Il y a quelques mois, je l’avais bien dit et même répété : « pas question de me lancer dans la confection de confiture de châtaignes, c’est bien trop de boulot ! » Las ! C’était sans compter mon impulsivité (et ma gourmandise …) naturelle ; il m’a suffi de voir un copain se faire livrer 2 sacs de 5kgs de châtaignes devant mon nez pour ne pas pouvoir résister : j’ai moi aussi passé ma commande, qui m’a été livrée à ma porte le soir même, et me suis retrouvée de corvée d’épluchage pendant plusieurs heures … Heureusement, j’avais fait quelques tests avec la petite récolte que j’avais faite moi-même l’autre jour chez un castanéiculteur, et m’étais aperçue que la seconde peau – la plus galère à retirer – s’en allait toute seule au bout de quelques heures de séchage. Mais il a quand même fallu passer les châtaignes, par petites poignées (il faut les éplucher encore chaudes, c’est moins dur), dans l’eau bouillante, puis leur retirer la peau extérieure, les couper en 2 (plus minces, elles séchent plus vite et de manière plus homogène), les disposer sur les plateaux et les déshydrater pendant un nombre d’heures … certain. Mais mon déshydrateur n’a « que » 9 plateaux, donc j’ai encore presque la moitié qui patiente au frigo en attendant son tour. Quand je vous aurai dit que l’on m’a donné ce soir près de 2,5 kgs de tomates vertes pour faire de la confiture (elles macèrent en ce moment dans le sucre et le citron, en attendant de passer à la casserole demain), mais que ma cocotte en fonte – géniale pour les confitures comme pour tout le reste – n’est pas assez grande, donc il va falloir que je fasse au moins 2 tournées … sans compter qu’il ne me reste qu’une dizaine de pots vides en stock. N’oublions pas que j’ai fait un stock de courgettes et de carottes qui attendent d’être débitées et assaisonnées avant d’être séchées à leur tour … Le céleri, c’est déjà fait : un gros bouquet, tiges et feuilles, s’est transformé en flocons et poudre odorants qui ne demandent qu’à venir parfumer de bons petits plats ou soupes de légumes. Le fenouil, lui, est en cours … J’oubliais, « le » cèpe de Bordeaux (on n’en a trouvé qu’un, mais il était de taille !) s’est retrouvé tranché-séché dans son bocal … les mousserons, je les ai mangés le soir même dans une petite omelette. Ah oui ! avec les tomates, on m’a aussi donné quelques coings … j’ai déjà plusieurs pots de gelée en réserve, et deux grandes boîtes pleines de pâtes de coing … ça pourrait être l’occasion de ressortir du congélateur les fraises que l’on m’a donné il y a 3 mois (il y en avait trop peu pour faire de la confiture) et tenter des pâtes de coings-fraises ? Dilemme … est-ce que je reprends ou non un sac de châtaignes ? parce que, indépendamment de celles que je vais conserver séchées, pour les consommer tout au long de l’année, je voudrais quand même bien faire un essai de confiture … vous savez, celle avec des morceaux à moitié confits comme celle que j’avais trouvée si bonne l’an dernier, et que je n’ai jamais retrouvée depuis ; mais la semaine n’a que 7 jours, et il n’en reste déjà plus que 5 avant le départ en Crète !