Les cartes ont livré leur verdict


Profil de la randonnée en Aveyron (logiciel Carto Explorer)

De Figeac à Millau, il y a 270 kilomètres en empruntant le GR 65, puis le GR 62. Le départ est à une altitude vertigineuse de… 199 mètres, l’arrivée à 380 mètres, en passant par un point culminant de 1089 mètres ; au total, cela fait 5367 mètres de montée pour 5184 mètres de descente (cliquez sur le graphique, vous verrez – difficilement – le profil de l’intinéraire).
Munie de ces précieux renseignements, j’ai considéré que 9 jours suffisaient pour faire le parcours, et réservé un billet de TGV Montpellier – Paris pour le 27/03.
Montpellier ? Ben oui, Millau étant ravitaillé par les corb… non par autocar, il faut d’abord rejoindre Montpellier par la route. L’autre option, c’est de passer par Rodez, mais c’est plus long et plus cher (pas de billet Prem’s !)
Maintenant, il reste à allumer les cierges au dieu Météo ; vous pouvez participer aussi, on ne sera pas de trop pour réclamer : « PAS de pluie sur l’Aveyron entre le 17 et le 27 mars ».

Y’a plus qu’à !!!


Aveyron (cartes IGN sur CD-ROM)

Ca y est, j’ai les CD-ROM de cartes topographiques de l’Aveyron ; il ne reste plus qu’à tracer l’itinéraire, définir à peu près les étapes, et vérifier que je peux rejoindre Millau en une petite dizaine de jours avant de prendre le billet de retour.
Il faudra encore préparer tous les way-points qui pourraient se révéler utiles, les charger sur le GPS et imprimer toutes les cartes du parcours.
Sans parler des aspects plus logistiques : planification des menus, préparation des repas (cuisson, déshydratation, mise sous vide), rassemblement du matériel à emporter, achat de piles, alcool pour le réchaud, etc.
Je crois que je ne chômerai pas trop au retour de Québec pour préparer la virée suivante !

Prochaine rando


Billet de train pour Figeac

Je viens de prendre mon billet pour Figeac le 17 mars. L’objectif est de traverser l’Aveyron en diagonale pour terminer à Millau, mais j’attends d’avoir précisé un peu l’itinéraire pour fixer la date de retour.
A suivre… (il faut d’abord que j’aille acheter les cartes sur CD-ROM)

Résolument polyglotte !


« Le Québécois de Poche » coll. Assimil Evasion
En prévision de mon prochain séjour québécois, j’ai investi dans un guide linguistique. Ce qui paraît clair dès les premières pages, c’est que, si mon « français international » sera vraisemblablement compris par tous les indigènes, l’inverse ne sera pas forcément vrai !

Opération survie (4/4)


Vue sur les Cévennes
Et du côté des « j’en ai encore emmené trop » :

  • de l’alcool à brûler pour le réchaud (50cl en trop + les 2 mini-bouteilles d’Evian, ça fait presque … 1kg), mais je n’avais jamais utilisé ce genre d’engin, et je l’ai joué prudent.
  • de la bouffe, mais les conditions n’incitaient pas vraiment à faire des pauses grignotage au soleil…
  • de la lecture : vu la consommation en piles du GPS, j’ai limité l’utilisation de la frontale. Du coup, je risque d’avoir du mal à me réhabituer à des nuits de moins de 13 heures.

Pour conclure, je confirme que les voyages ne forment pas que la jeunesse (il vaut mieux d’ailleurs ne pas être trop jeune pour ce genre d’équipée) et que je retournerai dans les Cévennes (y a des GR partout, même si j’en ai déjà emprunté un certain nombre) mais peut-être pas forcément à la même période. D’ailleurs, en mai, y a plein de genêts … et moins de châtaignes par terre (enfin, c’est surtout les piquants qui sont gênants).

