Cinéma : « Vers le sud »

Impressions pas très claires car, finalement, je ne sais pas trop quoi penser – ni quoi dire – de ce film. En dépit du sujet – léger s’il en est – le contexte est plutôt assez dramatique. Les personnages qui paraissent le plus superficiel – voire carrément « peau de vache » – se révèlent être beaucoup moins « légers » qu’on aurait pu le penser au premier abord. Bref, les apparences se révèlent être très trompeuses et on en sait plus bien ce qui est bien/mal, qui est gentil/méchant, etc. Pour un film de divertissement, c’est un peu dérangeant … mais pas suffisamment pour que ça devienne un sujet à prendre vraiment au sérieux ; d’où un vague sentiment de malaise … il voulait peut-être dire quelque chose, mais quoi au juste ?

Cinéma : « Nelly et Mr Arnaud »

Manifestement, je n’ai pas du comprendre grand chose au film ! Lorsque le générique de fin est apparu, moi, j’attendais la suite … Ce n’est pas que le film soit désagréable, il est même plutôt bien … et Michel Serrault est toujours aussi bon, comme dans tous ses rôles d’ailleurs … C’est juste qu’on ne voit pas bien où est l’histoire … à moins que ce ne soit trop subtil pour moi.

Cinéma : « Le vent se lève »

Dur … et même très, très dur ! Il y a quelques mois, je trouvais difficilement soutenable le réalisme de certaines scènes de « Il faut sauver le soldat Ryan » ; dans celui-ci, c’est encore pire : la violence physique est moins … crue (peu d’hémoglobine en vue), mais elle est hyper-présente. Et s’y ajoute surtout la violence morale permanente subie par les différents personnages, qu’ils soient violentés ou harcelés par d’autres, ou qu’ils doivent se faire violence à eux-mêmes pour assumer les conséquences (fatales !) de leur engagement. Ca se passe en Irlande il y a presqu’un siècle ; mais en voyant ce film, je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec ce qu’a pu/du être la Résistance en France. Mieux vaut choisir un jour où l’on n’a pas trop le blues pour voir ce film, car il frappe sacrément fort ! Inoubliable …

Cinéma : « Maverick »

Absolument hilarant ! Je ne suis pourtant pas le moins du monde joueuse, de poker ou d’autre chose, mais voir tous ces « individus » (je ne peux pas dire ces mecs, puisqu’il y a une femme dans le lot !) fonctionner au bluf et au double jeu à tous les moments du jour et de la nuit, quelquefois autour d’une table de poker, mais le plus souvent dans n’importe quel autre situation, ça vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Et en plus, les images sont très belles, ce qui ne gâche rien !

Cinéma : « Un linceul n’a pas de poches »

J’ai franchement eu du mal à adhérer dès le début : les personnages me semblaient caricaturaux, le rythme hyper-rapide mais sans réelle consistence … au point que je me suis demandée si je n’allais pas stopper le DVD et aller me coucher : visionner ça pendant 2h15 me semblait sans intérêt, et je craignais de m’endormir avant la fin ! Puis, j’ai fini par me laisser prendre par le scénario, en me demandant comment tout ça allait finir … mal ! très mal, même ! Pour finir, c’est un film qui mérite tout à fait d’être vu, et même peut-être revu ; même s’il faut passer sur : 1) le début pas très convaincant 2) les aventures féminines du héros qui n’apportent franchement pas grand chose. En guise de conclusion, moi qui n’ai jamais réussi à lire un quotidien plus de 2 ou 3 jours d’affilée, je n’ai pas plus l’intention de m’y mettre, maintenant que j’ai pu voir comment s’élaborait la presse d’actualité !

Cinéma : « Le grand bleu »

J’ai cru un moment que je n’avais pas reçu le bon film : tout le début est en noir et blanc, et je ne m’y attendais pas du tout ! (je cherchais le bleu …) Difficile de rester insensible à un tel film lorsque l’on est soi-même attiré par la vie en pleine nature … sans pour autant avoir envie d’aller nager avec les dauphins ou danser avec les loups. Et la fascination du « toujours plus loin » m’a naturellement fait penser à un roman lu il y a quelque temps, dont les acteurs principaux étaient des alpinistes de l’extrême : il y avait toujours une autre voie à faire, un autre sommet à conquérir … et plus rien d’autre n’avait d’importance. L’individu ne finit-il pas par être complètement dépendant de cette recherche d’une soi-disant liberté ?

Cinéma : « La cage aux folles »

Une comédie ni plus mauvaise, ni vraiement meilleure, que des milliers d’autres … mais ce qui fait la différence, c’est la prestation de Michel Serrault ! Je l’appréciais déjà beaucoup dans des rôles disons plus … conventionnels ; là, il est tout bonnement sensationnel de réalisme, sans jamais tomber dans l’outrance ou la caricature. Chapeau !