La tradition orale a parfois du bon !


Cette recette de far aux pruneaux, je la tiens d’une vieille bretonne qui n’avais jamais éprouvé le besoin de la consigner par écrit, ni même de mesurer les ingrédients ; dans 1 litre de lait, elle mettait simplement 6 oeufs / 6 cuillères de sucre et autant de farine, plus les pruneaux bien sûr. N’empêche que je n’ai jamais goûté de far aussi bon que le sien, dont la consistance légèrement grumeleuse fait plus penser à de la semoule qu’à du flan. Afin de partager avec vous ce délicieux dessert, aussi bon tiède que froid, j’ai mis tout ça noir sur blanc, et vous trouverez la recette détaillée dans mon livre habituel.

Ratages en série !

Ca n’est pourtant pas trop dans mes habitudes de multiplier les catastrophes culinaires, mais parfois la loi des séries … fait loi justement ! Ca a commencé par le test d’une recette de speculoos (je raffole de ces biscuits très croquants au goût prononcé de cannelle), que j’ai décidément trouvés beaucoup trop gras ! J’ai donc voulu les recycler en cheesecake (un gâteau qu’il vaut mieux ne pas me resservir deux fois …) Le résultat a été à la hauteur de mes espérances …

mais je n’avais juste pas vu une chose … c’est qu’une bonne partie de la matière grasse de la pâte (speculoos + beurre) avait coulé dans le four (les moules à fond amovible, c’est sympa pour le démoulage, mais si le contenu se liquéfie à la chaleur, c’est moins drôle). Résultat : lorsque j’ai fait cuire, dans la foulée, le gâteau de pommes de terre aux cèpes – à four très chaud et bien longtemps – j’ai cru qu’il y avait le feu dans la cuisine ! Et il n’était bien sûr pas question d’interrompre la cuisson pour nettoyer le four … J’ai mis la hotte à fond, et pris mon mal en patience ; mieux valait attendre la fin de la cuisson avant de tenter l’opération ! Heureusement, la pyrolyse a eu raison de tout ce qui s’était déposé dans le four, mais ça a quand même senti le graillon dans tout l’appartement pendant plus de 48 heures ! Pour en revenir au cheesecake, j’ai fait un mix de cette recette-ci et de celle-là, en prenant pour la garniture 1 pot d’1 kg de fromage blanc au lait entier et 3 oeufs, auxquels j’ai ajouté de la cassonade (150g, je crois) et beaucoup de citron en « poudre maison » (citron entier déshydraté). Je n’ai pas pu résister à le goûter dès qu’il a été suffisamment refroidi, mais l’une des recettes a raison : il est encore nettement mieux après un repos de plusieurs heures au frigo.

Pour un premier essai, c’est pas trop mal …


Comme annoncé il y a peu, j’ai commencé mes expériences pour trouver « ma » recette du fondant aux châtaignes. J’en ai goûté un pas mauvais sur un stand des Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit (faudrait qu’ils trouvent un nom abrégé pour ce truc-là, c’est trop long à écrire, et encore plus à caser dans une conversation : « je suis allée aux J… A… P… F… ; ah, vous aussi, dommage qu’on ne se soit pas croisés : etc. ») l’autre jour, et me suis renseignée sur la recette, qui paraissait correspondre exactement à celle-ci. J’ai donc testé, et le résultat est sur la photo … et, pour la majeure partie, en tranches dans le congélateur (je n’allais quand même pas manger tout d’un coup !) Notez quand même que : 1) je me suis un peu gourrée sur la température de cuisson (grrr ! ces fours qui programment automatiquement la température … du coup, il ne faut pas oublier de la modifier), donc la cuisson s’est faite à 200°C au lieu des 180°C prévus ; 2°) j’ai du prolonger la cuisson d’une dizaine de minutes, car le centre était encore tout crémeux (peut-être parce qu’il a fait une croûte un peu trop vite, et que la cuisson ne s’est pas faite « à coeur » ensuite ?) Quoiqu’il en soit, le résultat est des plus honorables, même si ce n’est pas tout à fait la texture que j’attendais. Je vais donc faire d’autres essais à partir de recettes différentes, avant d’élire ma favorite. A suivre donc …

Pourquoi faire compliqué ?


