Je suis rarement déçu par les interpétations de Redford, mais là, il est vraiment très, très impressionnant ! Il habite complètement le rôle de ce personnage hors du commun, un gradé de très haut rang condamné à plusieurs mois de prison militaire. C’est tout à fait fascinant de le voir, petit à petit, fédérer toute la population des détenus et … bon, il ne faut pas que je vous raconte tout ! Mais c’est un très bon film, un de ceux que je reverrai avec grand plaisir, alors même qu’il ne comporte ni beaux paysages, ni aventure ou romance quelconque … rien que des hommes prêts à se battre – et avec quels moyens ! – pour retrouver leur dignité. A voir, et à revoir sans modération.

N’ayant pas vu l’affiche avant de voir le film, je m’attendais à tout autre chose ! Les hommes parlent des femmes, les femmes parlent des hommes, la vie est belle pour ce groupe d’amis … jusqu’à ce que l’on apprenne tout à coup qui couche avec qui. La vraie vie, quoi ! De là à y voir un quelconque rapport avec l’empire américain ? … et son déclin ? A part le fait que les personnages sont tous des universitaires, un peu intellos, portés à discuter ce genre de sujet … lorsque hommes et femmes sont réunis. A part ça, j’ai passé un très bon moment, parce que c’est tout de même un film très fin et amusant.

Je ne sais pas trop quoi dire de ce film … Oh, les acteurs sont tous excellents, mais je me sens un peu partagée par rapport au « héros » de l’histoire : d’un côté, je suis sensible à son problème ; de l’autre, j’ai un peu de mal à comprendre qu’il veuille se rassurer sur sa virilité en essayant de se taper toutes les jeunettes qui passent à sa portée … Sa femme ne me paraît pas des plus compréhensives, mais je serais bien en peine de dire en quel état d’esprit on peut se trouver après 15 ans de vie commune ! Au final, disons que j’un trouvé ça distrayant … un peu … instructif … un peu aussi … et pas grand chose d’autre.

Un petit bijou d’émotion et d’humour tendre, à ne rater sous aucun prétexte. On savoure jusqu’au bout les retrouvailles à l’âge mur de ces deux anciens chenapans, amateurs et co-auteurs des niches les plus pendables. L’un peint, l’autre jardine, la situation aisée de l’un met en relief la petite retraite de l’autre, mais ils ont tant d’autres choses à partager …

Voilà un film qui réconcilie avec le cinéma ! D’après les informations trouvées sur Allo-Ciné (ma référence habituelle), le film est la première réalisation de Kevin Costner (il ne s’est pas raté !) et a raflé pas moins de 7 Oscars (il y a qui ont fait mieux ?). Tout est beau là-dedans : les paysages, les relations entre blancs et indiens, entre humains et animaux, hommes et femmes, etc. même si il y a quelques images quand même assez « crues » (c’est le cas de le dire !) de bidoche bien sanguinolente. Une belle réussite !

A se tordre de rire, un marine et une bonne soeur seuls sur une île déserte du Pacifique … Le film est franchement daté (c’est pas compliqué, il a mon âge !) même si les images restent belles. Pour les fans de Robert Mitchum et/ou Deborah Kerr. Une ligne du générique m’a toutefois étonnée : la musique est signée Georges Auric. J’avais beau savoir que ce compositeur du « Groupe des Six » avait écrit de la musique de films, je ne crois pas avoir déjà eu l’occasion d’en entendre … autrement qu’à la radio, bien sûr.

Ce film est un petit bijou, de la première scène à la dernière. Tout est bon, il n’y rien à jeter : les superbes images, les décors et costumes délicieusement suranés, les personnages, tous plus attachants les uns que les autres, avec chacun leurs petits travers, l’émotion toujours présente et la musique bien sûr. A ne surtout pas rater !

Une scène du film

Bien, mais je m’attendais à mieux ! Les critiques que j’avais lues évoquaient les superbes paysages et la musique géniale. Les paysages sont effectivement très beaux, mais on en voit très peu, car la majeure partie du film est tournée en ville. Et en ce qui concerne les casinos américains, je ne suis pas prête d’y mettre le bout d’un orteil après avoir vu à quoi ça pouvait ressembler ! Côté musique, ça n’est pas mal non plus, mais très loin de ce film que j’avais vu sur la vie (romancée ?) de Patsy Cline, qui m’avait d’ailleurs conduit à acheter un CD de cette chanteuse que j’écoute encore régulièrement. En fait, je crois bien que ce qui me fait le plus rager … c’est qu’il fait un temps magnifique et que je suis allée m’enfermer dans un cinéma au lieu d’aller randonner ; la faute aux prévions météo qui annonçaient des averses pour toute la journée.

L’affiche du film

Si je vous dis que ce qui m’a le plus interpellée … c’est l’histoire du tube dentifrice vide, vous comprendrez que ce film ne va pas me laisser un souvenir impérissable ! Entendons-nous bien : je ne fais pas une fixation sur le fait que mon tube dentifrice puisse être vidé par quelqu’un d’autre, mais l’incident m’a brutalement fait réaliser à quel point le domaine personnel de chacun pouvait être réduit (au-delà du supportable, en ce qui me concerne) dans un appartement où cohabitent plusieurs personnes. Je n’ai clairement plus l’habitude de ce genre de choses …
Sinon, pour ceux qui n’auraient pas les moyens ou la place d’installer leur sauna personnel, le film propose une alternative intéressante !

« Le Dernier Trappeur » (affiche du film)

J’ai été enthousiasmée par le film le « Dernier trappeur » de Nicolas Vanier (je l’ai vu 5 fois !) … au point que j’ai foncé chez Club Aventure pour réserver un séjour de 10 jours au Québec avec conduite de traîneau à chiens, camping sous tente traditionnelle de trappeur, pêche sous la glace, etc au programme.
Je vous donne rendez-vous à mon retour, fin février – début mars, pour un compte-rendu du voyage.
A suivre …