Cinéma : « Borsalino & Co »


C’est toujours un plaisir de retrouver Delon au mieux de sa forme … même lorsqu’il est complètement bourré ! Mais le personnage que j’ai le plus apprécié, c’est celui du commissaire de police, même s’il ne fait que de courtes apparitions dans le film (beaucoup trop courtes à mon goût). Un regret : le premier titre de la série Borsalino « tout court » n’est apparemment pas au catalogue des locations ; j’aurais pourtant bien aimé revoir le couple Belmondo-Delon.

Cinéma : « La liste de Schindler » (2ème partie + bonus)


La première partie atteignait déjà le comble de l’horreur ; il n’y manquait que la vision apocalyptique des cheminées des fours crématoires crachant des pluies de cendres … Mais le plus bouleversant, ce sont encore les témoignages de survivants des « juifs de Schindler », qui ont été ajoutés comme « bonus » (terme consacré, mais pas vraiment approprié !) : entendre/voir raconter des épisodes du film par des gens qui ont vécu ces horreurs … Les témoignages n’auraient pas cette portée si l’on n’avait pas vu le film avant (ces « choses » sont inimaginables lorsqu’on vous les raconte, il faut les « voir » !) Mais le film ne prend tout son sens de « faits réellement vécus » qu’à la lumière de ces témoignages. Je n’arrive pas encore à réaliser qui ont vécu « ça » puissent paraître si … « normales » et « intégrées » au monde (civilisé ?) actuel. Quelques-uns de ces témoignages sont disponibles sur cette page.

Cinéma : « La règle du jeu »

Contrairement à ce que pourraient penser certains, malgré près de 200 articles publiés sur des films, je ne suis pas – et ne serai vraisemblablement jamais – ce qu’on appelle une cinéphile. Un film m’intéresse s’il est divertissant et/ou éducatif et/ou romantique et/ou beau et/ou mystérieux et/ou me rappelle des situations / individus / paysages qui peuvent m’être plus ou moins proches, etc. Bref, un film est pour moi un « divertissement », pas forcément rigolo, mais je considère qu’il a rempli son office s’il m’a permis de passer un bon moment. A contrario, le cinéma pour le cinéma m’ennuie profondément. Et ce film en est un exemple : il peut être / avoir été emblématique d’un certain cinéma à une certaine époque, mais je n’en ai personnellement rien à f… Aujourd’hui, en 2009, il ne me montre rien de captivant. J’ai tenu jusqu’à la fin en espérant qu’il se passe quelque chose d’un peu palpitant … Non, vraiment rien. La seule chose qui m’ait un peu amusée, c’est d’avoir pu visualiser la scène qui a longtemps constitué une bonne partie d’un générique d’émission (je ne me rappelle plus laquelle …) de France-Musique :

Mes chers amis (rire ému), je vais avoir le plaisir de vous présenter ma dernière acquisition. (Il s’incline) Et…elle est l’aboutissement de ma carrière (s’excusant presque) de «collectionneur» d’instruments musicaux et mécaniques. (Nouvelles courbette). Je crois que la chose vous plaira. (Levant les mains au ciel en riant) J’vous laisse juges ! … (Rires off. Il se recule vers la droite, lève le bras en l’air et annonce, théâtral.) Un ! (Le rideau s’ouvre, découvrant un magnifique limonaire de foire. Murmures d’admiration montant off du public. Robert, savourant son plaisir, enchaîne) Deux ! (Le limonaire s’illumine. Acclamations d’enthousiasme et applaudissments off. Robert, dans un geste parodique de chef d’orchestre, s’époumone) Musique !
(texte récupéré sur ce site)

Cinéma : « Casque d’or »

Bon, d’accord, il n’est pas mal … mais de là à en faire un film-culte ? L’histoire m’a furieusement fait penser à celle de Tosca, l’opéra de Puccini, d’après une pièce de Victorien Sardou (pour ceux/celles qui n’auraient pas eu l’occasion de faire le lien, mon pseudo sur la quasi-totalité des forums sur lesquels j’interviens est justement tosca) ; vous savez, le coup du salaud qui ne recule devant aucune bassesse pour s’approprier la maîtresse de son adversaire. A part ça, j’ai été très surprise de réaliser que Reggiani était de la même génération que Simone Signoret ! A force de le voir, lui, en quadra sur ses pochettes de disques, et elle, la cinqu… soixantaine sonnée dans ses derniers films, je n’avais pas fait le rapprochement. En bref : je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer, et je ne regrette pas de l’avoir vu, mais … je m’attendais à mieux.

