Cinéma : « Les petits mouchoirs »

‎ »Ca fera du bien à ton corps ! » C’est peut-être une petite phrase qui restera …
Mais le film est bien plus que ça, explorant sans complaisance les relations souvent difficiles entre ami(e)s. De belles chansons, ce qui n’est pas pour me déplaire non plus (malheureusement, la BO n’est pas encore disponible). Un petit conseil : n’oubliez pas votre mouchoir, je n’étais pas la seule dans la salle à avoir la larme à l’oeil.

Cinéma : « Patton »

Film un peu long, mais il m’a permis de savoir enfin qui était ce personnage dont je ne connaissais que le nom (d’une avenue de Rennes où j’ai travaillé il y a fort longtemps !) et qui ne paraissait pas avoir laissé une grande trace dans l’Histoire (le ‘H’ est volontaire …) Son parcours illustre bien à quel point les personnalités qui sortent de l’ordinaire et sont capables de mener des missions d’envergure sont recherchées en temps de crises, mais deviennent persona non grata quand arrive l’heure de la négociation et des compromis(sions ?) Ca me rappelle étrangement certaine situation …

Cinéma : « Le peuple migrateur »

Même si je n’ai jamais éprouvé les tentations d’Icare (je suis tellement bien les pieds sur terre, ou à patauger dans quelques dizaines de centimètres d’eau …), je reste complètement époustouflée par la beauté de ce film : voir les oiseaux en vol d’aussi près, dans des paysages fabuleux aux quatre coins du globe (les réalisateurs ont suivi de nombreux oiseaux dans leur migration), assister aux parades nuptiales, observer le coucou à peine né (il n’a pas encore une seule plume sur le corps) éjecter du nid l’oeuf d’un faux-frère, c’est tout bonnement à ne pas rater ! D’autant plus que la version DVD permet de visionner le film en plusieurs versions : avec/sans commentaire, avec/sans interactivité (fiches signalétiques, cartes, interviews annexes). Bref, j’avais aimé La marche de l’empereur, mais là, j’ai adoré. Et si vous n’êtes pas encore convaincu, jetez donc un petit coup à la bande-annonce ci-dessous :

Cinéma : « La prisonnière du désert »

Je suis sûre d’avoir déjà vu ce film il n’y a pas bien longtemps, mais je n’en retrouve trace, ni dans ce blog, ni même sur mon compte Glowria (j’aurais pu oublier de parler …) ; il y un mystère là-dessous. Quoiqu’il en soit, c’est un film qui se regarde (John Ford + John Wayne, ça ne se refuse pas), même si je trouve qu’il a quand même un peu vieilli (mais peut-être que le fait de l’avoir vu 2 fois en peu de temps m’influence un peu). Les images sont belles, le rythme est bon, les situations font un peu cliché, et les bons sentiments … m’agacent un peu.

Cinéma : « Philadelphia »


Préparez vos mouchoirs … non pas qu’il s’agisse d’un mélo, mais il est difficile de ne pas être pris aux tripes par la lutte de ce jeune avocat plein d’avenir, victime du sida à l’époque où on ne connaissait encore la maladie que sous le nom de « gale des homosexuels ». On ne peut qu’espérer que ce genre de situation appartienne définitivement au passé, mais qui peut, en son âme et conscience, affirmer qu’il ne sera pas lui/elle aussi sujet à de telles réactions de peur et de dégoût ? Un film bouleversant, et qui donne sacrément à réfléchir …

Cinéma : « Prête-moi ta main »


Un des grands charmes de cette comédie sans prétention, c’est que la plupart des situations et divers gags sont tout à fait inédits et ne ressemblent à rien de connu. Du coup, on se laisse emporter par l’action (pleine de rebondissements) et le double-jeu (avec la famille versus dans l’intimité) des deux personnages principaux. Bien évidemment, tout est bien qui finit bien, mais c’est une comédie, n’est-ce-pas ?

Cinéma : « All the pretty horses »

Là-dedans, il n’y que les chevaux et les paysages qui soient « pretty ». Le reste ne vaut franchement pas le déplacement : un scénario fait de bout d’histoires sans relations apparentes (le gamin en fuite, l’histoire d’amour avec la fille du propriétaire, l’arrestation par la police mexicaine), rempli de clichés : policier qui se transforme en justicier (parce que la peine de mort n’existe pas), femmes qui n’ont que l’honneur (quand elle le perdent, il ne leur reste plus rien, et tout à l’avenant. Paru en France sous le titre De si jolis chevaux si vous tenez vraiment à le voir quand même.

Cinéma : « La pianiste »

Ne me demandez pas comment se termine le film ; je ne suis pas allée au bout ! Je ne crois pas être particulièrement bégueule, mais la perversion portée à ce point-là me répugne. Et la « marier » avec la musique me paraît tout ce qu’il y a plus obscène. Pour de très bons films mettant en scène l’univers intime de pianistes, je vous renvoie à Le Pianiste (ne pas confondre !!! pour la première fois de ma vie, j’ai vu la quasi-totalité d’une salle applaudir à la fin d’un film) ou De battre mon coeur s’est arrêté. On peut tout de même être artiste, avec une sensibilité exacerbée, sans pouvoir autant sombrer dans la démence, non ?

Cinéma : « Le petit lieutenant »

L’affiche du film

Je pensais aller randonner du côté des Morins, cet après-midi, mais les cheminots en ont décidé autrement … Je suis donc allée voir « Le petit lieutenant », dont la bande d’annonce m’avait bien plu. En vrac, ce que j’ai retenu du film :

  • tous les personnages sont fantastiques, mais je n’ai pas pour autant vraiment été « prise » par l’histoire ; je me suis d’ailleurs assez rapidement mélangé les pinceaux entre les différents noms/prénoms russes/polonais, et je n’arrivais plus à me rappeler qui était qui.
  • j’ai trouvé très folklorique la cérémonie de choix des postes à Canne Ecluse : ça se passe encore vraiment comme ça ? (normalement, quelqu’un que je connais bien devrait être en mesure de répondre à cette question …)
  • je n’ai pas bien compris comment une tripotée de flics armés de pied en cap peut investir un hôtel, et « presque » laisser filer le criminel … par la fenêtre de sa chambre !
  • à chaque scène dans laquelle il apparaissait, j’ai été frappée par la ressemblance de Jacques Perrin avec ce « voileux rochelais » de ma connaissance : pas le même âge, ni la même corpulence, ni la même couleur de cheveux, mais que les expressions du visage étaient semblables !