Cinéma : « Retour à Cold Mountain »
Ca aurait pu … mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Je ne trouve pas les deux personnages principaux ni leur idylle vraiment crédibles. Y a pas que la montagne qui soit « cold » : je suis, moi aussi, restée assez froide ; en tout cas peu concernée … sauf par le personnage franchement décapant de Ruby, qui réveille un peu la deuxième partie du film. Comme quoi, il ne suffit pas d’un sujet historique, de bons acteurs et de belles images pour faire 2h30 de saga inoubliable.
Cinéma : « Un couple presque parfait »
A la lecture du synoptique, j’avais cru qu’il s’agissait d’une comédie légère, mais le sujet est plutôt dramatique. La situation n’est franchement pas banale, et le film se regarde sans déplaisir, même si il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Cinéma : « Bon voyage »
Ca décoiffe ! Pas le temps de souffler avec cette histoire complètement hilarante/délirante, truffée de rebondissements dans un contexte rarement évoqué. Pour passer une soirée-détente sans prise de tête, c’est un film idéal.
Cinéma : « Moi, César »
Un petit bijou de tendresse et d’humour tout en finesse. A déguster sans modération, de 7 à 77 ans.
Cinéma : « Le vieil homme et l’enfant »
Bof ! Franchement dommage que les personnages soient aussi caricaturaux ! Cette histoire d’un vieux pétainiste-anti-sémite qui héberge, pendant l’occupation, un enfant juif qu’il croit catholique méritait mieux … D’accord, le film affiche ses 40 ans, mais il a tout de même du mal à « passer ».
Cinéma : « Loin du paradis »
On s’y croirait : le film a été tourné il y a 5 ans, comme si l’on était encore dans les années cinquante. Tout en finesse, il évoque le quotidien d’une mère au foyer dans une petite ville de province américaine, confrontée au racisme et à l’homophobie de la société qui l’entoure. C’est pas bien drôle, et le film se termine assez tristement, mais il plein de tendresse et de justesse, et les 3 personnages principaux sont tout bonnement fabuleux. Vraiment un très bon film, au charme surrané, qui ne se laisse pas oublier facilement, tant les sujets traités restent malheureusement d’actualité.
Cinéma : « Très bien, merci »
Franchement, j’ai été déçue : ce type qui fait de la provoc à tout bout de champ, et semble prêt à dénoncer les dérives du système, finit par « se ranger » en appliquant les combines que – soit-disant – tout un chacun utilise au quotidien … Vous pouvez faire l’impasse sans regret.
Cinéma : « Grease »
En optimiste incorrigible que je suis, lorsque je commence à regarder un navet, je continue en me disant que ça va bien finir par s’arranger … et j’arriver à la fin en m’étant fait ch… pendant plus d’une heure ! Et ça n’a pas raté ! Si ces gens-là cherchaient à copier West Side Story, ils sont tombés complètement à côté de la plaque : pour parodier Brassens, rien n’est bon chez eux, y a tout à jeter … à la petite exception d’une des chansons pas trop mal, interprétée par une des rôles secondaires dont j’ai oublié le nom. Et si c’est ça l’ambiance d’un lycée américain (ou si ça l’était dans les années 70), je suis bien contente de n’avoir jamais connu ça ! En bref : un film à oublier au plus vite !
Cinéma : « Le déclin de l’empire américain »
N’ayant pas vu l’affiche avant de voir le film, je m’attendais à tout autre chose ! Les hommes parlent des femmes, les femmes parlent des hommes, la vie est belle pour ce groupe d’amis … jusqu’à ce que l’on apprenne tout à coup qui couche avec qui. La vraie vie, quoi ! De là à y voir un quelconque rapport avec l’empire américain ? … et son déclin ? A part le fait que les personnages sont tous des universitaires, un peu intellos, portés à discuter ce genre de sujet … lorsque hommes et femmes sont réunis. A part ça, j’ai passé un très bon moment, parce que c’est tout de même un film très fin et amusant.
Cinéma : « Into the wild »
Il a beau être tiré de faits tout ce qu’il y a de plus réels, j’ai trouvé ce film assez … surréaliste ! Je comprends que l’on puisse vouloir tout quitter, couper les ponts, partir à l’aventure, trouver une forme d’épanouissement à travailler « aux champs » avec des ouvriers agricoles plutôt que de poursuivre de « hautes études » avec une brillante carrière à la clé … mais je suis sidérée que l’on puisse ne serait-ce qu’envisager (mais peut-être que s’il y avait « vraiment » réfléchi, il ne l’aurait pas fait !) d’aller passer l’hiver seul en pleine nature en Alaska, sans aucune préparation technique / physique / psychologique, ni aucun équipement adapté, c’est du suicide pur et simple, non ? N’avoir pas pensé au chemin de retour en cas de montée (prévisible) des eaux, ni réfléchi à son alimentation … N’est pas Robinson Crusoë qui veut, et ça n’est certainement pas la société de consommation actuelle, celle qui vous dépose à votre porte et remplit quotidiennement votre assiette avec du « tout cuit » qui prépare à ce genre d’expérience ! Ca ne fait que conforter ce que l’ai pu lire à de nombreuses reprises dans des publications un peu spécialisées : la première chose à mettre dans une trousse de secours pour partir en pleine nature, c’est … votre tête ! N’oubliez quand même pas un couteau, de quoi allumer un feu, etc. mais sans bon sens et un minimum de réflexion et d’anticipation … restez au coin du feu à regarder le film et ne faites surtout pas comme lui !
