De la théorie à la pratique

Je n’ai pas (encore) le plaisir de connaître Cécile, Séverine et Richard, les fondateurs d’Aguila, et auteurs avertis de « Photographie de voyage ». Mais le bouquin figurait en bonne place dans la bibliothèque du gîte où nous étions basés pour ce stage photo sur l’Aubrac et, après l’avoir longuement parcouru, je m’étais promis d’en faire l’acquisition au plus vite.

Aussitôt rentrée, aussitôt fait. Et aussitôt reçu, aussitôt dévoré ! Pour moi qui n’avais eu accès, jusqu’ici, qu’à de l’information bien rédigée, mais qui restait somme toute assez théorique, ce bouquin offre les compléments indispensables issus de l’expérience de terrain de photographes on the move. Je comprends mieux maintenant quand/comment/pourquoi opter pour une mise au point particulière, utiliser mon trépied ou affiner l’exposition. Même si beaucoup de concepts ne m’étaient pas étrangers, je ne savais pas forcément comment les mettre en pratique dans le contexte de la photographie d’extérieur et/ou de voyage, et ce petit guide pratique a répondu à pas mal de mes interrogations. Petit aperçu du sommaire :

  1. Préparer son voyage
  2. Préparer son matériel photo
  3. Sur place : adopter les bons réflexes
  4. Composer ses images
  5. La mesure de la lumière
  6. Maîtriser le net et le flou
  7. Astuces de terrain
  8. Le retour

soit 167 pages de conseils éminement pratiques, rédigés dans un langage très clair, et émaillés de belles photos de voyages à travers le monde.
« Photographie de voyage, guide pratique », par Cécile Domens, Richard Fasseur et Séverine Lacroix, aux Edition VM.

J’aurais pas dit mieux …

… tant le titre de cet article résume bien la situation !Après avoir potassé la doc, je suis en effet partie en expédition jusqu’à la FNAC la plus proche (pas la porte à côté tout de même !) et en suis revenue, non pas avec le « petit » EOS 1000, mais son grand frère, le 450 ; ce n’est pas qu’il y ait de grosses différences entre les deux, mais la présence d’un objectif stabilisé a pas mal contribué à faire pencher la balance … Reste à prendre en mains l’engin, ce qui ne va pas se faire en quelques séances ! J’avais envisagé de conserver mon fidèle compact, a priori moins fragile, pour les sorties » par tous les temps » ; mais le gap avec l’EOS est tel que rien ne va valoir l’immersion complète : autant carrément tourner la page, et ne plus utiliser que le réflex. Pour le moment, les résultats laissent un peu à désirer, mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot …

Suivez mon regard …

… ou la direction de l’objectif … Près de 7 ans que je mitraille, toujours grâce aux PowerShot Canon, l’A40 pendant 2 ans, suivi du A75. Et si j’en crois les commentaires et autres témoignages de sympathie reçus d’internautes variés, j’ai « pondu » quelques clichés qui n’ont pas déplu. Alors, l’idée d’aller un peu plus loin me titille, je commence à me documenter en vue d(e m)’investir un peu plus … Du coup, ça y est, je me suis enfin décidée à « bazarder » mon caméscope, que je n’utilisais quasiment jamais, alors que l’appareil photo me suit partout. Avis aux amateurs : cette petite bête (un peu plus de 200g sans sa batterie) est en parfait état, et bénéficie d’encore un an de garantie ; en plus, il est étanche. Tous les détails de l’offre sur eBay.

Déclic !

Il y a des jours comme ça, où une simple action extra-ordinaire (au sens de « celle qui ne vous est pas habituelle ») vous ouvre un monde que vous n’auriez pas soupçonné … Par exemple, sur le site Amazon.fr que je fréquente très régulièrement (la FNAC locale est à plus d’une heure et demie de route, et pas franchement bien achalandée sur les sujets qui m’intéressent !), j’accorde fort peu d’attention aux « recommandations » qui me sont faites, et n’avait quasiment jamais cliqué sur les liens proposés, pourtant déterminés à partir de mes consultations précédentes, donc a priori ciblés sur mes intérêts personnels … Jusqu’à ce qu’un titre retienne mon regard …

… et que le clic correspondant – et les commentaires des lecteurs – ne m’incite à vouloir voir le bouquin d’un plus près. Pour moi qui m’étais toujours refusée à chercher à comprendre comment faire un photo autrement qu’en appuyant – un peu au hasard, c’est vrai – sur quelques boutons, l’argument « vous n’aurez plus envie d’utiliser le mode Automatique de votre appareil » avait fait mouche ! Quelques clics et jours plus tard, Pratique de l’exposition en photographie est entre mes mains, et je dois dire qu’il tient ses promesses et que je suis très impatiente de faire quelques expériences. Le manuel de mon appareil photo est ressorti des oubliettes et j’ai revisité tous les paramètres de l’engin, en y comprenant quelque chose cette fois. Reste à mettre en pratique : après « le » déclic et les clics, place aux déclics … de l’appareil cette fois !

