout à fait le look réglementaire, c’est que je me suis aperçue au moment de l’utiliser que le pot que je croyais être du sucre glace renfermait en fait de l’édulcorant en poudre (j’avais du l’acheter l’été dernier pour sucrer les fraises …) Evidemment, pas question de faire 1/2 heure de route dans chaque sens pour aller me réapprovisionner ; mes croissants ont donc été roulés dans l’édulcorant … et ils sont très bons comme ça, na !