J’adorerais la Danette si je ne la trouvais pas trop riche en crème (vite écoeurante à mon goût) ; alors quand j’ai trouvé cette recette, j’ai tout de suite voulu l’essayer, mais j’ai vite trouvé à la simplifier. Voici ma propre version : dans un récipient allant au micro-ondes je mélange 25g de Maïzena et 40g de sucre en poudre avec un 1/2 litre de lait (écrémé en ce qui me concerne, je n’utilise que celui-là depuis des années – si je le veux plus « crémeux », j’y ajoute du lait en poudre – écrémé aussi) ; j’aromatise le tout (ici, 1 cuillère à soupe d’extrait de café – l’autre jour, j’avais fait 3 cuillère à soupe de cacao) et je mets au micro-ondes puissance maxi jusqu’à ce que le mélange épaississe (5 minutes environ, à tester selon votre matériel) ; j’ouvre la porte 2 ou 3 fois pendant le processus pour mélanger au fouet et vérifier la consistance. Une fois le mélange « pris », j’y ajoute 10g de beurre, que je mélange au fouet jusqu’à ce qu’il ait complètement fondu, puis je remplis mes ramequins. Je laisse tiédir avant de mettre au frigo pour consommer un peu plus tard, et je me régale avec une crème onctueuse tout en étant légère.

Fondant dans la bouche …

Fameux, le fondant coco-bananes !

… mais un peu lourd dans l’estomac ! Il réjouit les papilles, mais mieux vaut ne pas en abuser. Moi, je l’ai fait dans un moule carré, ce qui m’a permis de le découper en 16 petits carrés dont la plupart on pris le chemin du congélateur. C’est vraisemblablement la solution que je retiendrai pour la plupart des gâteaux « à partager ». Pour les gourmand(e)s, c’est par ici … Mais je commence sérieusement à me poser des questions sur le réglage de mon four : pour toutes les recettes je suis systématiquement obligée de rallonger les temps de cuisson ; j’ai pourtant bien changé le paramétrage de la température de Fahrenheit (réglage d’usine) en Celsius !D’autres idées gourmandes …

J’ai inauguré mon plat en grès …


Mmm, un fiadone prêt à être dégusté

… en confectionnant un fiadone avec le brocciu que j’avais acheté à un marchand corse à la Foire de Paris. Non seulement il a l’air bon, mais il l’est ! (j’en ai mangé un bon morceau depuis que j’ai pris la photo). Je ne sais pas trop comment je vais manger tout ça ; ou plutôt si, je sais que je vais très bien y arriver, mais que je ne vais pas oser monter sur la balance pendant quelques jours. Il ne me reste plus qu’à programmer quelques séances supplémentaires au Club Med’Gym !

Ca change de la Blédine


Mmmm, le riz au lait à l’ancienne !

Je n’arrive pas à avaler grand chose ces jours-ci : compote de pommes, Blédine (moi, je préfère la version « biscuitée » et vous ?) et riz au lait, essentiellement. Je vous recommande ma recette « à l’ancienne » : 50 grammes de riz dans 1 litre de lait aromatisé à votre goût, cuits au four juqu’à absorption quasi-complète du liquide.
Mes petits trucs :

  • prenez du riz rond, il est plus riche en amidon et donne un crémeux incomparable
  • moi je prends du lait écrémé (en bouteille verte) : c’est plus léger, et il s’épaissit très bien au contact du riz
  • question parfums, j’ai testé : chocolat (100 grammes de chocolat noir en petits morceaux), caramel (caramel liquide à volonté), vanille (extrait liquide ou sucre vanillé, plus un peu de sucre – pour les versions chocolat ou caramel, je n’ajoute pas de sucre)
  • comme j’utilise souvent des moules sensibles aux différences de chaleur (terre cuite, notamment), j’enfourne à four froid, et je règle le thermostat sur 180°
  • en cours de cuisson, je perce plusieurs fois la peau qui se forme sur le dessus
  • quand j’ai tout mangé (c’est rapide), je fais tremper le moule un bon moment avant de le mettre au lave-vaisselle

D’accord, c’est un peu plus long que la Blédine (1 1/2 à 2 heures au four, au lieu de 1’20 » au micro-ondes) mais ça n’est pas plus compliqué ! Mais ne faites pas comme moi : j’ai tendance à vouloir attaquer dès la sortie du four, et je me brûle régulièrement la langue.Bon appétit ! (le plat a eu le temps de refroidir un peu le temps que je rédige, je vais pouvoir y aller …)