Drôle de crêpe !


Les anglophones appellent ça « fruit leather » (cuir de fruit) ; les – rares – traductions françaises que j’ai vues parlaient de « crêpe de fruit ». C’est tout simplement des fruits mixés, puis déshydratés, que je découpe ensuite en petits morceaux pour consommation « sur le pouce » en randonnée. Cette fois-ci, le mélange est fraises + bananes additionnées de miel (les fraises n’étaient pas hyper-mûres) et d’un peu de jus de citron. Mais les mélanges les plus fantaisistes sont permis !

Ca se mange ?


Jerky de boeuf
Bien sûr que ca se mange ! C’est de la viande de boeuf hâchée, assaisonnée puis déshydratée, autrement appelée jerky. Très pratique pour la randonnée, d’autant plus qu’ici je ne trouve pas les bons jambons de pays et autres saucissons secs qui faisaient l’ordinaire de mes déjeuners en plein nature lorsque j’étais en France. La recette est simplissime : j’ai mis dans le bol du robot une livre de boeuf hâché (le plus maigre possible) avec deux sachets de sels et épices (reçus gratuitement avec la commande de mon déshydrateur), et fait tourner quelques minutes. A défaut de l’appareil qui va bien, j’ai un peu improvisé (et fait quelques cochonneries !) pour l’étaler en une plaque d’environ 1/2 cm d’épaisseur et la découper en lanières, que j’ai posées sur les plateaux du déshydrateur pour quelques heures à la température maximale. Le tout est maintenant en bocal sous vide, stocké au frigo (à l’abri de la lumière et à température fraîche, ça se conserve pendant des mois) ; reste à consommer au fil des sorties … et à décider si je commande les fameux sachets d’assaisonnement. J’aimerais autant trouver des recettes à partir d’ingrédients « courants » ; si vous avez des pistes, n’hésitez pas à vous exprimer sur le sujet ! Merci d’avance.

Je n’avais pas encore essayé


Pastèque prête pour une séance de déshydratation

En faisant les courses ce matin, je suis tombée en arrêt devant les pastèques ; je ne raffole pas beaucoup de ce fruit, dont je trouve qu’il n’a pas vraiment de goût, mais j’ai eu envie d’en faire sécher, « pour voir » … J’ai simplement fait macérer quelques heures les morceaux dans du miel un peu dilué, pour leur donner un petit goût supplémentaire et un aspect un peu « glacé », avant de les mettre dans le déshydrateur. Verdict dans quelques heures …

J’ai profité des promos


Un bocal = 1,5 kg de fraises

3 livres de fraises pour le prix du kilo ; j’en ai profité pour faire quelques réserves de fraises séchées. Quelques heures pour déshydrater 5 plateaux de fraises en tranches, puis j’ai mis le tout en bocal sous vide ; de quoi grignoter « sainement » (pur fruit, sans sucre ni conservateur) en rando, ou même à la maison.
Le plus intéressant de l’histoire, c’est que ces fruits en promo ne sont généralement pas toujours des plus fameux (la qualité top, ils la vendent malheureusement au prix top !), mais que leur goût se concentre lors de la déshydratation, et le résultat est succulent.
Bon appétit.

Ah les voraces !


Pommes séchées à la cannelle

Ils m’ont « descendu » un bocal de pommes séchées en moins de tant qu’il n’en faut pour le dire ! Ils n’en ont laissé que quelques miettes pour ceux qui n’avaient pas pu nous accompagner à la pizzeria (même le pizzaïolo s’y est mis).
Heureusement que j’en avais gardé un peu pour moi à la maison …

Et mes champignons, ils sont bons


Champignons séchés et en cours de séchage

Le bocal en contient une bonne livre, tranchés.
Quant à ceux que vous voyez à gauche, dans le déshydrateur, ils ne sont pas encore « momifiés » ; mais je prévois de réduire en poudre le contenu des 5 plateaux (un peu plus d’un kilo), et à moi les soupes, sauces, etc. aux champignons.
Au fait, pour les oranges, vous avez compris l’astuce ?

Elles sont belles mes oranges !


Poudre d’oranges séchées en boisson rafraîchissante

Comment ça, vous ne les voyez pas ?
Dans le bocal à gauche, il y a 3 livres de Maltaises ! Evidemment, je les ai un peu malmenées pour réussir à les faire rentrer, mais au goût, on a vraiment l’impression de déguster l’orange fraîche, zeste inclus.
D’ailleurs, pour tester, je me suis préparée une petite orangeade, avec de l’eau pétillante… des Cévennes (ceux qui ne saisissent pas l’allusion sont priés de se reporter aux tous premiers messages publiés sur ce blog).
Maintenant, il me reste à trouver dans quelles recettes je vais pouvoir utiliser ces oranges ; une petite crème parfumée, ou un gâteau, peut-être ?