Cinéma : « Certains l’aiment chaud »

Je ne me rappelais pas que Marilyn Monroë pouvait être si fine, vive et enjouée. Ce film – en noir et blanc, quoi que veuille faire croire la photo ci-dessus – est un petit régal ; malgré certains clichés, le rythme est tel que l’on ne s’ennuie pas une minute. Je n’arrive plus à me rappeler à quoi fait allusion la réplique qui a donné son nom au film, mais je vous laisse savourer le dernier dialogue, qui clôture le film :
– mais je suis un homme !
– personne n’est parfait …

Cinéma : « Change-moi ma vie »


Difficile de parler d’un film qui évoque des choses qui vous sont totalement étrangères … Non que le film ne soit pas bon ! Bien au contraire, les deux acteurs principaux – ainsi que tous les autres – sont plus vrais que nature, le scénario complètement original, etc. Mais j’étais tellement investie dans la découverte de milieux (le théâtre, les travestis) et de comportements si éloignés de mon « monde » somme toute très ordinaire, que j’ai du mal à réagir sur les plans émotionnel et/ou intellectuel. Ca me plaît ? Ca me plaît pas ? Attendez, je découvre et j’essaye simplement de mesurer l’ampleur de ce que je vois … De fait, bien qu’il ne quitte pas les limites de (quelques quartiers de) Paris intra-muros, ce film est plus dépaysant que s’il vous transportait sur une autre planète ! A voir très certainement, au moins pour savoir que « ça » existe à deux pas de chez soi …

Cinéma : « La colline aux mille enfants »


… ou « mon village à l’heure allemande » … parce que l’action a beau être sensée se dérouler au Chambon sur Lignon (Haute-Loire), c’est bel et bien ici, dans mon village du Gard, que la plupart des scènes de village ont été tournées. Bon, ça n’est pas un très grand film, mais il évoque de manière assez saisissante des faits qui se sont déroulés pendant l’occupation – et complètement inconnus de moi jusqu’à ce jour, lorsqu’un village entier s’est mobilisé pour cacher des enfants juifs et leur éviter la déportation. Quelques anecdotes marrantes au passage : une bataille de polochons comme on aimerait tous en avoir fait, un pasteur qui se fait « baptiser » de manière tout à fait inattendue, et un très jeune Guillaume Canet en adolescent passablement odieux et inconscient. La musique (que je remarque assez rarement) est signée Bruno Coulais, qui donne un petit avant-goût de ce qu’il allait nous concocter, 10 plus tard, pour Les Choristes.

Cinéma : « La chevauchée fantastique »


Je ne vais pas prétendre que ce film n’a pas pris une ride (ça fait quand même presque 70 ans qu’il est sorti …), et il vaut même mieux qu’il soit en noir et blanc car les décors feraient vraiment trop carton-pâte ! Mais il est quand même très attachant, avec ses personnages si bien campés et l’évocation d’une société d’un autre âge. Après tout, il fait partie de l’histoire du cinéma ; et je crois bien que je n’avais jamais vu John Wayne aussi jeune (la trentaine quand le film a été tourné, je crois), il en est presque attendrissant …

Cinéma : « Le choix d’aimer »

Même sujet qu’Un Automne à New-York, mais traité tellement différemment ! Là, il m’aurait fallu une boîte de Kleenex à portée de main, mais j’étais tellement rivée à l’écran que je n’ai pas voulu actionner la touche Pause pour aller en chercher ! On « vit » vraiment la maladie et ses impacts sur le couple. Je suis même restée frustrée car le film m’a paru court, à moins que ce ne soit parce que la suite de l’histoire ne soit laissée à l’imagination du spectateur ? Et en ce qui concerne les décors, je préfère 100 fois San Francisco à New-York, la maison traditionnelle au bord du Pacifique à l’appartement ultra-moderne … Le titre original est Dying young, mais je trouve la traduction française nettement plus appropriée.

Cinéma : « Code inconnu »

Cette fois-ci, je suis arrivée jusqu’au bout … à force d’attendre qu’il se passe quelque chose, mais j’ai bien failli arrêter une nouvelle fois en cours de route ! Je ne sais pas si le réalisateur (le même pour les deux films) est le principal responsable, mais il est certain que j’y regarderai à deux fois avant de reprendre un film d’Haneke ! Même si Code inconnu ne m’a pas dégoûtée comme La pianiste, je l’ai trouvé complètement creux et inintéressant. Il a quelques ressemblances avec Collision (histoires parallèles de plusieurs personnages), mais il n’est absolument pas comparable en termes de profondeur, ni de qualité d’image et de réalisation ! Ne perdez pas votre temps avec celui-là ; vous trouverez sûrement quelque chose de mieux à voir.

Cinéma : « La chambre des officiers »

C’est ça, leur chambre !

Ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas un film bien gai ! La quasi-totalité du film se passe dans la salle du Val de Grâce (hôpital militaire parisien, pour ceux qui n’en auraient pas entendu parler) et les trombines des officiers en question sont plutôt du genre à faire faire des cauchemards … Certes, l’aspect historique est intéressant (jusqu’ici, les « Gueules Cassées » représentaient pour moi une série de la – feue ? – Loterie Nationale), mais ça manque tout de même un peu d’action. Fortement déconseillé pour les soirs de cafard …

Cinéma : « Cast away »


Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la fin, mais j’ai beaucoup aimé ce film. C’est vrai que le sujet de la survie sur une île désert avait de quoi titiller un peu mon tempérament d’aventurière, mais j’ai aussi trouvé plein de choses intéressantes : le comportement de l’avion avant le crash (tudieu, c’est violent !), les mille et une utilisations d’une paire de patins à glace sur une île déserte (il fallait l’inventer …), la violence des tempêtes dans ces latitudes, etc. sans parler de l’évolution psychologique du personnage. Vaut vraiment la peine d’être vu.
Sorti en France sous le titre Seul au monde.

Cinéma : « La couleur pourpre »


Le souvenir que j’avais de ce film était essentiellement musical … probablement parce que j’avais acheté la bande originale et l’avais beaucoup écoutée. En fait, la musique est bien superbe, mais beaucoup moins présente que dans mes souvenirs ; les images sont, elles aussi, magnifiques. Quant à l’histoire, dont je n’avais plus que quelques très vagues souvenirs, elle vaut à elle seule le déplacement : la condition des femmes noires dans le sud des Etats-Unis n’était franchement pas réjouissante à l’époque où le Coca-Cola avait déjà fait son apparition … A (re)voir sans hésiter.

Cinéma : « Le chien jaune de Mongolie »

Eh bien, il n’est pas jaune !

Difficile d’imaginer plus simple que la vie quotidienne de cette famille nomade, qui vit dans une yourte et garde son troupeau sur les hauts plateaux de la Mongolie. Là ce ne sont pas les paysages eux-mêmes qui m’ont marqué (j’ai trop besoin d’arbres !), mais cette impression d’être vraiment très haut, très près du ciel, et à mille lieux de la civilisation … qui ne se trouve qu’à une petit journée de trajet en minibus ou en moto. Ce film, qui tient plus du documentaire que de la fiction, dégage une sérénité que je ne me rappelle pas avoir ressenti en visionnant aucun autre film. La vie est là, en pleine nature, et le temps paraît s’être arrêté …