Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre …


Circuit en forêt de Fontainebleau au départ de Barbizon

Je connaissais le Fontainebleau des randonneurs, j’ai découvert hier celui … des promeneurs du dimanche, accompagnés de leurs chiens, gamins, parasols, etc. Les lieux étaient bien les mêmes (Mare aux Biches, Franchard), mais on ne s’y sentait plus vraiment chez soi, ou tout au moins, en cohabitation avec le voisinage discret de groupes ayant en commun des pratiques similaires et compatibles. Avec la buvette et les embouteillages de retour de week-end, c’était la journée-dominicale-en-famille-type … pas vraiment mon truc. Il est plus que temps que j’aille retrouver les grands espaces : décollage demain matin pour Montréal, puis direction Girardville, où je vais planter la tente au bord d’un petit lac sympa.

Gentils coquelicots …


Randonnée fleurie en Picardie

Superbe soleil, mais pas trop chaud, pour cette balade très fleurie d’une petite vingtaine de kilomètres dans le département de l’Oise ; les coquelicots étaient présents dans de nombreux champs, nous avons également vu de beaux pavots et, en traversant quelques villages au charme parfois désuet, de superbes rosiers grimpants aux couleurs inhabituelles : jaunes, orange, etc.
Cette fois encore, quelqu’un a disparu en route pour rejoindre le groupe à la gare mais, pour une fois … ça n’était pas moi !

C’est en train de devenir mon sport favori …


Côteaux et bords de Marne

A mon corps défendant, j’ai une fois de plus perdu l’animatrice et le groupe avec lequel je randonnais aujourd’hui : quand je les ai vus s’enfoncer dans un petit bois qui n’avait, selon ma carte, pas d’issue praticable, j’ai préféré suivre la lisière dudit bois, et aller attendre le groupe un peu plus loin sur le GR, à un endroit où il n’allait pas manquer de passer ! C’était sans compter sans l’imagination de notre animatrice du jour, qui a préféré aller visiter les petits villages plus au nord, alors que j’avais pris la route directe sud-est vers Nogent l’Artaud. Nous nous sommes finalement retrouvés … 50 mètres avant la gare, au moment de franchir le pont sur la Marne.
Pour ceux qui n’auraient plus en tête l’épisode précédent, c’était le 1er mai : http://www.marie-noelle-augendre.com/blog/2005/05/des-plaisirs-parfois-imprvus-de-la/

Ca m’apprendra !


21 kms en forêt de Meaux et le long de la Marne et du canal de l’Ourcq

Décidée à faire cette rando quelles que soient les conditions, j’avais négligé d’appeler la météo comme je le fais systématiquement d’habitude (ça aurait pu nuire à ma motivation !) Mal m’en a pris : nous avons eu une journée superbe, alors que j’avais prévu l’équipement « froidure et pluie ». Bien sûr, ça ne m’a pas empêchée de profiter du soleil, mais j’aurais été nettement plus « confort » dans une tenue plus légère.
A part ça, je me suis – très égoïstement – gardé le cake aux olives (fameux, j’ai mis les tranches restantes au congélateur en prévision de futures randos), mais mes fruits séchés maison ont encore fait un tabac parmi les participants ; je commence à avoir l’habitude mais, à la différence des fois précédentes, plusieurs personnes se sont révélées très intéressées par le déshydrateur, et m’ont demandé comment elles pouvaient s’en procurer un. Si vous en êtes, rendez vous à la Foire de Paris (oui, c’est justement cette semaine !) sur le stand de Wismer ; ou consultez mon article du 2 mars dernier http://mnaugendre.com/2005/03/vous-aimez-faire-la-cuisine/ pour en commander un par correspondance chez Mathon.
Sinon, au risque de commettre un délit d’initié, je vous recommande instamment les actions Spenco à l’achat : ça fait quand même 2 fois en 2 randos que je soigne les ampoules de ces dames avec le duo « double peau + tricot adhésif », en que j’en reçois force compliments à la fin de la journée. Je prévois une forte hausse de chiffre d’affaire auVieux Campeur et chez Décathlon sur ces produits dans les tout prochains jours ; il faut d’ailleurs que je songe à renouveler mon propre stock car je ne suis pas sûre de pouvoir encore fournir lors de la prochaine rando !

