C’est quand ils veulent …

Trois semaines que la pose de la structure est terminée …

… le carrelage est arrivé lundi matin …

… le carreleur est venu déposer ce matin son matériel, et apportera du sable et du ciment cet après-midi.

Il veut démarrer au plus vite, d’ici la fin de la semaine si la pluie veut bien cesser. Mais il craint qu’il ne se mette à geler et, tant que la véranda n’est pas fermée, impossible de chauffer. Messieurs les poseurs, on n’attend plus que vous. Malheureusement, ça n’est pas nouveau. Moi qui pensais profiter de la véranda cet automne …

La preuve par six

En apparence, la même photo …

… avec les mêmes paramètres de prise de vue …
… sans aucune retouche, ni retraitement (hormis la conversion en JPEG et le redimensionnement pour la mise à ligne).
La différence (que je trouve d’ailleurs beaucoup moins sensible avec conversion / redimensionnement) …
… est simplement due à une position légèrement différente du filtre polarisant. Du coup, me voilà convaincue ; jusqu’ici, je n’avais pas trop pris le temps de faire de « vrais » essais, et n’avais pas trouvé de réelles différences … La mauvaise nouvelle ? C’est qu’au cours de cette balade, j’ai carrément perdu le filtre en question ! Il devait être mal vissé, j’avais l’appareil à l’épaule et je traversais d’un bon pas une pelouse d’altitude pleine d’airelles et de bruyères … lorsque j’ai voulu changer le filtre d’objectif, je l’ai cherché partout, mais il n’était plus là. J’ai essayé de retracer mes pas, suis même revenue sur les lieux demain, mais peine perdue. Il ne restait plus qu’à en commander un autre …

Un vrai régal !

Il ne se mange pas, mais il se déguste ce « Linux aux petits oignons » ! Personnellement, j’ai opté pour la version on-line et gratuite, que vous trouverez au départ de cette page, et je savoure avec délectation cette prose des plus pédagogiques qui se lit comme un roman. Linux démystifié, et expliqué dans un langage accessible et rigolo, que peut-on demander de mieux ? Depuis 2 jours que j’ai commencé ma lecture (le bouquin fait 526 pages quand même !) j’ai appris une tonne de choses (alors que j’utilise Linux depuis déjà un an) tout en m’amusant beaucoup.

Quelques extraits choisis … avec beaucoup de mal, car il y en a de la sorte sur toutes les pages :

Une partie de ces commandes peut être invoquée par les utilisateurs du « commun des mortels » du système. Mais pour la plupart, ces utilitaires représentent l’équivalent numérique d’une tronçonneuse. Dans les mains d’un expert, cela permet d’abattre de la besogne en un tour de main. Mettez un utilisateur lambda aux commandes, et attendez-vous à un massacre.

Il existe grosso modo trois façons de concevoir la cuisine. Prenons l’exemple d’un plat de lasagnes.
  1. Achetez une boîte de lasagnes congelées. Placez le contenu dans un four à micro-ondes et faites chauffer. Observez la transformation progressive du bloc de béton grisâtre en geyser de boue ocre en ébullition. Notez qu’à aucun moment de l’opération, le plat ne ressemble à l’illustration appétissante de l’emballage.
  2. Achetez les ingrédients nécessaires pour la préparation d’un plat de lasagnes. Faites vos emplettes au marché et aux petits commerces du quartier, en dédaignant les supermarchés. Pour quatre personnes, … (etc. j’ai abrégé car le paragraphe est long)
  3. Inscrivez-vous à la Faculté des sciences et faites des études de biochimie alimentaire. Découvrez et apprenez par coeur la composition moléculaire de quelques milliers d’aliments. Au bout de deux ans à peine, vous serez en mesure d’évaluer le pH d’une sauce tomate et cinq ans d’études suffiront pour vous permettre d’entreprendre la modélisation moléculaire d’un plat de lasagnes alla bolognese.

La version imprimée (526 p., 1.200 g) offre une série d’avantages par rapport à la version en ligne :

  • Le livre peut servir de cale à la porte de la terrasse les jours de Mistral.
  • On peut asseoir les enfants dessus à table.
  • C’est l’objet idéal pour les interrogatoires musclés.

