Les Gorges de Samaria (Randoaquarelle Crète-2)

(Si vous avez raté l’épisode précédent …)
Xania s’éveille à peine, et les charmantes ruelles du quartier du port sont encore vides de leurs éventaires lorsque nous montons dans le taxi qui nous mène au plateau d’Omalos, point de départ du sentier.


Les Gorges de Samaria constituent probablement la partie la plus spectaculaire de notre périple, même si, personnellement, j’ai préféré les paysages de bord de mer dont nous nous sommes régalés les jours suivants. L’appareil photo s’est d’ailleurs révélé un piètre ustensile pour restituer le caractère grandiose de ces gorges, probablement à la fois pour des raisons de cadrage et de profondeur de champ (c’est étroit, très haut et encaissé, et l’on a peu de recul), mais surtout de lumière (les gorges sont orientées nord-sud, et le soleil n’y pénètre vraiment qu’en plein milieu de journée) ; la technique a d’ailleurs montré ses limites : un certain nombre de clichés sont flous, l’appareil n’ayant apparemment pas réussi à faire une mise au point correcte !


Le sentier est bien aménagé et, bien qu’assez raide par endroit, se descend facilement ; mais il fait assez lourd : le couvert végétal est dense (au moins, nous avons de l’ombre !) et peu d’air circule dans le défilé.


Pendant la pause-déjeuner, une chèvre sauvage (appelée kri-kri) et son petit se sont laissés approcher de suffisamment près pour quelques clichés … Nous avons ensuite du accélérer un peu le mouvement, car il nous restait encore environ 2/3 du sentier à parcourir avant la nuit …


Le bas des gorges est littéralement un lit de caillou, quasiment à sec, sur lequel nous nous engageons pour atteindre un peu plus loin le point le plus resserré du parcours : seulement 3 mètres de large entre les deux parois !


Mais il reste encore plusieurs kilomètres à parcourir et le soleil est déjà bien bas quand nous atteignons la sortie (avis aux éventuels resquilleurs : le ticket est contrôlé à la sortie !) ; le temps que nous parcourions les 2 derniers kilomètres qui nous mènent au village d’Agio Roumeli, où nous passons la nuit, il nous a d’ailleurs totalement faussé compagnie, ce qui ne nous empêche pourtant pas de passer illico nos maillots pour nous plonger dans une mer un peu agitée (ah ! les cailloux dans le maillot …) mais très revigorante.


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