Des plaisirs parfois imprévus de la navigation …


Le programme de randonnées pour les mois d’avril et mai

Difficile de faire un choix quand le programme du jour prévoit des randonnées avec plusieurs de mes animateurs favoris, mais j’avais finalement opté pour une virée de 24 km en forêts de Ferrières et d’Armainvilliers. N’ayant pas le CD-ROM de la Seine-et-Marne, j’avais exhumé de mon bac à cartes « papier » une IGN 2414ET pas toute jeune (la ligne TGV y figurait encore en projet, et pas exactement selon son tracé réel) couvrant le périmètre prévu. Heureusement, dans le train, l’animateur et moi avions comparé nos cartes (il en avait une plus récente), ce qui m’avait donné une petite idée du circuit qu’il envisageait.
L’aventure a commencé en longeant la ligne du TGV vers le nord : nous avancions entre deux rangées de grillages (au milieu de la verdure, ça ne faisait quand même pas trop camp de concentration) et, à nos pieds, fondrière sur flaque de boue, et vice-versa. Comme j’avais eu la bonne idée de sortir mes sandales (et mes pieds par la même occasion) pour la première fois de la saison, je me suis trouvée la plus agile pour cet exercice : en pataugeant allégrement d’une flaque de boue à la suivante, j’ai rapidement remonté toute le groupe pour parvenir à une petite aire herbue, où je me suis offert une micro-sieste au soleil, pendant que le reste de la troupe négociait son parcours au mieux pour ne pas trop salir chaussures et bas de pantalons. Evidemment, je n’étais plus très présentable en-dessous des genoux, mais ce genre de choses ne me trouble pas outre-mesure !
Arrivée la première, je suis bien entendu repartie … la dernière, histoire de maximiser la pause et d’y ajouter une petite escale technique. En arrivant à la route, quelque centaines de mètres plus loin, je ne voyais plus mes camarades, cachés par un rideau d’arbre, mais j’entendais encore leurs conversations. C’est à ce moment qu’un couple de cyclistes m’a arrêté : impressionnés par la taille de notre groupe (environ 40 ?), ils voulaient savoir qui nous étions, combien de kms nous faisions, etc. Je suis donc restée plusieurs minutes à faire la promotion du RIF, avant de me remettre en route d’un bon pas pour rejoindre les autres.
L’erreur a été ensuite … de continuer à longer la ligne du TGV sur la gauche au lieu de prendre le pont pour la franchir ; quelques minutes plus tard, le sentier s’est transformé en une simple trace à ras du grillage … pour finir un peu plus loin en une barrière de ronces infranchissable. Une rapide investigation m’a rapidement convaincue qu’il était tout aussi impossible de progresser dans la même direction, que de chercher à m’en aller vers la gauche ; à droite se trouvait le grillage qui me séparait de la ligne du TGV, il ne me restait donc plus qu’à revenir sur mes pas !
Chemin faisant, j’ai commencé à gamberger : les autres avaient désormais plus de 20 minutes d’avance sur moi, et si je tentais de les rattraper sans savoir réellement quel chemin ils avaient suivi, j’avais toutes les chances de ne jamais les rejoindre ! Etant donné qu’ils allaient forcément devoir retraverser la voie de TGV pour revenir du « bon » côté, pourquoi ne pas plutôt prendre la direction du prochain pont et aller ainsi à leur rencontre ?
L’idée était bonne, mais la réalisation a été un peu plus ardue que prévue : comme toujours, dans une randonnée menée par quelqu’un d’autre, je n’avais accordé que fort peu d’attention au chemin parcouru jusque-là et, de fait … je ne me trouvais pas franchement à l’endroit où je croyais être ! Bien sûr, le GPS me donnait les coordonnées précises de ma position, mais avec une vieille carte dépourvue de repères GPS, son utilité était faible, pour ne pas dire nulle !
J’ai quand même réalisé assez rapidement que les directions et distances parcourues n’avaient qu’un lointain rapport avec celles que m’indiquait la carte, et que je devais donc me trouver quelque part … mais ailleurs.
Au passage d’une borne kilométrique providentielle (au moins pour les randonneurs égarés), j’ai pu relever le numéro de la route que je suivais depuis un bon moment déjà, et le puzzle s’est tout de suite reconstitué : l’endroit où j’avais perdu les autres se trouvait en fait … presque 2 kilomètres plus au sud que je ne croyais.
Un peu plus loin s’offrait une route vers la droite, qui allait a priori croiser la ligne TGV à un moment ou à un autre ; je m’y engageai d’un bon pas (ça devait faire un peu plus d’une heure que j’avais perdu le groupe), et n’ai pas tardé à voir, dans le sous-bois sur ma gauche, quelques petits groupes de gens en train de pique-niquer. Je n’ai reconnu personne en particulier, mais j’ai quand même pris par le sous-bois pour vérifier si l’animateur n’était pas parmi eux.
Bingo ! J’avais donc finalement réussi à rejoindre le groupe, dont mon absence avait bien été remarquée, mais heureusement sans causer d’inquiétude ; j’ai quand même fait mes plates excuses car, même si je me sens parfaitement capable de me débrouiller seule (relisez mes périples dans les Cévennes et en Aveyron, si vous n’y croyez pas), je considère que ce n’est pas un cadeau à faire à un animateur, en charge de mener à bon port un groupe au complet, que de disparaître en pleine nature sans prévenir !