Opération survie (3/4)


Couleurs d’automne sur le GR

  • le bol à soupe hyper-light (16g, récupération de chez Picard) ne résiste pas quand on met le pied dessus. Après ça, y a plus qu’à utiliser le même mug (aluminium super-léger, mais moins que le bol) pour la soupe et pour le thé. Ca rappelera des choses à certains kayakistes-ioniens, à qui je signale au passage que j’ai pu vérifier qu’un sachet de thé utilisé est un très bon dégraissant (non, j’ai pas essayé dans l’eau de mer !) Evidemment, faut avoir bu le thé avant la soupe pour avoir un sachet pour nettoyer la soupe … vous suivez ? Mais un bon bout de pain, c’est pas mal non plus pour saucer.
  • on peut avoir des ampoules même entre les doigts de pieds … quand il n’y a plus de place ailleurs.
  • je suis maintenu convaincue qu’une allumette est par définition, toujours mouillée au moment où l’on en a besoin ; oui, même les soi-disant waterproofs, qui valent vingt fois plus cher que celles du tabac du coin.
  • j’ai enfin trouvé une utilisation pour la couverture de survie (55g et 2,95 EUR Au V… enfin, vous savez où) que je trimbale d’un sac à dos à l’autre depuis 7 ans : quand on a sur le dos tout ce qui reste de sec et qu’il fait encore froid dans le duvet, c’est un complément intéressant … léger, pas cher et très efficace.
  • au rayon des bonnes nouvelles, les cartes topographiques « imprimées maison » ont pas mal résisté à l’humidité ambiante (un peu gondolées quand même) ; au prix de la cartouche d’encre Epson, ça fait quand même plaisir.

Opération survie (2/4)


Le beau champignon !

Vous m’excuserez, mais vu les conditions, l’appareil photo n’a fait que quelques courtes sorties http://tinyurl.com/5xwv6 et ne vous y trompez pas, celles où on voit le soleil, c’est … le 8è jour (et le 9è … il tombait de nouveau des cordes, mais j’étais installée au bistrot !)N’en déplaise à certains sceptiques (si, si, j’en connais plusieurs parmi vous), le hamac était bien la solution adéquate, parce que si j’avais eu une tente :

  • il aurait d’abord fallu trouver un coin plat : ça, j’en ai pas vu ; là-bas, quand ça monte pas, ça descend, pis quand ça a fini de descendre, ça remonte !
  • vous avez dit sol sec !!! Impossible, en tout cas, cette semaine-là.- côté confort, sous les pins, c’est pas mal, mais sous les châtaigniers, j’y vais pas … L’ennui, c’est qu’il y beaucoup plus de châtaigniers que de pins !
  • pour finir, j’accepte encore les limaces sur les fringues que j’ai laissées par terre la veille au soir, mais pas dans mon duvet !

Au rayon des leçons chèrement apprises :

  • on n’a jamais assez de sacs en plastique (no comment).
  • je le savais, mais je me suis quand même fait avoir : quand on veut du ravitaillement ou prendre un chocolat chaud dans un bled cévenol (je dis pas « paumé » parce que ce serait redondant), on ne s’y arrête pas le mercredi, jour quasi-officiel et pas forcément exclusif de fermeture. Non, entre 12h et 16h les autres jours, c’est pas conseillé non plus …

Opération survie : fin octobre dans les Cévennes (1/4)

J’ai bien fait d’appeler l’Office de Tourisme avant de partir : l’été indien, qu’ils m’ont dit !J’ai voulu voir, et j’ai vu … le soleil une heure en 7 jours, par un petit matin glacial, de 8h à 9h.

  • côté arrosage, ils n’ont pas mégoté. Je n’avais pas emmené de pluviomètre, mais appelez donc Météo France, ils vous diront. D’ailleurs, y’en a plusieur(e)s d’entre vous qui ont cherché à m’appeler dans la semaine pour vérifier que je ne m’étais pas noyée (évidemment, le gilet de sauvetage était resté à la maison, avec le kayak)
  • côté aération, c’était bien aussi. Longer une route en flirtant avec le fossé pour cause de vent latéral … évidemment, un sac de 80 litres + cape de pluie (oui, il pleuvait aussi ce jour-là) présente une bonne prise au vent.
  • côté visibilité, je dirais variable : pas plus de 30 mètres les (nombreux) mauvais jours, mais certaine nuit, j’aurais pu lire sans lampe car les éclairs se succédaient sans interruption. Un peu bruyant, d’ailleurs, à la réflexion, surtout que 22 heures étaient largement passées.
  • températures ? quelques surprises, du style c’est quoi ce monticule blanc au pied de l’auvent, qui n’était pas là hier soir ? Non, c’est pas du gros sel ! Et y’en a qui font encore presque 1 cm de diamètre plus de 6 heures après être tombés du ciel.