vendredi 3 novembre 2006
L’impression d’être chez moi …
Le château de Florac héberge les locaux du Parc National des Cévennes
Tentant, le terrain de jeux … Pas mal pour un petit studio meublé ?
C’est ce que j’ai ressenti lorsque l’autoroute est entré en Lozère ; à perte de vue, les forêts entrecoupées de pâturages appelaient à la randonnée. Un peu plus loin, en commençant la descente de la Corniche des Cévennes, j’ai retrouvé les belles couleurs des châtaigniers, les ruisseaux enjambés par les petits ponts de pierres, les virages incessants qui interdisent de passer la quatrième, les villages aux placettes ombragées de platanes. Le voyage se termine à Anduze, la Porte des Cévennes, avec ses airs de village méditerranéen, ses rues étroites et tortueuses, ses façades aux crépis décolorés et ses toits de tuiles à la génoise, ses terrasses de bistrots accueillantes. Le temps de déposer mes sacs au gîte d’étape, et je pars en exploration ; je ne suis venue que 4 ou 5 fois dans cette ville, mais elle m’avait charmé dès le premier jour lorsque, au bout d’une randonnée qui m’avait menée le long du Gard depuis Beaucaire, je l’ai découverte blottie au pied des montagnes, au bord du gardon qui porte son nom. Je festoie du regard sur les devantures des petites boutiques d’objets artisanaux (pas grand chose d’ouvert un lundi hors saison …) ; j’avais presque oublié qu’il pouvait y avoir de si belles poteries : assiettes, bols, pichets, plats, tous ces articles pas très chers peuvent être utilisés quotidiennement. Je n’ai besoin de rien, mais je vais sûrement me laisser tenter par un petit quelque chose … tous ces beaux objets artisanaux m’ont tellement manqués au Québec !
Dès le lendemain de mon arrivée, j’ai trouvé à louer un studio meublé qui me sert de base temporaire, le temps de chercher un logement plus pérenne. Je parcours les Cévennes en long et en large (Alès, Le Vigan, Florac, Génolhac, Le Pont de Monvert, etc.) et profite de ces superbes journées estivales pour (re)découvrir quelques sentiers de randonnée ; le terrain de jeu est vaste, et il est parcouru de sentiers en tous sens.J’attends avec impatience le marché hebdomaire du jeudi ; après le régal des pupilles, voilà celui des papilles. Je rentre au logis chargée de produits locaux : fromages (pélardon – spécialité locale de fromage de chèvre, petit fromage de brebis – inexistant au Québec), saucisse sèche, miel de bruyère Callune, huile d’olive du pays, fruits et légumes (dont l’oignon doux des Cévennes) avec en bonus un citron et un gros bouquet de persil gratuits (pour 4,20€ d’achats !)
Dimanche, je ne rate pas la foire à la châtaigne de St Germain de Calberte ; je renonce aux paniers tressés (trop chers) mais, après dégustation, je reviens avec une terrine de foie de lapin aux châtaignes (divine) et un pot de crème de châtaignes (Clément Faugier peut aller se rhabiller avec sa « crème de marrons » : celle-là est un régal, à peine sucrée, avec un bon goût de châtaignes et de minuscules petits morceaux qui sont passés « au travers » du broyage). Pas difficile d’être accro aux produits artisanaux lorsqu’ils sont aussi bons !
Dès le lendemain de mon arrivée, j’ai trouvé à louer un studio meublé qui me sert de base temporaire, le temps de chercher un logement plus pérenne. Je parcours les Cévennes en long et en large (Alès, Le Vigan, Florac, Génolhac, Le Pont de Monvert, etc.) et profite de ces superbes journées estivales pour (re)découvrir quelques sentiers de randonnée ; le terrain de jeu est vaste, et il est parcouru de sentiers en tous sens.J’attends avec impatience le marché hebdomaire du jeudi ; après le régal des pupilles, voilà celui des papilles. Je rentre au logis chargée de produits locaux : fromages (pélardon – spécialité locale de fromage de chèvre, petit fromage de brebis – inexistant au Québec), saucisse sèche, miel de bruyère Callune, huile d’olive du pays, fruits et légumes (dont l’oignon doux des Cévennes) avec en bonus un citron et un gros bouquet de persil gratuits (pour 4,20€ d’achats !)
Dimanche, je ne rate pas la foire à la châtaigne de St Germain de Calberte ; je renonce aux paniers tressés (trop chers) mais, après dégustation, je reviens avec une terrine de foie de lapin aux châtaignes (divine) et un pot de crème de châtaignes (Clément Faugier peut aller se rhabiller avec sa « crème de marrons » : celle-là est un régal, à peine sucrée, avec un bon goût de châtaignes et de minuscules petits morceaux qui sont passés « au travers » du broyage). Pas difficile d’être accro aux produits artisanaux lorsqu’ils sont aussi bons !