Ils m’ont achevée !


En forêt de Fontainebleau

Oh, ce ne sont pas les 20,7 kms (dixit master GPS), même à travers les rochers de Fontainebleau, mais plutôt le maintien des neurones et des zygomatiques en surrégime pendant près de 7 heures d’affilée ! En sortant du train, j’ai filé jusque chez Club Aventure pour une conférence d’une heure sur le Québec (la Gaspésie plus exactement) … pendant laquelle j’ai eu du mal à ne pas piquer du nez !
De retour à la maison, petit programme balnéothérapie version « relax », puis je me suis écroulée dans le hamac. Je viens tout juste d’en sortir, mais j’ai l’impression que je vais le regagner très vite …
Bonne nuit.

Mes bruits préférés …


« Au fil de l’eau »

… ce sont ceux de l’eau qui coule en pleine nature, parfois agrémentés de quelques chants d’oiseaux. Un peu sevrée en ce moment (je me sens vraiment incapable d’aller randonner), je viens d’acheter ce CD chez Nature et Découvertes ; ce n’est d’ailleurs pas le premier sur lequel s’était fixé mon choix, mais il est possible d’écouter sur place quelques morceaux enregistrés sur Ipod (il n’en restait plus qu’un, apparemment, les deux appareils avaient été arrachés de leur socle !) et j’ai finalement retenu celui-ci.
22 morceaux en composent le menu : l’orage gronde, pluie d’orage, goutelettes, pluie en forêt, crapaud alyte, averse, filet d’eau, fonte des neiges, une fontaine en montagne, l’eau dans les rochers, un ruisseau forestier, rivière et rossignol, saut du Doubs, résurgence de la Loue, cascade, cincle plongeur, bergeronnette des ruisseaux, la Sorgue, à travers la campagne, à travers la forêt, le marais et l’océan ; soient plus d’un heure d’écoute « comme si j’y étais ».

L’Aveyron, je m’en souviendrai !


Trek au dans le désert marocain (mars 2003)

Comme vient de me dire mon toubib : « Vous auriez mieux fait d’aller … tiens, par exemple, au Maroc ! » D’après lui, on est plus vigilant dans ces pays-là … Il est vrai que, là-bas, je traitais toute mon eau au Micropur, de préférence le soir, pour avoir une gourde prête à l’emploi le lendemain matin.
Moralité : analyse parasitologique dès lundi, avant de commencer un traitement approprié ; je vais encore passer quelques jours sympa !
Ca me rappelle : quelqu’un que je connais avait attrapé une « douve du foie » en Bretagne, qui lui avait valu pas mal de désagréments (dont quelques jours à l’hôpital) ; c’était il y à peu près … 35 ans ?

