Là-haut sur la montagne …

En fait, je ne suis pas montée tout à fait jusqu’en haut du Mont Lac-Vert : je suis partie de la station à 14h, je n’avais pas encore mangé, et la pente était bien raide. Je me suis arrêtée après un peu plus d’une demi-heure de grimpette pour contempler ce paysage …

… me restaurer, puis faire une longue pause au soleil avec un bouquin. A l’exception d’un « quatre-roues » que j’ai entendu, puis vu passer, sur la piste parrallèle à celle où je me trouvais, je n’ai pas vu un chat de l’après-midi. Je suis repartie en sens inverse vers 16 heures : il suffisait de se laisser descendre …

… en faisant quelques lacets tout de même, car la pente était bien raide. Il faudra décidément que je vienne tester ces pistes avec des skis aux pieds l’hiver prochain !

Retour à la station désertée ; sur le grand parking derrière le restaurant, il n’y a qu’une voiture … la mienne.

Ca ressemble déjà plus à de la randonnée !

La journée s’annonçait bien trop belle pour rester à l’appartement ! Mais n’étant pas encore « chez moi » au chalet (la signature devrait se faire la semaine prochaine) et aucun parc n’étant ouvert avant le début ou mi-mai, je suis retournée explorer la Pointe des Américains, bien décidée à en faire le tour complet, cette fois-ci !
Petit détour par un chemin en cul-de-sac sur la droite : il descend jusqu’à la Petite Décharge …


… où j’aperçois plusieurs hydravions en stationnement, et un qui arrive au moteur pour se positionner avant de prendre son envol …


Puis, retour vers le chemin principal : ça grimpe dur, et avec de belles ornières …


Le chemin se transforme parfois en sentier plus accidenté …


… avec quelques beaux aperçus sur la Petite Décharge.


Je trouve le coin rêvé pour pique-niquer : un banc m’attend au bout de la pointe où la Grande Décharge rejoint la Petite Décharge. Je déguste les provisions achetées ce matin : viande des Grisons (parfumée à l’ail !), jambon italien, fromages (l’Emmenthal n’est pas mal mais le fromage danois aux fines herbes n’a pas beaucoup de goût) accompagnés de bagels. Je n’ai pas pris la peine de me faire un thermos de thé, et le regrette un peu car un petit vent frais souffle dans l’axe de la rivière.


Je ne tarde donc pas trop pour reprendre ma marche en longeant, cette fois, la Grande Décharge ; et je finis par arriver à un promontoire qui m’offre une vue panoramique …


Chauffés par le soleil, les rochers font un siège très accueillant … où je m’installe pour une sieste de près d’une heure.


Sur le chemin du retour, plus ombragé que celui de l’aller, je trouve quelques belles plaques de neige …

… et finis par retomber dans une rue située à l’autre bout du quartier ! Il me faut encore une bonne vingtaine de minutes de marche sur le bitume avant de retrouver la voiture ; du coup, je regrette bien de ne pas avoir emporté le GPS qui m’aurait permis de mieux « viser » mon atterrissage !

Tant qu’à me mouiller les pieds …


… j’aime autant être en sandales, même si c’est parfois un peu frais ! En fait, il faisait grand beau pour ma deuxième visite au Parc Falaise, et l’ensemble short-débardeur-sandales était tout à fait adapté. Une petite partie du parc est d’ailleurs aménagée de passerelles « au sec ».
Le paysage a bien changé depuis ma visite précédente, non ?

J’en ai profité pour jeter un coup d’oeil à la Petite Décharge. Là aussi, ça brasse bien ; rien avoir avec son aspect quelques centaines de mètres plus bas !

Le sentier de tous les dangers …

Armée de bonnes résolutions, et sous un ciel un peu moins menaçant que ces derniers jours, je suis repartie en exploration du côté de la Pointe des Américains. Je suis allée un peu plus loin qu’il y a 2 semaines, ce qui m’a permis de constater que la Petite Décharge était quasiment complètement dégelée …

Par contre le sentier qui mène à la pointe, bien qu’en grande partie débarrassé de sa neige, présente toujours autant d’embûches ; et le pire, ce ne sont pas les trous visibles (ci-dessus), mais ceux qui se créent sans prévenir sous les chaussures (ci-dessous) ! Comme la fois précédente, j’ai réussi à prendre deux belles gamelles et je suis rentrée les pieds trempés. J’ai l’impression qu’il va falloir patienter encore un peu avant d’envisager des sorties plus aventureuses …

Paysage de dégel

Pas encore l’eau, mais plus beaucoup de glace …

Je vois plein de paysages comme ça, en ce moment : les lacs ne sont pas loin de revenir à l’état liquide, mais la glace est encore là, recouverte de neige par endroit. Les étendues blanches toutes plates laissent place à des marbrures bleues et blanches. J’imagine que d’ici la fin du mois, l’élément liquide aura définitivement repris ses droits.

