D’une hémisphère à l’autre

Roissy, 16h30, soit 3 heures avant le décollage, et une loonnngue file de voyageurs s’étire de la porte d’entrée du terminal jusqu’au comptoir d’Air Madagascar. Après être restée immobile près d’une heure, la file s’ébranle enfin … je n’aurai jamais passé les contrôles de sécurité aussi vite ; à croire que, pour certaines destinations, le passage sous les portillons n’est qu’une simple formalité ! Heureuse surprise : bien que j’ai oublié de le demander à l’enregistrement, je suis placée contre un hublot. Certes, un peu au-dessus de l’aile ; mais avec une vue suffisamment dégagée pour pouvoir prendre des photos. A l’issue d’une nuit de vol sans histoire, l’avion approche Nosy Be, notre premier contact avec la Grande Ile.

Ce qui était annoncé comme une escale technique est en fait un « stop » de plusieurs heures, avec acquisition du visa, passage à la douane, etc. Un monde bien différent de Roissy : la perceptrice des visas (payant au-delà d’un mois) est bien cachée derrière un vieux comptoir de bois, un bout de papier pas franchement visible annonçant sa qualité … après m’être fourvoyée de file en file (les touristes en cours séjour n’ont rien à payer et se pressent pour être les premiers sortis), je paye, récupère mon reçu, retourne faire tamponner mon passeport et … je ne sais plus quoi encore. Il me faut trouver un chariot pour récupérer mes bagages … un jeune employé s’offre à aller m’en chercher un à l’extérieur … je n’ai pas l’habitude, il aurait fallu que je lui donne un pourboire, mais je n’ai encore que des euros (et en billets de 50) sur moi. Passage à la douane : je ne sais pas si le fait de venir pour 3 mois facilite les choses, à moins que ce ne soit la référence à l’écovolontariat et aux baleines … toujours est-il que les douaniers se contentent de tâter vaguement le contenu du sac, de soulever à peine la couche de vêtements du dessus avant … de gribouiller quelque chose à la craie blanche sur mes 2 sacs noirs. Pour rejoindre la salle d’embarquement, il faut sortir du bâtiment, et y re-rentrer par une autre porte 20 à 30 mètres plus loin. Sur le trajet (en poussant mon chariot à bagages bien déglingué), je suis l’objet de sollicitations diverses : hôtel, taxi, change, etc. Court passage à l’enregistrement (je me redébarrasse des bagages) avant de me trouver un siège dans la salle d’attente … que je quitterai à plusieurs reprises pour prendre quelques photos de l’activité de l’aéroport …

Embarquement pour Antananarivo, la capitale (plus connue en France sous le nom de Tananarive). L’avion s’est bien vidé à Nosy Be, et je n’ai plus de voisin pour cette partie du trajet ; j’ai retrouvé ma place contre le hublot, et découvre avec désolation les « hautes terres » pelées et érodées à l’approche de « Tana ». Nouvelle escale, avec changement d’avion cette fois (l’aérodrome de Sainte Marie est tout petit, et ne peut recevoir que des ATR). Il faut à nouveau récupérer les bagages pour les réenregistrer (la 3è fois !) un peu plus loin … L’heure d’embarquement n’est pas très claire … j’en profite pour faire du change au bureau « officiel », et manger un morceau à l’unique gargote de l’aéroport. Le choix n’est qu’apparent … la plupart des plats ne sont pas/plus disponibles. J’opte pour un poulet pané aux épices (un peu charbonné à l’extérieur et pas franchement cuit au niveau de l’os) avec du riz, avant d’aller m’installer dans la salle d’embarquement pour attendre l’appel. Le MP3 aux oreilles, je somnole plus ou moins, lorsqu’une voix dynamique m’interpelle par mon prénom ! La directrice du Soanambo, qui va m’héberger pour 3 mois, était à Antananarivo depuis quelques jours, et va faire le trajet jusqu’à Sainte-Marie avec moi. Nouveau hublot … et premier coup d’oeil sur l’île, dans la lumière du soleil couchant.

Plus beaucoup de souvenirs du premier soir (après 24 heures de voyage, j’étais quand même un peu flagada) … le lendemain matin, petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, face à la mer, l’appareil photo à portée de main …

… j’observe les saints-mariens qui pêchent de bon matin dans le lagon.

Puis direction Ambodifotatra, la « capitale » de l’île où débutent justement les 3 jours de la Fête de la Baleine organisée par Cétamada. Une photo du quai où accostent les quelques bateaux qui font la traversée de Tamatave …

En attendant la suite, vous pouvez voir d’autres photos que j’ai publiées dans la galerie de SOS Madagascar ou dans mes albums Facebook.


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