J’espère vous avoir convaincu d’aller jeter au moins un coup d’oeil à l’avant-propos. Mais attention, je vous aurais prévenu : c’est votre premier pas vers Linux, et vous n’aurez peut-être pas envie de faire marche arrière …

Cinéma : « Les petits mouchoirs »

‎ »Ca fera du bien à ton corps ! » C’est peut-être une petite phrase qui restera …
Mais le film est bien plus que ça, explorant sans complaisance les relations souvent difficiles entre ami(e)s. De belles chansons, ce qui n’est pas pour me déplaire non plus (malheureusement, la BO n’est pas encore disponible). Un petit conseil : n’oubliez pas votre mouchoir, je n’étais pas la seule dans la salle à avoir la larme à l’oeil.

Avec les loups

Je reviens plutôt mal à l’aise de cette visite au Parc des Loups du Gévaudan. Certes, j’en sais un peu plus sur ce bel animal, et j’en ai eu le plaisir d’en voir un certain nombre …


… mais je suis bien triste de les avoir découverts si apathiques. D’accord, c’était le milieu de journée et il faisait plutôt chaud, donc ils cherchaient à se reposer à l’ombre. Et ils avaient été nourris la veille au soir (nourrissage 3 fois par semaine, les lundi, mercredi et vendredi) et étaient donc très calmes.

Mais je suis surtout gênée de les voir appâtés avec quelques bouts de viande et des croquettes (!!!) pour qu’ils viennent se montrer aux visiteurs (jusqu’à 6 fois par jour en été !).

Parqués dans des enclos somme toute assez petits, ces animaux sont totalement dépendants de l’homme pour leur subsistance ; ils n’ont plus de sauvage que le nom, et seraient bien incapables de se débrouiller en pleine nature.

Tous sont d’ailleurs nés en captivité, et destinés à y rester leur vie durant. J’en viens à me demander quel est réellement l’intérêt d’élever ces superbes bêtes en cage … La sauvegarde de l’espèce ? Sans perspective de réintroduction (comme pour les Chevaux de Przewalrski, par exemple), je n’en comprends pas bien la raison … Même les Bisons d’Europe m’avaient moins dérangée ; ils sont eux aussi captifs et nourris par l’homme, mais m’ont nettement moins donné l’impression d’être « domestiqués ». J’en viens à me demander si on ne les garde pas … simplement pour les montrer aux visiteurs, pour éduquer le public, le convaincre que le loup est un animal beau et gentil qui ne s’attaque pas à l’homme, et qu’il n’y a pas lieu de s’opposer à sa réinstallation naturelle. Bref, on en montre quelques exemplaires en cage, pour que ceux qui sont en liberté puissent continuer à vivre ? Pour moi, ça ne passe pas …

Tiens, je préfère aller voir l’enclos des cerfs juste à côté. Eux aussi sont derrière un grillage, mais ils ont plutôt tendance à s’éloigner du visiteur qui vient les « mater » ; et si on leur ouvre les grilles, je suis bien certaine qu’ils sauront se débrouiller une fois libres.

On commence à avoir une petite idée …

Difficile de s’y retrouver dans tous ces profils qui – vus de ma fenêtre – se ressemblent à peu près tous. Mais je pouvais au moins dire que la couleur était bien celle que j’avais choisie …

La mise en place « à blanc » a rapidement permis de visualiser l’emplacement et le volume réels de la véranda …

… ainsi que sa hauteur, assez impressionnante vue de la cour, même pour les poseurs qui en ont manifestement vu d’autres.

La fixation « pour de vrai » est, par contre, beaucoup plus longue ; surtout dans une maison où rien n’est d’équerre, et chaque trou doit être percé pour que la vis correspondante ne tombe pas … entre deux pierres de la façade ! Il faut en outre monter le tout sur cales, pour laisser l’espace nécessaire à la chape et au carrelage …

Après deux jours de boulot, le cadre est posé, mais pas encore les chevrons et autres traverses, renforts, etc. destinés à recevoir les verres du toit. La porte doit encore être inversée pour s’ouvrir sur l’extérieur, l’oscillant-battant destiné à assurer la ventilation en partie haute doit retourner en atelier pour se faire rétrécir …

Bref, il y a de quoi faire pour deux journées encore avant que les cotes finales ne puissent être relevées pour la commande des verres de la toiture. Délai estimé : entre 2 … et 5 ou 6 semaines ! Dans l’intervalle, le maçon interviendra pour combler tous les interstices entre murs et profils, et poser la fenêtre du petit passage derrière la maison. Avec un peu de veine, le carreleur trouvera peut-être le temps de venir s’occuper du sol avant que les températures ne baissent de trop.
La suite … au prochain épisode !