Petite promenade dominicale

Sur les hauteurs, il y a encore un peu de neige

Je suis sortie avec l’intention d’aller faire un petit tour à pied dans un des parcs environnants, mais la pluie qui m’a accueillie dès la sortie de l’immeuble m’a fait réviser mon option première. J’ai donc bypassé (quel franglais !) la partie pédestre pour me rendre directement vers un petit lac bien sympa, où je voulais voir si il y avait des chalets à vendre. Il y en avait effectivement – mais pas les jolis en bois rond – mais j’avais oublié qu’Hydro-Québec (non, ici ça n’est pas EDF) n’avait pas planté ses poteaux jusque là ! Critère éliminatoire pour moi : pour résider à l’année, je n’envisage pas de me passer de la fée électricité.

Même sans neige, le 4×4 reste de rigueur ! Pour ceux qui resteraient malgré tout encore sceptiques, le 4×4 peut difficilement être considéré comme une option dans ce genre de chemin boueux, plein d’ornières, et en pente de surcroît ; et, même en 4 roues, ça patine encore bien avant d’arriver en haut ! Il s’agit pourtant bien d’un chemin ouvert à la circulation, puisqu’il dessert une bonne vingtaine de chalets implantés autour du lac, mais ça ne veut pas dire qu’il est accessible à n’importe quel véhicule ; même l’été, par temps sec, j’imagine qu’une voiture trop basse aurait du mal à passer en certains endroits.

Euh, je préfère rester sur la rive … Au retour, petit arrêt-photo au franchissement de la Belle Rivière … un peu grosse en ce moment ; c’est la pleine période de crue, avec la fonte de la neige additionnée aux pluies soutenues de ces derniers jours. Elle a beau ne pas être bien large, je ne m’y risquerai pas ni en bateau, ni à pied !

J’en ai pas laissé une miette !

Seulement les os …

C’est diablement agréable de pouvoir se faire de nouveau de la vraie cuisine ! Je m’étais refusée à investir dans une deuxième batterie de cuisine en attendant l’arrivée de mes meubles et autres affaires, et n’avais donc acheté qu’une casserole, une poêle et un peu de vaisselle en plastique … Je n’ai donc pas perdu de temps pour ressortir le Romertopf et inaugurer ma cuisinière avec un délicieux poulet basquaise. Pour le four, rien à redire, encore qu’il me reste à faire le test crucial de la cuisson du pain ; mais côté table de cuisson, j’ai eu beau choisir le haut de gamme, c’est franchement très loin de l’efficacité de l’induction : c’est lent, lent, lent … et, évidemment, comme les emplacements chauffent, je suis obligée de nettoyer tout le temps ! Je pense que si les tables à induction réussissent un jour à faire leur percée de ce côté-ci de l’Atlantique, je n’hésiterai pas une seconde à réinvestir !

Ils l’avaient bien caché !

Triste découverte en déballant la commode …

En débarrassant la commode de son emballage bulles, j’ai tout de suite vu que quelque chose manquait : à la place de l’un des boutons de tiroirs, il n’y avait plus que le « trognon » ! Un rapide examen de l’emballage m’a confirmé qu’il n’était pas resté dedans, je ne l’ai pas trouvé non plus dans aucun des tiroirs ; j’ai donc pris une photo avec l’intention – sans grand espoir – de contacter Galliéni pour savoir si ils n’avaient pas retrouvé le bouton en question quelque part … J’avais – avec du mal – plus ou moins fait mon deuil de ce bouton de tiroir en bois tourné, partie intégrante d’une commode ancienne en pin achetée chez un brocanteur, lequel a disparu depuis plusieurs années ; je ne voyais absolument pas comment retrouver une telle pièce, sauf à la faire fabriquer spécialement par un menuisier ! Le miracle s’est produit lorsque j’ai voulu ranger des vêtements dans le tiroir en question : le bouton de tiroir était bien été fixé sur le tiroir … mais du côté intérieur ! J’imagine que les déménageurs l’ont mis là de manière à ne pas le perdre en route (il devait branler un peu, la fixation est d’époque elle aussi !) ; bonne initiative, mais ça m’a quand même pris presque 48 heures pour le retrouver …

J’ai gagné une petite expédition …

J’ai réussi à tout caser – de justesse – dans la voiture

Après le grand déballage, il me restait encore à me débarrasser de l’énorme tas de cartons, housses plastiques, revêtements à bulles, etc. sans compter que j’avais conservé les emballages du micro-ondes, de la chaîne, de l’imprimante … qui me servaient de meubles (!) avant que je ne reçoive les miens. Ici, les emballages recyclables sont ne sont collectés que toutes les 2 semaines, et le bac de stockage (bleu) n’est pas plus grand que les bacs parisiens (jaunes) ; compte tenu des intempéries saisonnières – pluie et vent un certain nombre de jours par semaine, je n’envisageais pas de « planter » tout ça dehors, à côté dudit bac. Un petit coup d’internet m’a permis de trouver l’adresse de la « ressourcerie » municipale (et non, on n’appelle pas ça une déchetterie !) vers laquelle je me suis empressée d’aller vider mon chargement hier ( c’était fermé lundi …), avec l’aide d’un gentil employé qui m’a aidé à jeter les cartons d’un côté, et tout le reste d’un autre. Je n’étais jamais allée dans ce genre d’endroit en France ; c’est assez marrant : on monte une rampe en voiture, ce qui fait que l’on se trouve à une hauteur d’un étage environ, et l’on balance les déchets à l’étage en-dessous ! Un vrai jeu de gamin …