Moins 2,5 kg en une petite semaine


Petit ruisseau aveyronnais

Ce n’est évidemment pas le type de régime amincissant à recommander, mais la gastro-entérite microbienne d’origine aveyronnaise a des vertus insoupçonnées ! A titre personnel, j’ai une nette préférence pour le régime québécois, quite à m’enrober un peu ; d’ailleurs, je pense qu’il faudra que je programme une petite convalescence là-bas sans trop tarder.

« Vous portez votre nourriture pour neuf jours ?… » (2/2)


Un autre petit village aveyronnais

Voici donc le deuxième épisode du feuilleton : « L’épicerie est ouverte, que vais-je y trouver ? »
Histoire d’adopter un quelconque ordre, je vous propose de procéder en examinant les différents repas de la journée, un par un. Et gardez bien à l’esprit qu’il ne s’agit pas de ravitailler un groupe de randonneurs, mais un marcheur solitaire.
1 – Le petit-déjeuner :

  • si, comme moi, vous êtes adepte du thé, vous savez que les sachets de ce breuvage sont en général vendus par 25, dans une boîte cartonnée, et qu’ils sont (ou non) emballés individuellement dans un étui de papier. Si c’est pour en trimballer 25, ça me paraît nettement plus simple de les acheter dans mon magasin habituel (moins cher, surtout si je les prends par boîte de 50), de les débarrasser de leurs emballages (encombrants, et pesant quasiment autant que leur contenu), de mettre la quantité voulue dans un petit sac plastique (ça pèse presque rien et ça protège de l’humidité) et de glisser le tout dans ma gamelle (ça ne prend pas de place, et je les aurai sous la main quand je ferai chauffer l’eau)
  • vous préférez le café ? j’imagine quand même que vous saurez renoncer à votre habituel expresso pour vous contenter de Nescafé ou autre poudre similaire. Sauf erreur de ma part, les dites préparations sont vendues en quantités prédéfines, dans des bocaux de verre (lourds et cassants) ; à votre place, tranquillement avant le départ, j’aurai transféré la quantité nécessaire à la randonnée dans un bocal plastique (ou éventuellement une boîte style Tupperware), que vous pourrez trouver dans une taille correspondant à votre besoin. Nota : si vous êtes adeptes des dosettes individuelles, effectivement très pratique pour un usage en randonnée, je vous conseille – une fois de plus – de faire votre provision chez votre fournisseur habituel avant le départ, car il est fort peu probable que vous en trouviez dans un petit magasin de village
  • chocolat ? lait (en poudre, évidemment) ? ils sont vendues en boîte carton d’un volume certain, qui s’écrasent, se vident dans le sac, et ne protègent absoluement pas de l’humidité. Voir la solution préconisée ci-avant pour le café
  • c’est meilleur avec du sucre, mais celui-ci est en général vendu par paquets d’un kilo. Si vous vouliez alléger le sac à dos, vous avez tout faux ! d’autant plus que, là encore, l’emballage est en carton, donc avide d’humidité. Une fois de plus, mieux vaut prévoir la quantité nécessaire, et l’emballer de manière compatible avec les conditions de la randonnée. Personnellement, je fais encore plus simple et léger : j’emmène un petit distributeur de sucrettes (Canderel ou autre) que je range avec mes sachets de thé ; ça n’apporte que le goût du sucre, mais les calories, je les prendrai dans autre chose
  • côté solide, si vous voulez des tartines, oubliez beurre ou margarine (vous ne transportez pas le frigo, vous aurez donc de l’huile en quelques heures), confitures, miels, Nutella et autres pâtes en pots de verre, sauf à les avoir préalablement transférés dans des récipients plus adéquats ; les produits disponibles en tubes (lait Nestlé, crème de marrons, autres ?) ou pots de plastique (beurre de cacahuète) sont par contre envisageables, et vous trouverez peut-être à réapprovisionner en cours de route
  • si vous préférez les céréales (vendues en boîte de carton ou – bien pire – sous sachet cellophane), vous ne les trouverez pas en petite quantité non plus ; donc autant les acheter avant de partir, et les reconditionner comme le reste. Petit truc, privilégiez les mélanges hautement calorifiques, donc en général ceux qui croustillent (plus riches en sucres et matières grasses) par rapport aux « floconneux » ; à quantité de calories équivalente, ils pèsent moins lourds, ça sera ça de moins à porter

