Un an de reflex

Histoire de marquer d’une pierre blanche mon premier stage photo avec Aguila, un livre de près de 200 photos qui retracent mes expériences et tâtonnements « d’avant stage ».

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En espérant avoir de bien meilleurs clichés à mettre dans le prochain bouquin.
A suivre …

Joindre l’agréable à l’utile …

C’est ce que nous proposait l’antenne de Terre des Enfants Gard en nous conviant au temple méthodiste d’Anduze ce dimanche, à un très beau concert de Noël, dont la recette était intégralement destinée à supporter son action en faveur de Madagascar. Le temple était d’ailleurs bien plein (tribunes comprises) comme l’a d’ailleurs fait remarquer un peu ironiquement le pasteur : « le temple est plus rempli que le dimanche matin ».

La « troupe » de chanteurs et d’instrumentistes était organisée de mains de maîtres par Estelle et Bruno (quelle fantastique voix de baryton-basse !) …

… et nous a donné à entendre une succession de pièces variées, tant vocales qu’instrumentales …


… couvrant toute la palette de « notre » musique occidentale, d’un chant traditionnel du XVè siècle, à une mélodie d’Aaron Copland, en passant par Johann-Sebastian Bach, Claudio Monteverdi, Arthur Honegger et même Claude Bolling.

Au total, près de deux heures de musique de très bonne facture, ce qui représente un sacré challenge (je parle d’expérience !) pour des amateurs qui n’ont l’occasion de se produire ainsi …

… en solistes qu’à une poignée d’occasions dans l’année.

La soirée s’est terminée, aux regrets de tous, je pense, avec deux chants de Noël en commun avec l’assemblée, qu’il a d’ailleurs fallu bisser.

Comme ça devient l’habitude, le reflex était de sortie (avec flash, malheureusement, mais il n’était pas possible de s’en passer), et vous retrouverez toutes les photos du concert dans cet album de ma galerie.

J’ai fini par franchir le pas …

Je ne sais plus bien ce qui m’a fait hésiter si longtemps … ça faisait peut-être « trop luxe ». Mais avec plus de 17.000 photos en magasin, le passage au RAW qui s’accompagne de possibilités étendues de retouches au moment du « développement », l’utilisation de la PAO pour créer des livres photos, la surface de travail et la qualité de visualisation offertes par un grand écran prennent tout leur sens … surtout lorsque l’on travaille sur un portable, même s’il est « grand ».

Quant aux possibilités offertes par le « dual-screen », je vous laisse juger sur pièces :

C’est quand même drôlement pratique et confortable pour travailler ! Et la petite merveille en question, retenue après avoir consulté moults avis très positifs d’internautes sur des sites divers et variés, ne m’a coûté qu’à peine 150 euros, port inclus. Ca aurait été dommage de m’en priver … d’ailleurs, je ne peux déjà plus m’en passer !
PS : je l’ai acheté sur RueDuCommerce, avec une réduction.

De l’aube au crépuscule

Pas trop fraîche, ce matin, lorsque le réveil a sonné à 5h30 (cette fois-ci, je n’avais pas oublié de mettre l’alarme sur ON). Le temps de finaliser quelques préparatifs, de préparer un thermos de thé … et le thermomètre de la voiture m’a vite mise dans le bain : -6°C ! Combien allait-il faire là-haut, sur la Can de l’Hospitalet ?

J’ai vite vu : -11°C, avec un « chill factor » supplémentaire dû au vent, on ne devait pas être loin des -20° à -25°C en température ressentie. Malgré gants, bonnet, chaussettes, etc. je me suis bien pelée et, en attendant le lever du soleil, je me suis « repliée » plusieurs fois dans la voiture, pour tenter de me réchauffer un peu avec du thé bouillant et le chauffage à fond. Mais le jeu en valait la chandelle (même si je penserai à sortir l’équipement « très grands froids » pour la prochaine occasion), la lumière était bien belle …

… le vent balayait la neige sur la route, présageant de futures belles congères.

Quelques arrêts sur la route du retour, en particulier en quittant le plateau …

… ce qui a permis de beaux clichés, un peu plus à l’abri.

Mais la froidure du matin ne m’avait apparemment pas suffi, puisque j’ai remis ça pour le coucher du soleil. Au départ de la maison, vers 15h30, il ne faisait que -1°C, presque chaud ! Par contre, la montée au col de l’Espinasse s’est révélée plutôt … glissante. Surtout, j’ai bien cru que je ne pourrais aller au-delà ; lorsque j’ai entamé la petite montée vers Aire-de-Côte, la bien nommée (et avec un panneau « Route enneigée), la voiture patinait tellement que je suis redescendue en marche arrière jusqu’au col, presque décidée à renoncer. Mais après avoir vu deux voitures « ordinaires » (pas des 4×4) de chasseurs réussir à passer, j’ai retenté l’expérience en prenant un peu d’élan … j’ai même poursuivi jusqu’au gîte, histoire de faire demi-tour sur un terrain à peu près dégagé avant de venir me garer sur la ligne de crête : je n’avais pas trop envie de me lancer dans des manoeuvres hasardeuses après la nuit tombée.

