Il y a des choses que je ne peux vraiment pas comprendre !

Rando solo en forêt de Sénart

Sur les 14 randonnées au programme d’hier, il n’y en a qu’une seule qui ait retenu mon attention ; mais lorsque j’ai regardé l’itinéraire un peu plus en détail, je me suis aperçue que le parcours était vraiment trop urbain à mon goût. Je suis donc allée faire une petite zigzagodromie en forêt de Sénart, toute seule comme une grande. C’est un lieu plutôt fréquenté le dimanche : marcheurs, joggeurs, VTTistes, promeneurs de chiens (trop rarement en laisse), etc. Mais j’ai été très surprise d’être arrêtée par 2 fois par des personnes qui ne savaient pas du tout où elles étaient, et voulaient savoir dans quelle direction aller pour retrouver qui la gare, qui la voiture. Personnellement, ça ne me viendrait pas à l’idée de partir en pleine nature (même si il s’agit d’un forêt domaniale entourée de communes desservies par des gares) sans avoir ni carte, ni boussole. Le raisonnement du joggeur m’a le plus sidérée : il avait manifestement l’habitude de partir courir « le nez au vent », et quand il se sentait fatigué, il demandait sa direction ; avant de repartir, il m’a même dit « Oh, quand je ne saurai plus, je redemanderai mon chemin à quelqu’un d’autre un peu plus loin ». Et quand ils ne tombent pas sur quelqu’un comme moi, qui sait en général assez précisément où je me trouve, ils font comment ?

Où sont-ils donc passé ?

La Juine à Janville

J’ai commencé la randonnée avec le groupe … mais comme j’avais préparé tout l’itinéraire « en suivant le GR » sur mon GPS tout neuf, j’ai tourné à gauche à St Sulpice de Favières, alors que le groupe a continué en direction de Mauchamps. Comme il n’y avait qu’un seul endroit possible pour traverser la N20, nous nous sommes lancés le défi d’y arriver le premier. Eh bien, je ne sais pas si j’ai effectivement été la première à franchir le pont sur la dite Nationale, mais je n’ai pas revu le groupe de la journée ! Malgré une heure d’arrêt déjeuner+sieste et deux fois 20 mn de pause banane/muffins+thé dans la matinée puis l’après-midi, je suis arrivée à la gare avec 40 minutes d’avance pour prendre le train prévu à 17h42. J’imagine que les autres ont du prendre … le train d’après, mais ils ne devaient plus avoir beaucoup de jour pour rallier la gare.

De mieux en mieux (à moins que ce soit de pire en pire …)

Dimanche ensoleillé en Essonne

Aujourd’hui, je ne pouvais pas ne pas aller randonner : il faisait trop beau, et ça faisait des jours que j’avais envie d’y aller. Dans le programme du RIF, j’avais repéré une rando dont le début du parcours me plaisait bien, mais pas la fin : crapahuter en zone urbaine sur du bitume pour le simple plaisir d’aller voir la tour de Monthléry (très sympa, par ailleurs) ne me tentait pas du tout. Du coup, je me suis fait un itinéraire « aux petits oignons » pour continuer en forêt beaucoup plus longtemps et reprendre le train à une autre gare que celle prévue. Quant au groupe, j’ai failli ne pas le voir du tout car j’avais pris un train avant celui indiqué au programme. En fait, ils m’ont rattrapée car je me suis arrêtée un bon moment pour faire quelques tests et des photos de matériel (pour BGT) ; et vers 11 heures, alors que je faisais ma « pause-banane » au bord d’une petite route ensoleillée, j’ai vu une trentaine de randonneurs débarquer, dont Marie-Louise qui m’a sauté au cou pour me demander de mes nouvelles. Ils ne se sont pas arrêtés, et j’ai pu terminer « ma » randonnée toute seule, comme je l’avais commencé.

Ce fut une belle balade …

Dans le bois du Boulay (Essonne)

