Quand on est deux, ça va nettement plus vite !

Une petite partie de ce qu’il y avait à déballer …

Le coup de fil de mon amie Claudette m’a surprise alors que je commençais tout juste à ouvrir les premiers cartons … Elle s’est proposée pour venir me donner un coup de main, ce qui a bien accéléré le processus : déjà, je ne sais pas bien comment j’aurais fait sans elle pour mettre la table sur ses 4 pieds, et puis elle a déballé quasiment tous les bouquins, les CD et la vaisselle pendant que je m’activais à assembler les étagères et mettre les meubles en place. Pour terminer la journée sur une note plus ludique, elle m’a proposée de l’accompagner à un concert de musique traditionnelle québécoise, donné dans le Centre des Loisirs d’un des quartiers d’Alma. Je n’étais pas bien fraîche après cette journée plutôt « physique », mais nous n’avons finalement quitté la salle que passées 11h30 tant les musiciens étaient bons. Le groupe (violons, guitare et basse, clavier) était venu spécialement de Montréal sur l’invitation d’amateurs du coin, et il s’est révélé nettement meilleur que ce à quoi nous nous attendions : les morceaux de style country / reel irlandais / gigue écossaise se sont succédés sans que nous voyions la soirée s’écouler. J’ai seulement regretté qu’il n’y ait ni danseurs (c’est vraiment de la musique à danser, qui peut parfois paraître un peu répétitive lorsqu’il n’y a que des instruments), ni chanteurs (en fait, il y a eu une chanson interprétée avec l’aide du public) ; j’imagine que, historiquement, les gens se retrouvaient à la veillée autour de musiciens soit pour danser, soit pour chanter ou écouter chanter.

Y’a plus qu’à !

Bon, va falloir déballer tout ça …

Le téléphone sonne vendredi à 16h : « Madame …, c’est Galliéni ; je vous confirme que nous vous livrons demain entre 11 heures et midi ». Je n’avais pas de nouvelles depuis plusieurs jours, mais compte tenu de l’efficacité dont fait montre Jean-Michel depuis le début des opérations, je m’attendais bien à ce que mes meubles débarquent ce samedi. Le lendemain matin, le téléphone sonne de nouveau à 10h34 : « je suis devant la porte » … Le temps d’enfiler une paire de chaussures et une veste (il neige à gros flocons !), et je fais les 30 mètres qui me séparent de l’immeuble à côté. Compte tenu de la configuration des lieux, le plus simple est de garer le camion juste devant la porte-fenêtre (euh ! cekikafè les traces de roues dans le gazon ?) pour le vider de son contenu ; en s’y mettant à trois, tout est déchargé en moins de 20 minutes ! Le temps de faire mon chèque (pas un centime de plus par rapport à ce qui était prévu, et ils ont pourtant assuré le dédouanement sans que j’ai besoin de me déplacer à Montréal …) et le camion, vide, reprend le chemin de Montréal ; il est à peine 11 heures … et, pour moi, le boulot ne fait que commencer !

Une journée bien remplie …

… qui commence avec l’appel de mon déménageur ; cela faisait 2 semaines que je cherchais désespérement à le joindre : mes mails restaient sans réponse, et son portable ne répondait pas ! Il m’annonce la livraison de mes meubles pour … samedi ! Du coup, je n’avais plus trop de temps à perdre :

  • prévenir la propriétaire pour récupérer les clés (reçues sur l’heure du déjeuner)
  • passer commande de l’électroménager : heureusement, j’avais déjà fait faire un devis ; il m’a suffit de confirmer la commande et de prendre rendez-vous pour la livraison (comme tout était en stock, ce sera vendredi)
  • me rendre à Chicoutimi pour commander mon lit ; là, ça va être un peu plus long, 3 à 4 semaines de délai, en attendant le matelas – tout neuf – devra rester par terre …

Bilan : en quelques heures bien remplies, mon compte en banque s’est bien vidé !

Faites de beaux rêves !

Si vous n’aimez pas celui-là, il y en a d’autres !

Parmi les documentations que j’ai recueillies précieusement la semaine dernière au Salon du Chalet et de la Maison de Campagne se trouve celle de la maison Cedar Looks, qui produit de magnifiques meubles très rustiques en bois de cèdre. Je viens d’appeler leur représentant dans la région et les prix de lits qu’il m’a communiqués paraissent tout à fait compétitifs par rapport à ceux d’Ikéa, sans parler des espèces d’horreurs – pas spécialement données – qu’on trouve dans les magasins de meubles par ici … Je sens que je ne vais pas trop tarder à reprendre la route de Chicoutimi pour aller juger sur pièces, et sans doute passer commande. A suivre …

Toujours plus près …

Petite balade vers la pointe des Américains Je me suis aperçue ce matin que la piste de ski la plus proche était … à moins d’un kilomètre de la maison ! Et à peine 100 mètres plus loin, j’ai trouvé 2 chemins de randonnée (le plus long fait 3,5 km) vers la pointe des Américains, extrémité de l’une des îles sur lesquelles est bâtie la ville. J’y suis allée cet après-midi, avec l’intention de faire une bonne balade, mais mon ardeur a été un peu … rafraîchie par les embûches du chemin : après m’être enfoncée plusieurs fois jusqu’aux genoux dans la neige à moitié fondue, et étalée de tout mon long à 2 reprises, j’ai fini par faire demi-tour avec l’intention de revenir un peu mieux équipée la prochaine fois ! Et dire que j’avais laissé mes bâtons de marche dans la voiture ; ils m’auraient au moins permis de sonder le terrain, et probablement de me relever plus aisément à défaut de m’éviter les chutes. J’en ai été quite pour changer vite fait de chaussettes et de chaussures avant de me diriger vers le terrain nettement plus praticable … de la bibliothèque.