Par rapport au matin, il faisait nettement moins froid et il n’y avait pas de vent. J’ai pu en profiter pour mitrailler tout mon saoûl, mais la lumière était tout de même moins belle qu’au soleil levant …

… sauf à la toute fin …

… juste avant que je ne décide de (re)plier bagages et trépied …

… pour redescendre, à 30 à l’heure (ça ne m’arrive pas souvent) vers des lieux un peu plus hospitaliers.

Contente de moi !

J’étais partie pour créer mon premier livre chez Photoways, que je pratique depuis plusieurs années pour produire mon agenda personnalisé. Mais un de mes camarades stagiaires d’Aguila m’ayant fortement recommandé la qualité et le professionalisme de Blurb, j’ai voulu tenter l’expérience. C’était pas gagné d’avance … le fournisseur propose 3 formules différentes pour créer un livre photos :

  • la création en ligne avec l’outil Bookify : franchement trop basique à mon goût ; j’avais vraiment envie de pouvoir mettre en valeur mes photos de manière personnalisée
  • la préparation « à domicile » avec le logiciel téléchargeable BookSmart, qui aurait vraisemblablement pu répondre à mes besoins, sauf que … il n’existe qu’en versions Windows, Apple et … rien d’autre ! Ayant migré sous Linux il y a plus d’un an, il me fallait donc trouver autre chose
  • la formule « du PDF au livre » qui permet de préparer ses pages et sa couverture de livre dans un outil de PAO personnel, avant de le transférer en format .pdf respectant des normes techniques fort strictes. Blurb propose gentiment des modèles tout prêts, correspondant aux différents formats de livres et couvertures disponibles … sauf que les dits modèles existent pour les utilisateurs du logiciel de PAO InDesign, qui tourne … sous Windows ou Mac seulement ! Bien sûr, rien n’interdit d’utiliser un autre logiciel de PAO, à condition qu’il puisse fournir le format requis en sortie. Remarquez que je n’ai pas eu à chercher longtemps : Scribus est « le » logiciel libre de PAO seul susceptible de concurrencer InDesign, donc c’était lui ou rien. Reste que je n’avais jamais touché un logiciel de PAO de ma vie, n’avait jamais entendu parler de PDF/X-3, avait toujours reculé à la simple idée de manipuler un fichier .icc de profil colorimétrique … Je n’étais pas au bout de mes peines !

Sur les conseils du fournisseur (ils n’ont pas l’air d’être très habitués aux clients du « libre »), j’ai commencé par tester avec un petit livre que « rien ne m’obligeait à commander », l’idée étant déjà d’arriver à produire les fichiers, et à leur faire passer les contrôles techniques draconiens de l’imprimeur. Et bien, je n’en reviens encore pas : les premiers fichiers que j’ai réussi à charger ont été validés dès le premier passage. C’est vrai, il y a eu pas mal de tâtonnements, de recherches sur le web, de questions sur divers forums ; mais le résultat a passé les contrôles sans coup férir ! Et je trouve même le résultat tellement sympa (et le prix raisonnable) que je me suis commandé le bouquin, avant de passer à la création d’un « vrai », celui dans lequel je vais regrouper mes meilleurs clichés d’une année de tâtonnements avec le réflex, l’année « pré-stage » Aguila. Si ça vous tente, je vous laisse découvrir mon premier opus, 36 pages en 18 x 18 cm ; pas de fioriture, juste une présentation semblable sur chaque page et un fond de couleur choisi pour mettre en valeur une série complète de photos prises lors d’un week-end sur le lac Salagou.

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Une promenade inhabituelle

Ca n’est pas tous les jours que je descends à la « capitale » … même quand il ne s’agit que de celle du département ! Mais j’ai profité de quelques courses à faire dans les grandes surfaces de la « banlieue » pour revenir flâner un peu dans les rues de Nîmes.

Le temps n’était pas des plus engageants, et le reflex était resté dans le coffre de la voiture (c’est quand même encombrant ce truc, même un appareil d’amateur).

Mais j’avais dans mon sac le petit compact étanche, acheté pour les sorties kayak, et j’ai décidé de « mitrailler » un peu, histoire de faire un peu de repérage pour une meilleure occasion.

J’avais oublié les inconvénients du manque de viseur (franchement pas pratique, ni précis), du zoom motorisé (un peu plus, non un peu moins, là c’est trop … aargh !) et du tout automatique (et comment je fais pour régler ma profondeur de champ ?) …

… mais bon, j’ai essayé de faire avec, ou plutôt sans ! Après la Maison Carrée sous toutes les coutures (pas exactement, parce qu’elle était cernée d’échafaudages !), je suis passée devant l’église Saint Paul …

… ai contemplé quelques belles façades majestueuses …


… avant d’atteindre les Arènes.

