Les objets de mes marchandages…

Et j’ai retrouvé quelques réflexes acquis il y a deux ans à Marrakech :

• le pouf en cuir annoncé à 68 euros, je l’ai eu pour … 35 euros (quand il a commencé à m’appeler « gazelle », j’ai tout naturellement retrouvé l’esprit du jeu)
• la superbe planche en olivier (la couleur de la photo ne lui rend vraiment pas justice, mais c’est vraiment une très belle pièce), je n’ai pu la faire descendre « qu’à » 50 euros
• mais le mortier et son pilon, je les avais achetés au même marchand un peu plus tôt pour 35 euros ; à ce prix-là, dans un magasin parisien, vous n’en avez qu’un tout petit, et les prix de cette sorte de chose ont tendance à grimper de manière exponentielle en fonction de la taille (évidemment, il faut des oliviers beaucoup plus gros…)
• et le panier africain en vanerie m’a coûté 10 euros ; maintenant que les commerçants fournissent de moins en moins de sacs plastique, il me fallait m’équiper, et ce panier est tout de même beaucoup plus sympa que les infâmes « cabas » qu’ils vous proposent au passage en caisse moyennant finances.

Comment, vous êtes sûr que ce n’étaient pas les souks de Paris ? Z’avez p’têt ben raison : sur mon billet est marqué … « Foire de Paris ». Mais vue l’ambiance du bâtiment réservé aux pays du monde entier, on s’y croirait vraiment : à part le plafond qui est un peu plus haut, même cohue, mêmes boutiques / stands, et le marchandage « comme là-bas, dis !)