2 – Le déjeuner : c’est une affaire de goût mais, en longue randonnée, je déjeune généralement de charcuterie + fromage + pain ; c’est effectivement le genre de denrées que l’on trouve relativement facilement, même dans les petits villages, et ça permet de goûter aux produits locaux. Au départ de la maison, j’ai en général un pain (complet ou aux céréales), un beau morceau de fromage de brebis et des tranches de viande des Grisons ou de jambon de pays, parfois des petites saucisses sèches, et je réapprovisionne en cours de randonnée en fonction des besoins. Cette fois-ci, j’avais varié le menu avec des produits ramenés du Québec : des tranches de jerky (viande ou poisson mariné et séché) de boeuf et de saumon.3 – Grignotages en cours de journée (et desserts) : tous types de fruits secs, barres, etc. selon votre goût. Maintenant, on trouve ça à peu près partout mais, le problème, c’est que c’est aussi vendu par certaines quantités ; et je n’ai certainement pas envie de manger tout un paquet d’abricots secs, avant de passer aux figues ou aux dattes, ou de ne consommer qu’une ou deux sortes de barres de céréales pendant plusieurs jours d’affilée ! La variété passe donc … par l’achat préalable à la randonnée, pour permettre la constitution de mélanges maison. J’ajoute que je déshydrate moi-même bon nombre de fruits (vous les connaissez mes pommes à la cannelle ?) et compotes (cette fois-ci, j’avais notamment emmené des pommes-cassis, rhubarbe-framboise, bananes-groseilles, mirabelles), qui n’ont rien à voir avec ce que l’on peut trouver dans le commerce !4 – Le dîner :

  • sauf quand il fait vraiment très chaud, je commence généralement par une soupe (en sachet déshydraté), que l’on peut parfois trouver dans les petits magasins ; mais, là encore, je n’ai pas envie de me faire 4 poireaux-pommes de terre d’affilé, puis 4 soupes des pêcheurs, etc. J’ai donc un stock de variétés différentes à la maison et, avant chaque départ en randonnée, je prends 1 ou 2 sachets de chaque sorte pour assurer une rotation
  • pour le plat principal, vous pouvez bien sûr opter pour les conserves mais ça n’est pas léger (en plus, il faut ramener le contenant à la prochaine poubelle … au village suivant), et puis, surtout, comment aller vous les faire réchauffer ? au bain-marie : c’est long, donc cela consomme beaucoup de carburant … qu’il faut porter, il faut aussi prévoir pas mal d’eau et une gamelle de taille suffisante (c’est lourd tout ça !) ; dans votre « casserole » : vous avez intérêt à le faire à feu très doux (pas facile avec un petit réchaud pas toujours très réglable, et c’est tout aussi long), il faudra faire la vaisselle (produit dégraissant + Scotch Brite à trimbaler) et sans doute avoir un autre pot réservé au chauffage de l’eau. En bref, côté poids, vous n’êtes pas gagnant ! Pour optimiser, je vous conseille plutôt d’adopter les plats qui ne nécessitent que d’être réhydratés avec de l’eau bouillante ; vous n’avez qu’à faire chauffer l’eau (pas beaucoup, donc ça n’est pas long), la verser dans le sachet plastique, bien touiller, et conserver le tout dans un endroit suffisamment isolé pendant quelques minutes (les polaires sont très bien pour ça). Contrairement à une idée répandu, les plats lyophilisés que l’on trouve chez les spécialistes (Au Vieux Campeur, Décathlon, etc.) sont bons et variés ; ils ont, par contre, pour défaut de revenir assez cher. Pour cette raison, et aussi parce que je préfère ma propre cuisine à celle préparée industriellement, je déshydrate moi-même une partie des plats cuisinés à la maison ; j’en ai toujours un petit stock, soigneusement emballés sous vide et stockés dans le bas du réfrigérateur, dans lequel je puise avant chaque randonnée.

Au fait, vous pensez toujours vous réapprovisionner au prochain village ?