Je suis ensuite revenue par les rues piétonnes, découvrant au passage quelques enseignes …

… qui ne m’ont pas vraiment dépaysée par rapport à mon ancien quartier parisien !

Finalement, cette petite sortie urbaine ne m’a pas déplu … au point que je me demande si je ne vais pas y retourner un fin d’après-midi de décembre, histoire de tirer le portrait aux rues décorées pour les fêtes. D’ailleurs, j’y pense … il y aussi les jardins de la Fontaine, que je ne suis pas encore allée voir !

De la théorie à la pratique

Je n’ai pas (encore) le plaisir de connaître Cécile, Séverine et Richard, les fondateurs d’Aguila, et auteurs avertis de « Photographie de voyage ». Mais le bouquin figurait en bonne place dans la bibliothèque du gîte où nous étions basés pour ce stage photo sur l’Aubrac et, après l’avoir longuement parcouru, je m’étais promis d’en faire l’acquisition au plus vite.

Aussitôt rentrée, aussitôt fait. Et aussitôt reçu, aussitôt dévoré ! Pour moi qui n’avais eu accès, jusqu’ici, qu’à de l’information bien rédigée, mais qui restait somme toute assez théorique, ce bouquin offre les compléments indispensables issus de l’expérience de terrain de photographes on the move. Je comprends mieux maintenant quand/comment/pourquoi opter pour une mise au point particulière, utiliser mon trépied ou affiner l’exposition. Même si beaucoup de concepts ne m’étaient pas étrangers, je ne savais pas forcément comment les mettre en pratique dans le contexte de la photographie d’extérieur et/ou de voyage, et ce petit guide pratique a répondu à pas mal de mes interrogations. Petit aperçu du sommaire :

  1. Préparer son voyage
  2. Préparer son matériel photo
  3. Sur place : adopter les bons réflexes
  4. Composer ses images
  5. La mesure de la lumière
  6. Maîtriser le net et le flou
  7. Astuces de terrain
  8. Le retour

soit 167 pages de conseils éminement pratiques, rédigés dans un langage très clair, et émaillés de belles photos de voyages à travers le monde.
« Photographie de voyage, guide pratique », par Cécile Domens, Richard Fasseur et Séverine Lacroix, aux Edition VM.

Les choses bougent !

En revenant d’Aubrac dimanche soir, j’ai constaté que le carreleur avait posé le carrelage de la terrasse en mon absence.

Ce matin, les poseurs de la véranda ont débarqué en force …

… et ils ont réussi à terminer ce soir la pose de la toiture. Rude boulot, car il fallait échafauder pour hisser et mettre en place 15 lourds panneaux de verre (32 mm d’épaisseur, et 35 à 40 kg pièce, quand même !)

Au programme de demain : la pose des 6 coulissants (trois sur chacun des 2 côtés), de la porte et des verrières latérales hautes (2 fixes et un vasistas). Il ne devrait plus ensuite leur rester que les bricoles et réglages divers. Et le carreleur a prévu de venir la semaine prochaine pour la chape et le carrelage de l’intérieur de la véranda. La fin du chantier approche …

Ca ouvre des horizons …

… et pas seulement aubracois ! En dehors de la sortie PiwigoDéclic de mai dernier, je n’avais encore jamais eu l’occasion de me « confronter » à des photographes expérimentés. Le peu de « science » que j’avais acquis provenait de bouquins, et de tâtonnements sur le terrain. Ce stage en Aubrac avec Aguila était donc pour moi une grande nouveauté. Je ne sais pas si je dois vraiment déplorer le mauvais temps, qui ne nous a permis qu’un seul « vrai » lever de soleil …

… car nous avons fait, du coup, des choses qui n’étaient pas forcément prévues au programme initial :

  • de l’architecture intérieure dans l’église très sombre de Sainte Urcize (je ne « voyais » le décor que sur l’écran de l’appareil, après la prise de vue !), sans flash ; ce qui m’a permis d’étrenner mon trépied et de mesurer l’impact du réglage des ISO

  • des séances de portrait (toujours sans flash), où nous avons joué le modèle à tour de rôle ; visez un peu les paparazzi …

En extérieur, nous avons tout de même eu droit à un coucher de soleil …

… à un début de matinée au bord de l’eau …

… qui s’est poursuivie au bord du lac de Born …

… et une fin de journée féérique où un fil téléphonique a pris des airs de guirlande de Noël …

Le dernier jour, il faisait un vent à décorner les boeufs … et à rendre floue à peu près n’importe quelle photo, tant il était difficile de rester debout immobile près de la cascade du Déroc. Plus de photos un peu plus tard, lorsque j’aurais eu le temps de trier les 1025 photos « shootées » en à peine 4 jours. Et de « post-traiter » celles qui me semblent en valoir la peine ; celles présentées ici ne sont qu’une extraction brute des fichiers RAW.

A suivre, donc …