Maintenant, je sais !

J’avais déjà eu un petit aperçu de la manière dont on peut façonner de grosses jarres à l’unité, avec la technique de la poterie à la corde, mais j’étais toujours dans l’expectative en ce qui concerne les grands vases d’Anduze, qui ornent tant de nos terrasses, mais aussi les jardins … du château de Versailles (je ne suis pas allée vérifier). A l’occasion des journées du patrimoine, je suis donc allée à la découverte des ateliers des Enfants du Boisset, en commençant par l’un des grands bâtiments où s’alignent les rangées de moules en plâtre …

… dans lesquels sont calibrés chaque vase et son pied. Depuis le départ à la retraite du dernier tourneur « tout à la main », il y 30 ans, l’ouvrier dispose d’une machine qui tourne la terre à l’intérieur du moule en plâtre et donne sa forme de base au vase.

Pied et corps sont ensuite assemblés manuellement …

… décorés par applique de macarons et guirlandes préalablement embossés …

… recouverts d’une engobe, servant de sous-couche aux oxydes métalliques qui se transformeront en couleurs à la cuisson …

… et mis à sécher pendant plusieurs jours avant cuisson.

Le « petit » four, qui sert à la cuisson des pièces petites et moyennes, dans lequel mon salon doit pouvoir tenir !

Dans le grand four, on fait carrément rentrer des chariots complets des plus grands vases.

Toutes les photos commentées de la visite sont publiées dans cette rubrique de ma galerie.

Vous n’avez pas peur ?

Non, je n’ai pas peur d’être attaquée par les sangliers … sauf que, si chaque personne rencontrée me pose cette question, si je manque de faire faire une crise cardiaque à deux joggers en surgissant des buissons 30 mètres derrière eux (j’avais bivouaqué sous les arbres à quelques mètres en retrait du sentier), inévitablement, ça finit par « imprimer ». Tout de même, en 4 jours et un peu plus de 60 kilomètres, je n’ai pas vu ne serait-ce que la queue d’un sanglier ; par contre, du monde, j’en ai vu ! Des micro-fourmis rouges aussi, d’ailleurs, qui se sont invitées à ma dernière pause-déjeuner. Même que je me suis assez vite mise en petite tenue pour secouer vigoureusement mes vêtements et essayer de me débarrasser au plus vite de cette engeance ; je ne sais pas d’où sortaient ces bestioles de 2mm de long, mais elles pullulaient et ne voulaient pas lâcher prise !

A l’exception de ce petit désagrément, j’ai eu plaisir à retrouver des sensations un peu oubliées depuis … près de deux ans et demi déjà : marcher la journée à mon rythme (mais avec un sac bien lourd) sans trop me préoccuper de la distance parcourue, chercher un lieu de bivouac convenable (pour les adeptes du hamac, le choix est vaste), trouver de l’eau (la principale préoccupation quotidienne – un grand merci au groupe de chasseurs rencontrés au col de l’Uglas qui m’ont dépannée de 4 litres), m’endormir aux bruits de la nature, me réveiller à la lumière du soleil levant (et au bruit de sabots … de cervidés ? qui détalaient), apprécier de trouver un point d’eau (un seul en 4 jours de canicule !) pour faire un brin de toilette.

Les premiers jours ont tout de même été durs, et je me suis même demandée si j’avais encore l’âge de ce genre d’équipée. D’autant plus que mon GPS s’obstinait à m’annoncer 8 kms de retard sur ce que je pensais avoir parcouru. La question m’inquiétait d’autant plus que je ne voyais pas d’où pouvait venir l’erreur, et que je craignais qu’elle n’impacte plusieurs tronçons du parcours ; allais-je pouvoir faire le tour en 4 jours comme prévu ? ou me faudrait-il une journée de plus ?

