De l’Aigoual à l’Aubrac – Le livre

Pas mon premier livre-photos, mais le premier qui sera imprimé en grande série (500 exemplaires minimum) … si le projet de souscription est un succès. L’objectif est en effet de « pré-vendre » un nombre suffisant d’exemplaires pour financer le lancement de la série. La souscription est ouverte à tous, pour des montants allant de 5€ à 500€.
Tous les détails de l’opération, la liste des soutiens déjà acquis, les dernières news sont sur le site Ulule : de l’Aigoual à l’Aubrac – le livre

Lancement de ma galerie « pro » Jingoo

Le temps faisait la grimace, mais pas les enfants des écoles de St Jean du Gard, venus en nombre maquillés et costumés pour le Carnaval. Pour les adhérents du photo-club, c’était l’occasion idéale de s’exercer à la photo de reportage ; rendez-vous dans quelques jours pour voir les meilleurs clichés de chacun.
Et pour moi, l’opportunité de lancer ma galerie Jingoo de vente de tirages en ligne. La personnalisation et les liens avec mes autres sites ne sont pas encore tout à fait terminés, mais parents et enfants pourront d’ores et déjà découvrir les photos de ce samedi … qui ne resteront pas seules bien longtemps car, le week-end prochain, c’est Bolegan à l’Ostal, avec 2 jours et demi de musique, danse, lutherie, etc. dans la petite commune. Les cartes mémoire vont chauffer …

Et pour commencer la nouvelle année en beauté …

… une nouvelle qui confirme, si besoin était, mon investissement personnel dans la photo qui faisait l’objet de mon précédent billet : l’association Photographes pour la Vie, dont l’objet est la vente au profit de la Ligue pour le Cancer de tirages d’art originaux offerts par différents photographes m’a proposé de rejoindre ses rangs en offrant cette photo prise au lever du jour, un frais matin de janvier 2011 sur la Can de l’Hospitalet :

Alignement sur la Can

 Je vous invite à découvrir le site de l’association sur lequel sont ajoutées très régulièrement de nouvelles photos dans tous les styles et pour tous les budgets. Pensez-y pour (vous ) faire un cadeau tout en contribuant à une bonne cause !

Une année très photographique …

Ce qui a démarré comme une « petite exposition » a finalement tourné toute l’année entre Gard et Lozère, et est encore actuellement visible au Caveau des Vignerons de Tornac jusqu’à la fin de l’année ; elle est d’ores et déjà réservée pour les 4 premiers mois de l’année, à l’Office de Tourisme de St Jean du Gard en janvier-février, puis à Terroir Cévennes en mars-avril, et certains contacts sont pris pour Mende et Paris. Pour tous les détails, vous pouvez consulter cette page, mise à jour au fur et à mesure des événements.
Au cours de l’été (pour faire la promotion de l’exposition, justement), j’ai eu l’occasion d’entrer en contact avec Radio Interval, qui m’a proposé d’intervenir régulièrement à l’antenne pour parler photographie numérique. Ainsi sont nées les chroniques hebdomadaires, diffusées tous les dimanches … et le forum
que j’ai souhaité mettre en place afin de pouvoir compléter mes exposés
par des éléments plus visuels (pas simple de parler photo sans pouvoir
montrer quoi que ce soit …) et répondre aux éventuelles questions
d’auditeurs.

 
Puis, à l’automne, est né Image Fixe, le photo-club de St Jean du Gard, désormais totalement opérationnel.
 

Avec un agenda aussi chargé, les prises de vue au cours de l’années ont été moins fréquentes que je ne l’aurais souhaité ; mais j’espère remédier à ça en 2013, maintenant que les différents projets sont lancés et sur leurs rails …

On annonce …

Petit à petit, le projet se monte … 5 partenaires pour exposer mes photos pendant près de 6 mois, dans le cadre du Festival Nature organisé par le Parc National des Cévennes. 20 tirages d’art, sous cadres et passes-partouts seront exposés d’avril à septembre (peut-être d’autres dates à suivre …)

Les détails et toutes les photos exposées sont dans ma galerie.