… malgré une sérieuse averse qui s’est déclenchée soudainement à l’heure du déjeuner, et a quand même sévi pendant près d’une heure. J’étais contente de retrouver un certain nombre de copains que je n’avais pas vu depuis longtemps : Joël, Nicole et Pierre depuis l’assemblée générale en avril dernier, Peka depuis une randonnée vespérale en août … de l’année dernière, et Jacqueline depuis … je ne sais même plus quand. Mais vers la fin de la matinée, mon démon habituel a recommencé à me démanger : j’ai semé le groupe (une bonne quarantaine de personnes) une première fois, mais ils m’ont rattrapé pendant une pause technique ; la deuxième fois a été la bonne, et j’ai continué mon bonhomme de chemin, solitaire, d’un bon pas sous la pluie qui dégringolait. J’ai fait ma pause déjeuner juste après l’averse (il était déjà 13h30 passé, et j’avais l’estomac dans les talons), à l’orée des Grands Bois des Marais. Comme je sortais du bois, le soleil s’est montré à nouveau franchement, et je n’ai pas résisté à une sieste d’une bonne vingtaine de minutes, avant de reprendre ma route vers la gare sous de nouveaux nuages. Arrivée à la gare, je n’ai même pas eu le temps de profité du soleil à nouveau réapparu, car le RER est arrivé … 2 minutes après ! Pour la petite histoire, la température la plus basse enregistrée au cours de la journée (c’est mon super thermomètre-anémomètre qui me l’a dit) a été … sur le quai de la station Bibliothèque François Mitterrand : 14,2°C. Brrr, je pense que j’éviterai d’aller y attendre un RER en plein hiver …

La balade du jour

Le Château de Pontarmé

Temps superbe pour cette randonnée en forêt de Chantilly, en passant par le Château de Pontarmé et les Etangs de Comelle. Cette fois-ci, nous n’étions que dix, alors je suis « officiellement » restée avec le groupe. Dans les faits, j’étais toujours tellement loin devant que j’ai presque eu l’impression de randonner seule.

Ca m’avait manqué !

Rando en boucle au départ de Saint Nom la Bretèche
Hier, j’avais initialement prévu de me joindre à une randonnée du RIF (pour ceux qui ne connaissent pas les Randonneurs d’Ile de France, c’est ici : http://www.rifrando.asso.fr) en forêt de Marly, mais en voyant le nombre de participants (plus de soixante) débarquer du train à Saint Nom la Bretèche, j’ai pris la fuite ! J’avais eu la bonne idée de déterminer un certain nombre de waypoints et de les télécharger sur mon GPS ; j’ai donc pu me balader d’un chemin à un autre, sans me soucier de la direction que je prenais, cherchant seulement à éviter les VTTistes et autres cyclistes, ramasseurs de chataîgnes, cueilleurs de champignons et les groupes de randonneurs un peu trop fournis à mon goût. Je n’ai pas bien compris où les scouts étaient allé chercher l’autorisation de camper (il y avait au moins une demi-douzaine de tentes) et de faire du feu (et ça n’était pas un petit feu) dans une forêt domaniale ! Au final, une superbe journée où j’ai pu marcher à mon rythme comme j’aime le faire … et comme ça ne m’était pas arrivé depuis mon périple dans l’Aveyron il y déjà 6 mois. Ca m’a donné très envie de repartir en autonomie pendant quelques jours, mais malheureusement, je ne vois pas trop bien comment caser une virée de 8-10 jours dans l’emploi du temps ; en tout cas, tant que l’appartement n’est pas vendu, je suis bel et bien coincée.

Haute-Tinée : en attendant les photos …

La grande boucle et les dénivelés correspondants… voici un petit compte-rendu de notre périple en Haute-Tinée :jeudi 14 : petite boucle de mise en jambe au départ de St Etienne (8,9 kms et 450 mètres de dénivelé) ; après le déjeuner, la montée est rude mais de véritables tapis de fraises des bois m’incitent à faire de fréquents arrêts-dégustation. Confortablement installés dans le jardin du gîte, nous sommes aux premières loges pour assister au traditionnel feu d’artifice du soir.vendredi 15 : on attaque une « vraie » rando (18 kms et 830 mètres de dénivelé) ; ce sont mes chiffres à moi car … j’ai involontairement perdu le groupe avec une de mes petites camarades (nous « siestions » à l’ombre des mélèzes, et n’avons pas entendu les autres passer), et nous sommes revenues par un chemin plus court.
samedi 16, la plus petite journée : petite boucle de 7,5 kms (mais 470 mètres de dénivelé quand même) au départ de St Dalmas le Selvage pour aller voir la Cascade du Piolart. Nous avons déjeuné au bord du torrent de Sestrière dans lequel je me suis trempée … jusqu’à la taille (l’eau n’était pas franchement chaude). Et le soir, nous avons eu droit à un deuxième feu d’artifice, en l’honneur des 100 ans du refuge de Rabuons, cette fois.

dimanche 17 : en partant de Roya, les plus courageux (3 sur 11) sont montés jusqu’au Mont Mounier, les autres (dont moi) se sont « contentés » de marcher 14,7 kms en montant 1070 mètres pour atteindre le col de Crousette … où nous ne sommes d’ailleurs pas restés bien longtemps car il n’y avait pas d’ombre et beaucoup de courants d’air ! D’ailleurs, les 1070 mètres, il fallait les redescendre, et j’ai d’ailleurs trouvé le moyen d’en descendre quelques-uns autrement que sur les pieds ; bilan : un superbe bleu en haut de la cuisse et une petite foulure à la main (le tube de Ketum n’a pas fait le trajet pour rien). Quelques marmottes ont bien voulu se laisser prendre en photos, mais pas de tout près !

