Là, par contre, y en avait quasiment pas !
Cette fois-ci, nous ne cherchions plus des vautours, mais … des baies sauvages en parcourant un sentier botanique sur le Causse Noir. Moi qui espérais découvrir plein de choses comestibles nouvelles, j’en ai été pour mes frais ! Les deux seuls trucs que nous avons trouvé à goûter ont été :
- les baies du cormier, qui sont hyper-acides, à moins de choisir des fruits très mûrs, pour ne pas dire quasiment blets ! et même comme ça, leur intérêt gustatif reste à prouver … pour moi en tout cas
- celle de l’alisier, très farineuses et presque fades … mieux vaut les laisser aux oiseaux !
Heureusement, le temps était au grand beau, et j’en ai profité pour « mitrailler » : le paysage typique du causse (comparez avec les photos du Sauveterre, prises le mois dernier) …
… les rochers ruiniformes de Montpellier-le-Vieux (Nîmes-le-Vieux, sur le Causse Méjean, c’était l’autre jour) …
… les Gorges de la Dourbie. Les Gorges du Tarn, elles, commencent plus loin, à partir de Millau ; tout au fond, dans le « V » du milieu, on distingue d’ailleurs la silhouette élégante du viaduc (cliquez sur la photo pour mieux le voir).
Et d’ailleurs, je ne suis même pas restée sur ma faim, car j’avais promis à un couple d’amis de leur apporter un échantillon issu d’une recette sur laquelle je venais de mettre la main ; donc, faute de baies, nous avons dégusté … un brownie absolument fabuleux, dont je vous donnerais la recette – promis, juré, craché – d’ici peu.