La plus spectaculaire et la plus simple des retouches photos

Dix règles de recadrage illustrées d’exemples très parlants

L’Internaute Photo prêche une convaincue : le recadrage est le type de retouche que j’ai commencé à utiliser immédiatement, dès mes toutes premières photos numériques il y a 3 ans. Ne vous privez pas de ce moyen spectaculaire d’améliorer vos propres clichés : il est hyper-simple, permet toutes les erreurs et donne des résultats quelquefois inespérés. En plus, il est gratuit : tous les logiciels de retouche ou de manipulation d’images en disposent, même Microsoft Photo Editor, automatiquement installé sur votre machine si vous êtes sous Windows (je suppose qu’il doit y avoir un équivalent pour les utilisateurs de Mac, mais je ne le connais pas).

Ca progresse lentement, mais sûrement !

Avant …

… après

C’est quoi la différence entre ces deux photos ? Je vous laisse les examiner de près, mais je vous mets sur la piste : comparez donc la montagne sur la gauche, le ciel, le lac et l’herbe au premier plan. Ce résultat est possible grâce à la superposition de 4 calques de réglage différents dans Photoshop, et je ne compte m’arrêter en si bon chemin ! A suivre …

Petit à petit, le métier rentre …

Utilisation approfondie des sélections dans Photoshop

Le bouquin acquis il y a deux jours, Hotline Photoshop Elements 3 – 300 réponses, se révèle être un excellent investissement : j’en ai entrepris la lecture assidue à partir de la première page, et je découvre – et teste- des tas de choses. Et j’ai au moins la certitude que, grâce au système d’index et de questions-réponses, je pourrai retrouver facilement telle ou telle manipulation. Pour 20 euros et quelques, je le recommande vivement à ceux qui souhaitennt s’investir un peu dans la retouche photos.

Cherchez l’erreur !

A gauche, l’original ; à droite, après quelques retouches …

Je ne suis pas encore au bout de mes peines en ce qui concerne l’apprentissage de Photoshop, mais j’arrive déjà à faire quelques trucs amusants … comme par exemple de faire « pousser » les cailloux dans l’Ashuapmushuan (oui, je sais, c’est un nom de rivière assez imprononçable, mais au Canada, il y en a un paquet qui sont encore plus compliqués).

J’ai décidé de m’y mettre sérieusement !

La retouche photo, ça ne s’improvise pas !
Vous êtes nombreux à me féliciter pour mes photos ; n’empêche que je reste souvent assez frustrée de ne pas parvenir au résultat que je souhaiterai obtenir. Pour disposer de fonctions de retouche photo plus performantes, j’ai décidé de tester Photoshop Elements avant de l’acquérir pour de bon (la version d’essai – utilisable gratuitement pendant 30 jours – est téléchargeable à partir de http://www.adobe.fr/products/tryadobe/main.html) ; seulement, le logiciel est tellement riche qu’il est bien difficile de se lancer tout seul dans les retouches autres que les fonctions très basiques. J’ai donc passé un bon moment à la librairie Eyrolles cet après-midi à comparer une dizaine de bouquins en français et anglais pour choisir celui qui me semblait le plus adapté à mes besoins. J’ai éliminé d’entrée de jeu ceux en noir et blanc (la couleur est quand même un des éléments majeurs de la photo, et si elle n’apparaît pas sur les exemples …), ceux qui consacraient plus de page à l’organisation des photos ou à leur impression qu’aux fonctions de retouche proprement dites, ceux qui se focalisaient un peu trop sur la retouche des portraits (au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, moi ce sont plutôt les paysages qui m’intéressent) ; en deuxième passage, j’ai « sorti » ceux qui tenaient plus du manuel de cours, ou de l’apprentissage par l’exemple, pour finalement retenir celui-ci, qui passe en revue de manière détaillée le fonctionnement du logiciel et consacre plus de 250 pages à toutes les fonctionnalités de retouche. Il vaut la modique somme de 24,50 euros, mais il est conseillé d’être « fluent » dans la langue de Shakespeare pour en tirer le maximum de profit.

Deviendrais-je difficile ?

Coût du tirage des photos numériques sur le site FNAC

Plus sélective, en tout cas : auparavant, je faisais tirer sur papier à peu près une photo sur deux ; cette fois-ci, sur près de 490 clichés, je n’en ai sélectionné que 90, soit moins de 20% ! Au fait, profitez-vous des tarifs dégressifs en faisant tirer les photos par lots ? La courbe ci-dessus représente le coût total du tirage en 13 x 17 (celui que j’utilise régulièrement) :

  • 63 photos tirées ne coûtent pas plus cher que 49 (donc 14 gratuites !)
  • 123 photos reviennent moins cher que 99 (24 photos gratuites)
  • et 227 photos moins cher que 199 (28 gratuites)

Je pense que je n’ai pas besoin de vous préciser que j’attends toujours d’en avoir plus de 200 pour commander les tirages …