Franchement déçue …

A ma grande déconvenue, les photos prises lors du Marché de Noël à Florac sont à peine exploitables tant les dominantes colorées sont moches et irrattrapables, sans compter les nombreux reflets bleus et roses dont sont « parés » les objets brillants tels que les poteries.


Contrairement à ce que j’avais fait pour les Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit, il n’y aura donc pas de rubrique dédiée …

… dans ma galerie, et les seules photos de l’événement sont celles, plus ou moins « acceptables », présentées dans ce billet …

Je conserve cependant les coordonnées des artisans rencontrés sur ce marché de Noël …

… et espère être en mesure de pouvoir mieux mettre en valeur leur réalisations …

… lors d’une prochaine occasion.

Elles méritent beaucoup mieux que ce que je suis en mesure de leur offrir cette fois-ci.

Journées de l’Arbre, de la Plante et du Fruit

Contrairement aux années précédentes, un beau soleil réchauffait l’atmosphère, et incitait à la flanerie parmi les exposants installés à l’extérieur …

Pépiniéristes, et producteurs locaux étaient fidèles à ce rendez-vous annuel à Saint Jean-du-Gard …

… ainsi que de nombreux potiers, tourneurs sur bois …

… et autres artisans d’art, qui avaient surtout investi les deux niveaux de l’Espace Paulhan.

A l’issue de près de 3 heures passées à jouer du boîtier parmi les différents exposants, je me suis accordée une petite pause-dégustation de fameux beignets aux légumes à l’indienne …

Le détail de cette visite en plus de 60 photos dans ma galerie, accompagnées des coordonnées des exposants que j’ai pu identifier.

Mieux vaut tard …

J’ai profité d’une promotion de Blurb pour me mettre enfin à la constitution du livre des photos de mon stage de novembre dernier (no comment …) en Aubrac avec Aguila. J’ai fait au plus simple, cette fois-ci ; les photos commencent à dater un peu, et je n’avais plus trop envie de passer beaucoup de temps à les mettre en page … d’autant que plein d’autres photos attendent leur tour, notamment celles de Madagascar qui ne sont même pas encore retouchées ni publiées dans ma galerie.

Si vous voulez jeter un coup d’oeil :

Aubrac – novembre 2010 by Marie-Noëlle Augendre | Make Your Own Book

Pour mémoire, les photos en question sont également visibles dans ma galerie personnelle.

Forums : enfer ou paradis ?

