La forêt boréale dans la presse française

Le numéro de « Forêts » actuellement en kiosque

C’est en surfant sur le net ce week-end, à la recherche de récits d’aventure dans les régions nordiques, que je suis arrivée par hasard sur le site des Editions Glénat où j’ai découvert le sommaire du dernier numéro d’un magazine inconnu pour moi : « Forêts ». Avant de faire son acquisition, j’ai quand même jeté un coup d’oeil à son contenu : malheureusement, le nombre de pages consacrées au Québec était beaucoup trop réduit à mon goût, mais les articles m’ont paru suffisamment intéressants pour que mon porte-monnaie s’allège de 5 euros. Je ne suis qu’au début de ma lecture, mais si vous voulez savoir en détail ce que je vais faire au Québec les deux prochaines semaines, je vous conseille l’article « à la dure au fond des bois », à partir de la page 21 ; tout y est : le traîneau, les chiens, la tente de prospecteur et son poêle à bois, les raquettes … même la banique dont je vous parlais l’autre jour (dans cet article-là : http://tinyurl.com/djqjo).

Je persiste et signe

Montréal (à gauche) et l’embouchure de la Gironde (à droite)

Avis aux sceptiques : après vérification (merci Google Earth), je confirme que Montréal est bien à la même latitude que Bordeaux, et qu’Albanel (à un petite poignée de kilomètres au sud de Girardville) est situé sur le même parallèle que Paris. Comme quoi, la distance d’un point géographique par rapport aux pôles (le Nord, en l’occurrence) n’est qu’un des nombreux éléments participant aux caractéristiques (températures, précipitations, etc.) du climat local …

Mes dernières trouvailles à la Librairie du Québec

Petit pot-pourri de lectures canadiennes …

« Dernières », car ce sont les plus récentes :

  • Les Arbres du Québec pour enfin distinguer (ou au moins essayer …) l’épinette blanche de l’épinette noire, le pin blanc du pin gris, et autres subtilités qui m’échappent !
  • Le Dictionnaire des canadianismes : parmi d’autres ouvrages du même acabit, c’est le seul dans lequel j’ai trouvé le mot « canne » pour boîte de conserve ; ça m’a paru un bon début …
  • Les coureurs de bois, dont je croyais qu’ils étaient trappeurs, alors qu’en fait ils faisaient la traite des fourrures avec les améridiens ; pour découvrir un mode de vie et une histoire qui ont fortement marqué la région Saguenay – Lac St Jean

« Dernières » aussi, car j’ai l’impression d’avoir fait à peu près le tour de ce que pouvait m’offrir la Librairie du Québec à Paris : je n’ai rien trouvé sur les maisons en bois rond (pourtant l’habitat traditionnel des hommes du bois), ni sur les chiens de traîneau (hormis un unique livre de Nicolas Vanier que je possède déjà), ni même sur les placements financiers ou la comptabilité, qui m’intéressent à d’autres titres ; pas un seul roman de Jack London en vue non plus. Il est probable que mes prochains achats seront faits dans des librairies québécoises … sur le sol québécois.

Ma cabane au Canada …

Le seul bouquin que j’ai réussi à trouver sur le sujet !

… elle pourrait ressembler à celle de la photo, si je trouve à acheter le terrain qui va bien ! Je verrais bien une petite centaine de mètres carrés, sur un niveau et demi (le niveau principal plus une mezzanine). Mais pour assumer le rôle de maître d’ouvrage (le plus souvent, ces maisons sont fournies en kit …), j’aime autant en savoir un peu sur le sujet, d’où l’idée de potasser un peu avant de retourner sur place ; et puis, ça permet de rêver un peu en attendant …

Un nouveau blog à Girardville

Le blog de David

David m’a gentiment laissé un petit mot dans mon livre d’or (oui, vous aussi, vous pouvez m’écrire une bafouille ; il suffit de cliquer dans le lien qui se trouve dans la colonne de droite …) en m’indiquant qu’il avait créé son blog tout récemment. Alors, pour savoir tous les derniers potins de Girardville, il vous suffit de cliquer sur le lien que je viens de créer dans la rubrique « Blogs des copains ».

Ne la cherchez pas sur un plan de métro parisien !

Montréal ou Paris ?

Bien qu’elle ait tout à fait le look d’une station de métro de parisienne, celle-ci se trouve … en plein Montréal !A propos de transports en commun de la métropole québécoise, j’en profite pour faire passer un tuyau à Philippe … qui m’avait recommandé de prendre le taxi pour me rendre à l’aéroport : il y un bus toutes les 20 minutes au départ de la Station Centrale pour l’aéroport P.E.Trudeau, et ladite Station Centrale est à la station de métro Berri-UQAM, qui se trouve être desservie par … 3 des 4 lignes de métro ! Ca m’aurait quand fait mal de payer plus cher pour me rendre à l’aéroport que pour passer une nuit à Montréal (20$ la nuit à la très sympathique auberge www.auberge-alternative.qc.ca, qui se trouve dans la partie ancienne de Montréal, à deux pas du vieux port).

Pour le travail et les loisirs …


Lecture sérieuse ou ludique ?

Un petit passage à la Librairie du Québec pour m’informer sur 2 spécialités locales :

  • le statut de travailleur autonome : c’est – j’espère – pour l’an prochain, mais ça nécessite de s’y préparer un peu à l’avance
  • le canot : c’est pour les 2 semaines en août sur la rivière Mistassini, histoire de savoir au moins distinguer l’avant de l’arrière du canot (figurez-vous que ça n’est pas si simple que ça …) ; et si vous avez vu les photos de la 9è chute que j’ai mises en ligne, rassurez-vous, je pense que le périple se termine en amont … mais je ne sais pas à quoi ressemblent les 10è et suivantes !

La lutte contre les bibites commence ici …


Trempage de tous les textiles dans une solution de perméthrine

… par le trempage de tente, hamac, moustiquaire, pantalons, chemises, chapeau, etc. dans une solution de perméthrine, censée repousser toutes les méchantes bestioles qui piquent. Et au Québec, comme dans la plupart des pays nordiques, ça n’est pas ça qui manque durant la période d’été.
L’étape suivante sera de m’enduire les portions de peau exposées avec un répulsif efficace, acheté sur place en arrivant ; on trouve tout à … la quincaillerie de Girardville (mais plus rien à la Samaritaine, puisqu’ils vont fermer dans quelques jours pour … 6 ans au moins d’après les dernières infos !)

Histoire de renouer avec l’ambiance québécoise …


Pain doré au sirop d’érable

… et de liquider un reste de pain de campagne, j’ai commencé la journée avec du pain doré (nom plus alléchant que notre pain perdu, non ?) arrosé de sirop d’érable. Miamm, ça doit rappeler quelques souvenirs à mes petit(e)s camarades d’aventure en traîneaux à chiens