Haute-Tinée : en attendant les photos …

La grande boucle et les dénivelés correspondants… voici un petit compte-rendu de notre périple en Haute-Tinée :jeudi 14 : petite boucle de mise en jambe au départ de St Etienne (8,9 kms et 450 mètres de dénivelé) ; après le déjeuner, la montée est rude mais de véritables tapis de fraises des bois m’incitent à faire de fréquents arrêts-dégustation. Confortablement installés dans le jardin du gîte, nous sommes aux premières loges pour assister au traditionnel feu d’artifice du soir.vendredi 15 : on attaque une « vraie » rando (18 kms et 830 mètres de dénivelé) ; ce sont mes chiffres à moi car … j’ai involontairement perdu le groupe avec une de mes petites camarades (nous « siestions » à l’ombre des mélèzes, et n’avons pas entendu les autres passer), et nous sommes revenues par un chemin plus court.
samedi 16, la plus petite journée : petite boucle de 7,5 kms (mais 470 mètres de dénivelé quand même) au départ de St Dalmas le Selvage pour aller voir la Cascade du Piolart. Nous avons déjeuné au bord du torrent de Sestrière dans lequel je me suis trempée … jusqu’à la taille (l’eau n’était pas franchement chaude). Et le soir, nous avons eu droit à un deuxième feu d’artifice, en l’honneur des 100 ans du refuge de Rabuons, cette fois.

dimanche 17 : en partant de Roya, les plus courageux (3 sur 11) sont montés jusqu’au Mont Mounier, les autres (dont moi) se sont « contentés » de marcher 14,7 kms en montant 1070 mètres pour atteindre le col de Crousette … où nous ne sommes d’ailleurs pas restés bien longtemps car il n’y avait pas d’ombre et beaucoup de courants d’air ! D’ailleurs, les 1070 mètres, il fallait les redescendre, et j’ai d’ailleurs trouvé le moyen d’en descendre quelques-uns autrement que sur les pieds ; bilan : un superbe bleu en haut de la cuisse et une petite foulure à la main (le tube de Ketum n’a pas fait le trajet pour rien). Quelques marmottes ont bien voulu se laisser prendre en photos, mais pas de tout près !

lundi 18 : repos ; enfin, en théorie, car j’en ai profité pour aller tester le Parcours Aventure et gagner quelques bleus supplémentaires (au bras et à l’avant-bras, cette fois), de belles ampoules (la prochaine fois, je prendrai mes vieux gants de bateaux qui moisissent dans un placard depuis 15 ans), ainsi que des courbatures dans les épaules et les bras (mais ça, je ne m’en suis rendue compte que le lendemain). La pluie s’est mise à tomber drue en fin de matinée et le tonnerre grondait, je n’ai donc pas pu faire la grande tyrolienne qui clôture normalement le « parcours rouge ».

mardi 19 : première étape de la partie itinérante du séjour St Etienne -> St Dalmas le Selvage ; distance 9,5 kms pour 680 m de montée (avec plein de cerisiers bien garnis sur le chemin) et 290 m de descente.

mercredi 20 : St Dalmas le Selvage -> Bousiéyas ; 9,2 kms pour 800 m de montée et 370 m de descente (y compris les framboises sauvages et quelques fraises des bois).

jeudi 21 : Bousiéyas -> Lac de Vens ; 12,1 kms pour 970 m de montée et 460 m de descente. Du gîte, la vue sur l’enfilade de lacs est superbe ; pas de douche, mais je profite du torrent à proximité pour faire mes ablutions et rincer les vêtements portés dans la journée. Quelques chamois batifolent à proximité, mais je n’avais pas l’appareil photo sous la main.

vendredi 22 : Lac de Vens -> Lac de Rabuons ; avec ses 13,6 kms pour 530 m de montée et 380 m de descente, c’est cette étape qui m’a parue la plus longue. Une fois rejoint la Route de l’Energie, le chemin en balcon n’en finissait pas ; quand au paysage à l’arrivée, il était franchement déprimant : complètement minéral, sans un brin de verdure, et le lac à moitié à sec. Heureusement, l’intérieur du refuge était très sympathique, tout en bois ; mais la douche – solaire – et les WC étaient à l’extérieur … ce qui m’a permis d’aller contempler les étoiles sur le coup de une heure et demie du matin.

samedi 23 : la grande descente (1350 m) vers St Etienne ; les 8,8 kms ont été dévalés dans la matinée et nous sommes allés pique-niquer sur le « chemin d’interprétation », au bord de la rivière. Je suis ensuite allée « faire ma grande tyrolienne » ; les animateurs du parcours voulaient absolument que je fasse un parcours supplémentaire, ou « encore une petite tyrolienne » (j’ai l’impression qu’ils comptaient un peu sur moi pour inciter des clients potentiels à se lancer – ce samedi, il y avait un certain nombre de jeunes sur le parcours, mais les adultes se contentaient de regarder …), mais il était temps que je rentre boucler mon sac si je ne voulais pas rater le car du retour.

Ah, oui ! les photos : j’en ai traité environ 80, donc il en reste … à peu près 250. Il va falloir patienter encore un petit peu.


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