Du Col du Bez à Florac par le GR72 (4)

Jour 4 (si vous avez raté le jour précédent …)
C’aurait été trop simple … mais n’anticipons pas ; le début de la journée est idyllique. J’adore ces paysages de landes granitiques du Mont-Lozère, le sentier longe le Tarn naissant pendant un bon moment et je découvre le Pont du Tarn où je n’étais encore jamais passée. Rencontre avec une troupe de cavaliers et de chevaux non montés, qui m’occasionne une petite frayeur (j’ai eu beau m’écarter, les bestiaux ont occupé toute la place disponible, et les voir me foncer dessus au grand galop n’était pas des plus rassurant !)



C’est en fin de matinée, alors que j’avais amorcé la descente depuis un bon moment, que j’ai réalisé que ma trace GPS s’éloignait sensiblement du parcours initialement prévu ; j’avais pourtant suivi scrupuleusement les balises, et aucun autre GR ne passe à cet endroit-là … Concluant à un rebalisage récent, je décide de poursuivre : un balisage GR mène toujours quelque part, et puis il faut de toute manière que je descende du Mont-Lozère pour attaquer le Bougès, en face !


Après quelques fausses pistes (le balisage à travers les genêts est parfois … perfectible !), je finis pas arriver au hameau du Merlet ; je sais à peu près où il se trouve (le gîte est tenu par les cousins d’une amie), mais il est bel et bien … en-dehors de ma carte ! Difficile de se repérer dans ces conditions … je continue ma descente vers la route tout en bas, après avoir du demander mon chemin au hameau suivant, car le balisage est plutôt … absent par endroits. Arrivée à proximité de la D998, une réflexion s’impose : le GR indique de partir à droite, et l’itinéraire que j’avais prévu doit être quelque part sur la gauche, à une distance que je suis incapable d’estimer (je suis toujours en dehors de ma carte …) A l’issue de la pause-déjeuner, je décide d’opter pour la version GR officiel … jusqu’à ce que j’atteigne un panneau « Pont de Montvert : 3,5 kms ». Clairement pas la bonne direction, puisque je n’ai pas du tout l’intention de passer par là ! Demi-tour donc, re-bitume pendant quelques kilomètres avant d’atteindre le point de départ initialement prévu (merci, le GPS !) de ma montée sur le Bougès. Je grimpe, je grimpe … le balisage ancien a été effacé, mais la petite route est toujours là. Arrivée au point où je devrais partir à travers bois, une gentille dame me confirme que non, le GR ne passe plus par là depuis un moment, oui, le sentier existe mais il passe par des propriétés privées … bref, elle m’indique que, moyennant encore 1,5 km de bitume, je peux rejoindre l’ancien tracé un peu plus loin. Ces pérégrinations m’ont quand même fait perdre un peu de temps et, lorsque je franchis la ligne de crête pour aborder la descente sur l’autre versant, l’après-midi est déjà bien avancée, je n’ai pas encore fait mon plein d’eau quotidien, et toujours pas de source en vue ; autant le Mont-Lozère peut être qualifié de « château d’eau » à juste titre, autant sur le Bougès, il faut se lever de bonne heure – ou qu’il ait beaucoup plu récemment – pour trouver de l’eau. Il me reste de quoi tenir jusqu’au lendemain matin, à condition de ne pas gaspiller ; je décide en conséquence de bivouaquer au plus près de Cassagnas, pour pouvoir ravitailler au village en tout début de journée. Je trouve un coin sympa, suffisamment abrité du vent du nord … lequel décide de passer à l’ouest dans la soirée ! Les rafales se font presque bourrasques … et s’il allait pleuvoir ?


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