Cinéma : « Le ruffian »

Sûrement pas le meilleur film de Ventura, mais le seul que je connaisse où il n’est pas en costard ; là, il nous joue les baroudeurs au Canada en jean, combinaison de plongée et en short, s’il vous plaît ! Quand au matériel et à la logistique mise en place pour récupérer le magot, ils valent à eux seuls le déplacement … Bref, du Lino Ventura dans la grande tradition, en version … à la campagne !

Cinéma : « Retour à Cold Mountain »

Ca aurait pu … mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Je ne trouve pas les deux personnages principaux ni leur idylle vraiment crédibles. Y a pas que la montagne qui soit « cold » : je suis, moi aussi, restée assez froide ; en tout cas peu concernée … sauf par le personnage franchement décapant de Ruby, qui réveille un peu la deuxième partie du film. Comme quoi, il ne suffit pas d’un sujet historique, de bons acteurs et de belles images pour faire 2h30 de saga inoubliable.

Cinéma : « La règle du jeu »

Contrairement à ce que pourraient penser certains, malgré près de 200 articles publiés sur des films, je ne suis pas – et ne serai vraisemblablement jamais – ce qu’on appelle une cinéphile. Un film m’intéresse s’il est divertissant et/ou éducatif et/ou romantique et/ou beau et/ou mystérieux et/ou me rappelle des situations / individus / paysages qui peuvent m’être plus ou moins proches, etc. Bref, un film est pour moi un « divertissement », pas forcément rigolo, mais je considère qu’il a rempli son office s’il m’a permis de passer un bon moment. A contrario, le cinéma pour le cinéma m’ennuie profondément. Et ce film en est un exemple : il peut être / avoir été emblématique d’un certain cinéma à une certaine époque, mais je n’en ai personnellement rien à f… Aujourd’hui, en 2009, il ne me montre rien de captivant. J’ai tenu jusqu’à la fin en espérant qu’il se passe quelque chose d’un peu palpitant … Non, vraiment rien. La seule chose qui m’ait un peu amusée, c’est d’avoir pu visualiser la scène qui a longtemps constitué une bonne partie d’un générique d’émission (je ne me rappelle plus laquelle …) de France-Musique :

Mes chers amis (rire ému), je vais avoir le plaisir de vous présenter ma dernière acquisition. (Il s’incline) Et…elle est l’aboutissement de ma carrière (s’excusant presque) de «collectionneur» d’instruments musicaux et mécaniques. (Nouvelles courbette). Je crois que la chose vous plaira. (Levant les mains au ciel en riant) J’vous laisse juges ! … (Rires off. Il se recule vers la droite, lève le bras en l’air et annonce, théâtral.) Un ! (Le rideau s’ouvre, découvrant un magnifique limonaire de foire. Murmures d’admiration montant off du public. Robert, savourant son plaisir, enchaîne) Deux ! (Le limonaire s’illumine. Acclamations d’enthousiasme et applaudissments off. Robert, dans un geste parodique de chef d’orchestre, s’époumone) Musique !
(texte récupéré sur ce site)

Cinéma : « Le renard et l’enfant »

J’ai bien failli ne pas rester … et plutôt deux fois qu’une ! Toute la première partie traîne en longueur, et je me suis fait violence pour ne pas m’échapper pendant le changement de bobine (eh oui ! les grandes bobines sont beaucoup trop volumineuses et lourdes pour être transportées ; donc, lorsque le cinéma vient au village jusqu’à nous, il y a toujours une petite interruption à mi-séance …), d’autant plus que j’étais crevée, j’avais mal au dos (et les chaises plastiques de la salle polyvalente n’arrangeaient rien) et froid (ils avaient du couper le chauffage, mais les soirées sont encore fraîches !) Heureusement, il y a eu un peu plus d’action en deuxième partie, mais mon soulagement a été de courte durée quand j’ai vu la suite. J’ai eu l’impression de subir le sort de cette pauvre bestiole, d’être moi-même prise au piège, attachée, puis enfermée et de devenir folle au point de me jeter par la fenêtre ! La fin se veut moralisatrice, mais j’étais scandalisée et furieuse, prête à laisser échapper ma colère (que, vraisemblablement, les nombreux spectateurs présents n’auraient pas comprise) : on je joue pas avec la liberté des êtres vivants, on ne joue pas avec MA liberté ! Rétrospectivement, je comprends encore moins : la gamine ne supportait pas sa propre privation de liberté (2 mois d’immobilité l’hiver + 8 jours consignée à la maison) et elle inflige pourtant ce traitement à la renarde !

Cinéma : « Sur la route de Madison »


Les premières scènes m’ont vraiment fait craindre le pire : les acteurs qui tiennent les rôles du « présent » (le frère et la soeur, enfants de Francesca) jouent complètement faux, comme des gamins qui joueraient une pièce de théâtre sans avoir aucun talent, ni aucune formation préalable ! Heureusement, les choses s’arrangent nettement dans les scènes du « passé » : même si il ne se passe pas grand chose, les deux acteurs sont assez touchants. Globalement, un avis assez mitigé, donc ; et pas franchement de quoi déplacer les foules.

Cinéma : « La raison du plus faible »


Le film a du mal à démarrer, il a du mal à finir, entre les deux … bof ! Moi, j’aime bien les films qui m’émeuvent, m’amusent, me dépaysent, m’instruisent, etc. Rien de tout ça ici, et c’est bien dommage ; mais quand c’est à 50 mètres de chez soi et pour 3 euros la séance, ça vaut le coup de tenter, non ?
J’ai quand même une interrogation : ça vous paraît normal qu’une industrie qui a pignon sur rue se fasse systématiquement payer en liquide, surtout quand la somme atteint le million d’euros ? Je reste perplexe …

Cinéma : « Rencontres à Elizabethtown »

L’affiche du film

Je suis sortie au bout de 20 minutes ; si vous tenez plus longtemps, vous pourrez toujours me raconter la suite … Maintenant que j’y pense, il me semble justement avoir lu quelque part qu’il fallait « supporter » les 20 premières minutes avant que le film ne devienne intéressant. Mais ce soir, je n’étais vraiment pas d’humeur à me laisser emm… plus longtemps.