lundi 18 : repos ; enfin, en théorie, car j’en ai profité pour aller tester le Parcours Aventure et gagner quelques bleus supplémentaires (au bras et à l’avant-bras, cette fois), de belles ampoules (la prochaine fois, je prendrai mes vieux gants de bateaux qui moisissent dans un placard depuis 15 ans), ainsi que des courbatures dans les épaules et les bras (mais ça, je ne m’en suis rendue compte que le lendemain). La pluie s’est mise à tomber drue en fin de matinée et le tonnerre grondait, je n’ai donc pas pu faire la grande tyrolienne qui clôture normalement le « parcours rouge ».

mardi 19 : première étape de la partie itinérante du séjour St Etienne -> St Dalmas le Selvage ; distance 9,5 kms pour 680 m de montée (avec plein de cerisiers bien garnis sur le chemin) et 290 m de descente.

mercredi 20 : St Dalmas le Selvage -> Bousiéyas ; 9,2 kms pour 800 m de montée et 370 m de descente (y compris les framboises sauvages et quelques fraises des bois).

jeudi 21 : Bousiéyas -> Lac de Vens ; 12,1 kms pour 970 m de montée et 460 m de descente. Du gîte, la vue sur l’enfilade de lacs est superbe ; pas de douche, mais je profite du torrent à proximité pour faire mes ablutions et rincer les vêtements portés dans la journée. Quelques chamois batifolent à proximité, mais je n’avais pas l’appareil photo sous la main.

vendredi 22 : Lac de Vens -> Lac de Rabuons ; avec ses 13,6 kms pour 530 m de montée et 380 m de descente, c’est cette étape qui m’a parue la plus longue. Une fois rejoint la Route de l’Energie, le chemin en balcon n’en finissait pas ; quand au paysage à l’arrivée, il était franchement déprimant : complètement minéral, sans un brin de verdure, et le lac à moitié à sec. Heureusement, l’intérieur du refuge était très sympathique, tout en bois ; mais la douche – solaire – et les WC étaient à l’extérieur … ce qui m’a permis d’aller contempler les étoiles sur le coup de une heure et demie du matin.

samedi 23 : la grande descente (1350 m) vers St Etienne ; les 8,8 kms ont été dévalés dans la matinée et nous sommes allés pique-niquer sur le « chemin d’interprétation », au bord de la rivière. Je suis ensuite allée « faire ma grande tyrolienne » ; les animateurs du parcours voulaient absolument que je fasse un parcours supplémentaire, ou « encore une petite tyrolienne » (j’ai l’impression qu’ils comptaient un peu sur moi pour inciter des clients potentiels à se lancer – ce samedi, il y avait un certain nombre de jeunes sur le parcours, mais les adultes se contentaient de regarder …), mais il était temps que je rentre boucler mon sac si je ne voulais pas rater le car du retour.

Ah, oui ! les photos : j’en ai traité environ 80, donc il en reste … à peu près 250. Il va falloir patienter encore un petit peu.

Et vous, vous l’êtes, accrobranchés ?

Parcours aventure à St Etienne de Tinée

En fait, il paraît qu’il ne faut pas confondre l’Accrobranche avec les parcours aventures (voir le site http://www.accrobranche.org/ pour plus de détails).
N’empêche que je suis bel et bien accro … aux parcours aventures après avoir fait l’ensemble des circuits vert, bleu et rouge de Saint-Etienne de Tinée, en terminant par la grande tyrolienne (140m de long et 40m de hauteur) que je n’ai pu faire qu’hier juste avant de repartir (l’orage approchait le jour où j’ai fait tout le reste du parcours, et il n’était pas vraiment question que j’aille faire le singe, accrochée à un câble métallique …)
Malgré bleus, ampoules et courbatures, j’ai trouvé ça super ! à la fois sportif, ludique et très sécurisé (baudrier, casque, etc.), alors si vous connaissez des adresses en région parisienne, faites-les moi passer !

Il va faire beau !


Temps pour la fin de cette semaine à St Etienne de Tinée

Pour nos premiers jours de rando à St Etienne de Tinée (à partir de jeudi midi), la météo annonce du grand beau … et c’est censé continuer sur les 6 jours suivants, mais je dois dire que j’accorde moins de crédibilité aux prévisions au-delà de quelques jours.