Cinéma : « Le candidat »

Je ne suis pas sûre d’avoir saisi toutes les subtilités (d’autant plus que, une fois encore, les paroles ne sont pas toujours suffisamment audibles et qu’aucun sous-titrage n’était disponible …), mais j’en ai compris suffisamment pour savoir que le milieu politique n’est pas un monde qui m’attire, loin de là ! Bon, d’accord, la piscine est tentante (mais pas avec les murs peints en rouge ! horreur !), mais elle ne suffirait pas à me faire changer d’avis. De toute manière, chez moi, il faudrait dynamiter la montagne pour en mettre une, alors autant oublier. Mais le film a suscité en moi un peu de compassion pour une certaine C.

Cinéma : « La liste de Schindler »

Suspens insupportable : le film s’est arrêté brutalement en affichant la mention « suite sur le DVD n°2 » ! J’espère que je ne vais pas l’attendre trop longtemps … mais ce que j’ai déjà vu est très impressionnant, très marquant. Les poursuites dans le ghetto, les enfants si jeunes qui ont déjà le réflexe des cachettes les plus improbables, les séances de « tri », les déshabillages collectifs pour « examens médicaux » publiques, le « parcage » dans les wagons … sont des scènes qui ne s’oublient pas. Et si la violence paraît moins « proche » et percutante que dans Le vent se lève, ces mauvais traitements qu’on ne voudrait pas même voir infliger à du bétail donnent réeellement la nausée.
A suivre … après visionnement du DVD n°2

Cinéma : « Vincent, François, Paul et les autres »

Je me suis vraiment fait plaisir à regarder ce film, avec cette pléïade de très bons acteurs disparus (et pour certains, pas seulement) des écrans, à l’exception de Depardieu qui était encore bien jeunot à l’époque … Mais alors, quelle gymnastique intellectuelle ! Devoir se rappeler tout au long du film que Vincent = Yves (Montand), François = Michel (Piccoli), Paul = Serge (Reggiani), Jean = Gérard (Depardieu), Armand = Jacques (Richard) et Jacques = Umberto (Orsini). Le réalisateur n’aurait pas pu leur laisser leurs prénoms ?

Cinéma : « Kadosh »

Qu’est-ce que c’est ch… ! Pendant près de 2 heures, j’ai attendu qu’il se passe quelque chose, mais … rien. C’est d’autant plus dommage que le sujet était intéressant, et permettait – à condition d’exploiter les bonus DVD et de faire quelques recherches complémentaires sur internet – de voir (à défaut de comprendre !) comment vivent les « religieux » (qui a dit « intégristes » ?) juifs purs et durs. Mais pourquoi ne pas en avoir fait tout simplement un documentaire ? C’est présenté comme une histoire, dans laquelle il ne se passe … rien. Alors, c’est sans doute comme ça qu’il faut comprendre la vie de ces femmes qui ne sont destinées qu’à être des « porteuses » (la scène de la nuit de noces est particulièrement édifiante …), mais encore faut-il que le spectateur tienne jusqu’au bout ! Lui/elle n’a pas forcément éduqué pour subir sans protester, à l’image des femmes du film.

Cinéma : « La tourneuse de pages »


Ca fait un peu froid dans le dos (du style, je me retourne pour voir si personne ne me suit …) de voir que cette fille, qui paraît inoffensive et ne semble absolument rien préméditer, met à profit toutes les occasions qui se présentent pour déstabiliser/détruire celle qui l’a saquée 15 ans plus tôt (je ne suis d’ailleurs pas très claire sur l’incident original, car le DVD était malheureusement illisible sur les 3 minutes cruciales !) Apparemment, la vengeance n’est pas seulement un plat qui se mange froid, c’est aussi un menu complet, composé des ingrédients qui vous tombent sous la main au moment adéquat … Un thriller « soft » qui marche très, très bien.