Cinéma : « Casque d’or »

Bon, d’accord, il n’est pas mal … mais de là à en faire un film-culte ? L’histoire m’a furieusement fait penser à celle de Tosca, l’opéra de Puccini, d’après une pièce de Victorien Sardou (pour ceux/celles qui n’auraient pas eu l’occasion de faire le lien, mon pseudo sur la quasi-totalité des forums sur lesquels j’interviens est justement tosca) ; vous savez, le coup du salaud qui ne recule devant aucune bassesse pour s’approprier la maîtresse de son adversaire. A part ça, j’ai été très surprise de réaliser que Reggiani était de la même génération que Simone Signoret ! A force de le voir, lui, en quadra sur ses pochettes de disques, et elle, la cinqu… soixantaine sonnée dans ses derniers films, je n’avais pas fait le rapprochement. En bref : je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer, et je ne regrette pas de l’avoir vu, mais … je m’attendais à mieux.

Cinéma : « Le candidat »

Je ne suis pas sûre d’avoir saisi toutes les subtilités (d’autant plus que, une fois encore, les paroles ne sont pas toujours suffisamment audibles et qu’aucun sous-titrage n’était disponible …), mais j’en ai compris suffisamment pour savoir que le milieu politique n’est pas un monde qui m’attire, loin de là ! Bon, d’accord, la piscine est tentante (mais pas avec les murs peints en rouge ! horreur !), mais elle ne suffirait pas à me faire changer d’avis. De toute manière, chez moi, il faudrait dynamiter la montagne pour en mettre une, alors autant oublier. Mais le film a suscité en moi un peu de compassion pour une certaine C.

Cinéma : « La cage aux folles »

Une comédie ni plus mauvaise, ni vraiement meilleure, que des milliers d’autres … mais ce qui fait la différence, c’est la prestation de Michel Serrault ! Je l’appréciais déjà beaucoup dans des rôles disons plus … conventionnels ; là, il est tout bonnement sensationnel de réalisme, sans jamais tomber dans l’outrance ou la caricature. Chapeau !

Cinéma : « Cuisine et dépendances »

Comme tout ce que fait l’équipe Jaoui-Bacri, scénario, situations, dialogues, jeu des acteurs sont absolument irréprochables. Un petit regret cependant : le côté huis-clos, un peu trop statique à mon goût (unité de temps, de lieu, etc.), qui convenait certainement fort bien à la pièce de théâtre originelle, mais ne tire pas vraiment profit des possibilités offertes par le cinéma.

Cinéma : « Circulez y a rien à voir »


Quand un flic est un vrai pousse-au-crime … Du coup, les escrocs paraissent tout à fait sympathiques, d’autant plus que Jane Birkin est très « classe » et fort séduisante dans ce rôle, face à un Michel Blanc (le flic hyper-ch…) à qui on voudrait balancer des baffes tout le temps ! Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas affaire à un scénario ordinaire, et que le film se regarde très bien.

Cinéma : « Au coeur du mensonge »

Un qui ne me laissera pas un souvenir impérissable … même si l’action est bien menée. Oh, je ne me suis pas ennuyée un seul instant, mais je ne retiens rien de vraiment bien attachant, et surtout pas certains des seconds rôles : l’écrivain, que j’ai trouvé « puant », et la commissaire, qui donne en permanence l’impression de soupçonner les plus « fragiles » … Au moins, j’ai vu un petit bout de l’intérieur et du chemin de ronde de la Tour Solidor : depuis une bonne quarantaine d’années que je connais Saint-Malo, je n’y avais mis les pieds !

Cinéma : « Ceux qui restent »


Préparez vos mouchoirs … parce que si, à aucun moment on ne voit ceux « qui partent », on voit et on vit au quotidien les émotions de ceux « qui restent », et ça n’est justement pas si facile que ça à vivre … J’ai toujours été intimement persuadée que les « plus à plaindre » (entre guillemets, bien évidemment) étaient ceux qui restaient, et ce film en est un témoignage poignant de la première à la dernière minute. A voir sans aucune réserve … mais de préférence un jour où vous n’avez pas déjà le moral en berne !

Cinéma : « Ca commence aujourd’hui »

J’ai eu un peu de mal à entrer dedans au début : le film est (dé)construit comme un documentaire, les scènes s’enchaînent sans scénario apparent … jusqu’au moment où l’on bascule dans le drame. Il devient alors difficile de ne pas sentir interpellé. Le film n’apporte aucune solution, mais il constitue un témoignage frappant. A voir sans hésitation.