Dans ma grande naïveté,j’ai longtemps cru que les forums étaient des lieux d’échange où régnait la plus grande convivialité. Il faut dire que, pour faire mes premières armes il y a 5 ans, je n’étais pas tombée sur le plus mauvais : le forum Piwigo (qui s’appelait à l’époque PHP Web Gallery) était un modèle d’efficacité, mais aussi une communauté au sein de laquelle on se sentait bien, et où l’on avait plaisir à venir échanger, pour s’instruire et partager ses connaissances avec d’autres afficionados qui devenaient souvent des copains. Lorsque VDigital est parti « sur la pointe des pieds » l’an dernier, le forum Piwigo a perdu une partie de son âme ; même si, pour ceux qui sont à la recherche d’informations, l’efficacité est toujours au rendez-vous, ceux qui ont connu Vincent et ont pu apprécier sa personnalité hors du commun ne peuvent qu’évoquer avec nostalgie la grande époque où le forum bourdonnait d’échanges en tous sens, attisés par sa clairvoyance et son humour affuté. Pour certains d’entre nous, l’histoire ne s’est heureusement pas arrêtée là : les liens initialement tissés grâce au forum ont trouvé leur prolongement dans « la vraie vie », et nous nous retrouvons avec grand plaisir pour « un restau », voire une journée complète de balade avec nos appareils photos … ce n’est pas par hasard si nos routes se sont croisées via la gestion de nos galeries.
Aux antipodes du forum Piwigo, j’ai découvert avec horreur et stupéfaction un autre specimen, malheureusement quasi-incoutournable pour qui cherche de l’information en français sur la suite Open Office / Libre Office. Sous couvert de soi-disant « professionalisme » – mais dans quel domaine « travaille-t-on » de cette manière ? l’armée ? les administrations de l’Europe de l’Est avant la chute du mur ? – une équipe de « modérateurs » passe son temps à vous harceler, recadrer, corriger, menacer … bref, à vous rendre la vie impossible et à vous ôter, autant que possible, toute envie de revenir poser une autre question. Le règlement, avant tout ; et il est d’une rigidité qui dépasse l’entendement ! Si vous ne vous exécutez pas, vous aurez d’ailleurs droit à des piqûres de rappel via MP (= message privé) … mais n’espérez pas obtenir en retour une quelconque demande de précision, le « méchant modo » ne prendra même pas la peine de répondre à votre MP. Pour avoir personnellement vécu des situations assez similaires dans « la vraie vie », les termes de manipulation et harcèlement moral me viennent spontanément à l’esprit. L’équipe de « modération » est d’ailleurs affligée des mêmes travers que ses acolytes en chair et en os : elle a réponse à toutes les critiques, n’envisage pas une seconde de remettre en cause ses méthodes (voir tous les messages d’utilisateurs « normaux » sur ce sujet), et pratique activement le recrutement d’adeptes acquis à ses méthodes. Dans cette sorte d’enfer moderne, un « sauveur » animé par un vrai esprit d’entraide et d’assistance : compétent, assidu, très clair dans ses explications, Pierre-Yves Samyn a quasiment toujours été celui qui m’a sortie d’affaire, soit directement, soit à travers les nombreuses réponses qu’il a pu donner dans d’autres fils de discussion que j’ai consultés. Contre vents et marées, il continue de répondre de manière cironstanciée et documentée aux questions posées, sans se laisser perturber par l’ambiance délétère du forum … jusqu’à quand ? Bravo et un très grand merci à Pierre-Yves ; je ne sais pas ce que deviendra la « communauté » le jour où il décidera de « raccrocher » …
Parce qu’il y tout de même beaucoup plus de forums sympas que de caricatures telle que celle précédemment évoquée, je ne voudrais pas passer sous silence la communauté française de Fedora, à laquelle j’ai le plaisir d’appartenir depuis près de 2 ans. Loin du gigantisme et du relatif anonymat du forum Ubuntu, j’ai trouvé là une structure d’accueil dynamique et performante et, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, très amicale. Passés les premiers échanges quelquefois un peu impersonnels (assez normal lorsque l’on ne se connaît pas encore …) j’ai maintenant grand plaisir à retrouver mes camarades habituels de discussion, et particulièrement Fifi (mention spéciale !), Madko, Nouv09 et j’en oublie (excusez-moi, les autres …) Petit à petit, au fil des échanges, on « glisse » vers un ton plus amical, on échange des informations qui n’ont plus rien à voir avec Fedora (oui, la photo de ma véranda, ou le temps qu’il fait à Madagascar …) Bref, on tisse des liens ; et c’est le fait de gens intéressés et intéressants, et aussi passionnés. Ca m’amuse toujours beaucoup de constater que, très régulièrement, la discussion se poursuit souvent assez longtemps après que j’ai passé ma question en « résolue » : j’ai eu la solution à mon problème, mais ça n’empêche pas ces messieurs (pas beaucoup de dames, il me semble …) de vouloir creuser et approfondir, pour le plus grand bénéfice de tous. Il n’est d’ailleurs pas rare que je vienne poser une question qui n’a qu’un lointain rapport avec notre « distro » favorite ; je sais qu’il y en aura le plus souvent un – voire plusieurs – pour me donner ne serait-ce qu’une piste … Continuez comme ça, les gars ! Votre équipe est fantastique (Fedora aussi …) et c’est un plaisir toujours renouvelé de venir discuter et s’instruire parmi vous.

D’une hémisphère à l’autre

Roissy, 16h30, soit 3 heures avant le décollage, et une loonnngue file de voyageurs s’étire de la porte d’entrée du terminal jusqu’au comptoir d’Air Madagascar. Après être restée immobile près d’une heure, la file s’ébranle enfin … je n’aurai jamais passé les contrôles de sécurité aussi vite ; à croire que, pour certaines destinations, le passage sous les portillons n’est qu’une simple formalité ! Heureuse surprise : bien que j’ai oublié de le demander à l’enregistrement, je suis placée contre un hublot. Certes, un peu au-dessus de l’aile ; mais avec une vue suffisamment dégagée pour pouvoir prendre des photos. A l’issue d’une nuit de vol sans histoire, l’avion approche Nosy Be, notre premier contact avec la Grande Ile.