Caramba ! Il est trop tard …

L’arrivée des pistes au Mont Lac Vert

L’après-midi était déjà un peu avancé lorsque je me suis tout à coup décidée à aller me promener du côté du Mont Lac Vert. J’avais dans la tête une balade pédestre, sans penser que les pistes étaient encore ouvertes … et je suis arrivée tout juste une petite heure avant la fermeture des remontées mécaniques ; un peu tard pour louer tout le matériel et me lancer dans quelques descentes. Ceci dit, je ne sais pas comment était la neige au sommet, mais en bas elle ressemblait plutôt à du gros sel ! En cette fin de saison (la station est encore ouverte le week-end prochain, et puis c’est fini jusqu’à l’hiver prochain), et avec toute la pluie qui a dégringolé hier, le neige n’est plus vraiment très fraîche sauf peut-être en début de matinée où elle doit être bien dure. Mais de chausser les « lattes », ça m’aurait quand même bien tentée … Alors promis, la saison prochaine je m’organiserai pour faire plein de ski ; alpin ou randonnée nordique ? ça dépendra probablement de l’endroit où je me serai « posée » d’ici là !

Et au milieu coule une rivière …

La vue de ma future fenêtre ?

Rien à voir avec le film du même nom vu il y a quelques jours, il s’agit du prochain « spot » que je vais soumettre dès demain aux investigations scrupuleuses de mon notaire. Pas de lac devant les fenêtres (mais il y en a un pas très loin), mais une jolie rivière (ruisseau ?) qui fait entendre son gazouillis permanent. Encore qu’hier, j’entendais surtout la pluie qui n’a pas cessé de dégringoler à seaux pendant la plus grande partie de la journée. Je ne vous raconte pas l’état des chemins … ni la couleur de la voiture à l’issue de mes pérégrinations !

Après la théorie, la pratique !

Et sur la route du retour …

Après avoir passé un bon moment à tchatcher avec David, je suis allée rendre une petite visite à Janic et Tony. Cette fois-ci, j’ai pris le chemin court, qui est aussi le plus escarpé : il commence par une belle petite côte ! Mais il fait quand même encore un bon 1,5 kilomètre, à parcourir dans une « sloshe » qui atteignait parfois 15 à 20 cm de profondeur. Ca a été l’occasion de tester toutes les combinaisons possibles de traction qu’offre la voiture, même le « 4×4 LO », sans lequel je n’aurai pas réussi à monter la fameuse côte ; il a tout de même fallu que je m’y reprenne pas loin d’une demi-douzaine de fois pour réussir, mais je suis finalement arrivée au sommet (la fois précédente, j’avais du redescendre en marche arrière, car un pick-up arrivait en face et qu’il n’y avait pas la place de se croiser …) Mais, promis ! A l’automne prochain, j’investis dans des pneus hiver ; ça rendra les choses nettement plus faciles, et aussi plus sécuritaires.En revenant sur Alma, mon oeil a été tout à coup attiré … par ce que vous voyez sur la photo ci-dessus ! Je ne l’avais pas vue à l’aller – je ne savais d’ailleurs pas qu’il y avait un constructeur de maisons en bois rond dans le secteur de St Henri de Taillon, mais je suis revenue rapidement sur mes pas pour investiguer un peu et prendre les coordonnées de leur site, car j’ai vraiment trouvé cette réalisation tout à fait superbe.

Je vais enfin pouvoir remiser mon passeport …

J’ai ma carte de Résident Permanent !

Je suis allée hier à Girardville récupérer le courrier que j’avais fait envoyer chez David en attendant d’avoir un « chez moi », et j’ai trouvé ma carte de Résident Permanent, qui constitue ma deuxième pièce d’identité. Puisqu’elle me justifie ma libre circulation à l’intérieur des frontières canadiennes (le Canada étant le 2è plus grand pays du monde, ça laisse quand même un peu d’espace pour bouger …), je vais désormais me dispenser de trimballer partout mon passeport – et la confirmation de résidence permanente qui l’accompagne désormais – pour ne le ressortir que lorsque j’aurai à franchir une frontière ; la carte est beaucoup moins encombrante et moins fragile, et elle tient dans mon porte-cartes … qui commence à se remplir sérieusement.

J’aurais dû aller y voir plus tôt !

En anglais, mais l’animation est très claire !

C’est vrai que, jusqu’à il y 48 heures, je devais encore gérer mes consultations internet avec parcimonie. Mais la consultation du site Jeep m’a permis de comprendre bien des choses … que la lecture du manuel du conducteur (pourtant en bon français) n’avait pas franchement éclaircies, en particulier pour ce qui concerne l’utilisation des différents modes de transmission : entre le Full Time, le Part Time et le Low, j’étais assez larguée ! Pour en savoir plus, il vous suffit d’aller voir sur cette page du site Jeephttp://www.jeep.com/liberty/4wd_capability.html, et de cliquer sur le lien Selec-Trac® qui se trouve juste en-dessous de la photo.