Cinéma : « La vie des autres »

Un double hasard qui a fort bien fait les choses : j’avais ce DVD à la maison, et – sans vraiment savoir de quoi il s’agissait – je l’ai justement regardé ce soir, soit la veille de l’anniversaire de la chute du Mur. Pour me mettre dans l’ambiance du Berlin-Est de l’époque, on ne pouvait rêver mieux ! J’ai eu l’impression de revivre à nouveau l’histoire 20 ans plus tard ; mais, cette fois-ci, en ayant « participé » (façon de parler) à la vie « d’avant ». Un très bon film pour savoir, comprendre et se souvenir … peut-être moins déchirant que d’autres traitant de périodes plus anciennes (la Liste de Schindler pour l’holocauste, par exemple) ; mais sa proximité dans le temps (20 ans déjà … ou seulement) nous le rend d’autant plus proche. Difficile de rester indifférent : c’était presque hier, à quelques centaines de kilomètres de chez nous seulement…

Cinéma : « Vipère au poing »


Peut-être que je deviens de plus en plus difficile … mais là, je dis … Bof ! Oh, le film n’est pas mal ficelé ; c’est juste qu’il ne me touche pas. Ambiance pas très crédible ? Manque d’incarnation des personnages ? Toujours est-il que je ne suis pas convaincue, je ne me sens pas concernée, je ne ressens rien … En fait, d’être « simplement » spectateur m’emm… et je me sens pas acteur du tout là-dedans ! Ca m’a juste donné envie de connaître la suite de l’histoire (je ne résiste jamais à une sage) ; je vais vois si je trouve à la médiathèque les deux autres romans qui suivent celui-ci : La mort du petit cheval et Le cri de la chouette.

Cinéma : « Vincent, François, Paul et les autres »

Je me suis vraiment fait plaisir à regarder ce film, avec cette pléïade de très bons acteurs disparus (et pour certains, pas seulement) des écrans, à l’exception de Depardieu qui était encore bien jeunot à l’époque … Mais alors, quelle gymnastique intellectuelle ! Devoir se rappeler tout au long du film que Vincent = Yves (Montand), François = Michel (Piccoli), Paul = Serge (Reggiani), Jean = Gérard (Depardieu), Armand = Jacques (Richard) et Jacques = Umberto (Orsini). Le réalisateur n’aurait pas pu leur laisser leurs prénoms ?

Cinéma : « Vers le sud »

Impressions pas très claires car, finalement, je ne sais pas trop quoi penser – ni quoi dire – de ce film. En dépit du sujet – léger s’il en est – le contexte est plutôt assez dramatique. Les personnages qui paraissent le plus superficiel – voire carrément « peau de vache » – se révèlent être beaucoup moins « légers » qu’on aurait pu le penser au premier abord. Bref, les apparences se révèlent être très trompeuses et on en sait plus bien ce qui est bien/mal, qui est gentil/méchant, etc. Pour un film de divertissement, c’est un peu dérangeant … mais pas suffisamment pour que ça devienne un sujet à prendre vraiment au sérieux ; d’où un vague sentiment de malaise … il voulait peut-être dire quelque chose, mais quoi au juste ?

Cinéma : « Le vent se lève »

Dur … et même très, très dur ! Il y a quelques mois, je trouvais difficilement soutenable le réalisme de certaines scènes de « Il faut sauver le soldat Ryan » ; dans celui-ci, c’est encore pire : la violence physique est moins … crue (peu d’hémoglobine en vue), mais elle est hyper-présente. Et s’y ajoute surtout la violence morale permanente subie par les différents personnages, qu’ils soient violentés ou harcelés par d’autres, ou qu’ils doivent se faire violence à eux-mêmes pour assumer les conséquences (fatales !) de leur engagement. Ca se passe en Irlande il y a presqu’un siècle ; mais en voyant ce film, je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec ce qu’a pu/du être la Résistance en France. Mieux vaut choisir un jour où l’on n’a pas trop le blues pour voir ce film, car il frappe sacrément fort ! Inoubliable …

Cinéma : « Le viager »


Un petit bijou, « faites-moi confiance » (faut voir le film pour comprendre …) On ne s’ennuie pas une minute et, même si on s’attend au dénouement, le film est bourré d’inventions et de subtilités. On ne dirait pas qu’il a été tourné il y a plus de … 35 ans ! sauf que Claude Brasseur paraît bien jeune et que Gérard Depardieu est … un gamin !

Cinéma : « The virgin suicides »


Brrr … franchement pas gai ! La fin tragique m’a fait irrésistiblement penser à un film que j’avais beaucoup aimé il y a quelques années (désolée, je n’ai pas retrouvé le nom … il se terminait aussi par la « disparition » des 3 gamins, orchestrée par l’aîné). L’époque, le lieu, l’atmosphère sont complètement différents ici ; mais ce qui m’a surtout empêché « d’adhérer » vraiment, c’est le style du film : un récit, narré par l’un des observateurs, plus de 10 ans plus tard … ça n’en fait pas vraiment quelque chose de vivant ! Par contre, la bande sonore du film m’a beaucoup plu, au point que j’ai cherché à me la procurer … Las ! le disque de la bande originale ne reprend qu’une infime partie des morceaux que j’ai préférés ; voyons le bon côté des choses : j’ai économisé le prix d’un disque !

Cinéma : « Une vérité qui dérange »


Une sacrée leçon ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que le bonhomme (Al Gore) connaît son sujet (le réchauffement climatique, et tout ce qui va avec …), et qu’il en parle drôlement bien sans cesser une minute d’être à la fois pédagogue, humoristique et passionnant, et ce pendant toute la durée du film ! Difficile (voire impossible ?) de ne pas se sentir concerné(e/s) quand on est interpellé de la sorte. Bref, un film à voir absolument.

Cinéma : « Les virtuoses »


Sortez vos mouchoirs : ce film a beaucoup moins à voir avec la musique qu’avec les conséquences dramatiques de la fermeture d’une mine pour la population locale dont toute l’existence – y compris sur les plans personnel et familial – est conditionnée par son appartenance à l’entreprise. A titre personnel – en tant qu’ancien auditeur – j’ai été interpellée par la « mission de façade » confiée à la jeune consultante. Ce contexte pourri me rappelle d’ailleurs un autre film, dont j’ai oublié le nom, et qui évoquait le parcours d’un jeune embauché dans l’un des Big Five et son « évolution mentale » tout au long du parcours le menant au statut mirobolant de jeune associé … Pour en revenir aux Virtuoses, ça n’est pas bien gai, mais intéressant et bien mené. Le film mérite tout à fait le déplacement, ou une location de DVD.