Ca n’est que le dernier jour que j’ai compris mon erreur : comme certains avancent leur réveil pour ne pas être en retard, j’avais tout simplement … avancé mon point de départ/arrivée de plusieurs kilomètres, mais par inadvertance ! Du coup, la dernière étape qui est toujours une des plus agréables (ça descend beaucoup plus que ça ne monte, le sac n’a jamais été aussi léger, bientôt la douche, etc.) s’est arithmétiquement trouvée diminuée de 8 kilomètres, et c’est à 14h30 sonnantes (à l’église du village) que j’ai finalement déposé le sac à dos dans le coffre et troqué avec soulagement mes chaussures de marche contre mes Crocs bien confortables.

A part ça, l’appareil photo n’aura pas beaucoup servi : la prochaine fois, réflex et zoom resteront à la maison, et je n’emporterai que le petit compact à toute épreuve. Dans ce genre de balade, mes neurones sont très basiquement préoccupés de mes pieds, mon dos, la recherche d’eau ou du prochain bivouac, et pas d’histoire de cadrage ou d’exposition ; sans compter que 15 à 20 kilos dans le dos ne prédisposent pas aux acrobaties souvent nécessaires à une bonne prise de vue. Le même raisonnement s’applique à la boîte d’aquarelles et le carnet de croquis qui l’accompagne …

Ces « accessoires » seront désormais cantonés aux randonnées « hébergées », pour lesquelles j’ai moins de problèmes de logistique à gérer, moins de poids à transporter … et plus de temps à consacrer à des considérations « artistiques ».

Une exception notable tout de même : pour le stage photo en montagne du week-end prochain, j’emporte le réflex, le téléobjectif, et même le trépied !

Ah ! J’oubliais … pour les curieux, il s’agissait du Tour du Galeizon, au départ de Cendras.

Plus jamais ça !

Un si beau clair de lune … et en faire ça !!!
Du coup, ça m’a décidée … ce ratage, et aussi un peu le stage avec Seb qui approche à grands pas. Ca faisait pourtant des lustres que je me répétais : c’est cher, c’est lourd et encombrant, je ne m’en servirai jamais, etc. Bref, je n’étais vraiment pas prête à sauter le pas … jusqu’à ce qu’un petite recherche sur le web m’amène sur cette page, et sur la ribambelle d’avis élogieux d’acheteurs plus que satisfaits. Du coup, je me suis dit que pour moins de 30 euros (+ les frais de port quand même, et attention, ce site ajoute une « garantie or » payante sans prévenir !), je ne prenais pas beaucoup de risques. Et le fait est que, après avoir déballé la chose, je suis franchement bluffée : certes, ça reste du plastoc, mais qu’est-ce que c’est bien fichu ! Des réglages dans tous les sens, hyper-stable, rapide à mettre en place, léger et pratique à transporter avec sa sacoche en bandoulière … je ne le traînerai peut-être pas partout en randonnée, mais c’est sûr, il restera à disposition en permanence dans un petit coin du coffre. De quoi il s’agit ? Voyez vous-même :

Le temps que la poussière retombe …

Petit répit du week-end, et sans doute un peu plus car je ne connais pas encore la date d’intervention de l’équipe de menuisiers qui va venir poser les profils de la véranda ; mais les maçons ont terminé la partie infrastructure. Après la reconstruction du mur de bancel qui domine la terrasse (de fait, c’est un chemin – très embroussaillé – qui passe là-haut) …

… il a fallu ériger la paroi sur laquelle va s’appuyer un des côtés de la véranda …


… terminé par un enduit bien granuleux sur lequel les (futures) plantes grimpantes n’auront pas de mal à s’installer.

Sous l’arche de l’escalier, le portillon de bois tout déglingué a fait place à une ouverture qui va recevoir une fenêtre ; ce qui permettra à la fois d’éclairer (orientation est, qui permet d’avoir le soleil du matin) ce petit coin sombre, tout en offrant une source d’aération non négligeable pour la véranda (c’est un vrai entonnoir de vent, derrière la maison !)

Désormais, pour passer derrière la maison, il faudra soit passer par le cellier réalisé l’an dernier, soit enjamber la fenêtre … ou faire le tour du pâté de maisons. A suivre …