Ce qui était annoncé comme une escale technique est en fait un « stop » de plusieurs heures, avec acquisition du visa, passage à la douane, etc. Un monde bien différent de Roissy : la perceptrice des visas (payant au-delà d’un mois) est bien cachée derrière un vieux comptoir de bois, un bout de papier pas franchement visible annonçant sa qualité … après m’être fourvoyée de file en file (les touristes en cours séjour n’ont rien à payer et se pressent pour être les premiers sortis), je paye, récupère mon reçu, retourne faire tamponner mon passeport et … je ne sais plus quoi encore. Il me faut trouver un chariot pour récupérer mes bagages … un jeune employé s’offre à aller m’en chercher un à l’extérieur … je n’ai pas l’habitude, il aurait fallu que je lui donne un pourboire, mais je n’ai encore que des euros (et en billets de 50) sur moi. Passage à la douane : je ne sais pas si le fait de venir pour 3 mois facilite les choses, à moins que ce ne soit la référence à l’écovolontariat et aux baleines … toujours est-il que les douaniers se contentent de tâter vaguement le contenu du sac, de soulever à peine la couche de vêtements du dessus avant … de gribouiller quelque chose à la craie blanche sur mes 2 sacs noirs. Pour rejoindre la salle d’embarquement, il faut sortir du bâtiment, et y re-rentrer par une autre porte 20 à 30 mètres plus loin. Sur le trajet (en poussant mon chariot à bagages bien déglingué), je suis l’objet de sollicitations diverses : hôtel, taxi, change, etc. Court passage à l’enregistrement (je me redébarrasse des bagages) avant de me trouver un siège dans la salle d’attente … que je quitterai à plusieurs reprises pour prendre quelques photos de l’activité de l’aéroport …

Embarquement pour Antananarivo, la capitale (plus connue en France sous le nom de Tananarive). L’avion s’est bien vidé à Nosy Be, et je n’ai plus de voisin pour cette partie du trajet ; j’ai retrouvé ma place contre le hublot, et découvre avec désolation les « hautes terres » pelées et érodées à l’approche de « Tana ». Nouvelle escale, avec changement d’avion cette fois (l’aérodrome de Sainte Marie est tout petit, et ne peut recevoir que des ATR). Il faut à nouveau récupérer les bagages pour les réenregistrer (la 3è fois !) un peu plus loin … L’heure d’embarquement n’est pas très claire … j’en profite pour faire du change au bureau « officiel », et manger un morceau à l’unique gargote de l’aéroport. Le choix n’est qu’apparent … la plupart des plats ne sont pas/plus disponibles. J’opte pour un poulet pané aux épices (un peu charbonné à l’extérieur et pas franchement cuit au niveau de l’os) avec du riz, avant d’aller m’installer dans la salle d’embarquement pour attendre l’appel. Le MP3 aux oreilles, je somnole plus ou moins, lorsqu’une voix dynamique m’interpelle par mon prénom ! La directrice du Soanambo, qui va m’héberger pour 3 mois, était à Antananarivo depuis quelques jours, et va faire le trajet jusqu’à Sainte-Marie avec moi. Nouveau hublot … et premier coup d’oeil sur l’île, dans la lumière du soleil couchant.

Plus beaucoup de souvenirs du premier soir (après 24 heures de voyage, j’étais quand même un peu flagada) … le lendemain matin, petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, face à la mer, l’appareil photo à portée de main …

… j’observe les saints-mariens qui pêchent de bon matin dans le lagon.

Puis direction Ambodifotatra, la « capitale » de l’île où débutent justement les 3 jours de la Fête de la Baleine organisée par Cétamada. Une photo du quai où accostent les quelques bateaux qui font la traversée de Tamatave …

En attendant la suite, vous pouvez voir d’autres photos que j’ai publiées dans la galerie de SOS Madagascar ou dans mes albums Facebook.