Ca m’fait plaisir …
C’est bien connu, les Québécois (enfin, au moins les Jeannais et les Saguenéens qui sont les représentants de l’espèce là où je vis) vous jureront toujours que, eux, ils parlent un français « pur » sans une trace d’anglais. D’ailleurs, ils ne partent pas en week-end, mais vont passer la fin de semaine au chalet ; et ils ne connaissent que le stationnement, pas le parking ! Par contre, ils ne vous planifient pas un rendez-vous, ils le schedule(nt ?), leurs autos (non, pas -mobiles, ni voitures) n’ont pas de freins, mais des brakes ; pas non plus d’embrayage, même les transmissions manuelles (c’est plutôt rare) car ici, c’est un clutch. Et vous ne trouverez pas de boîtes de conserve dans les magasins, mais des cans. Une petite amie, c’est une blonde (auprès de ma …), mais un …, c’est un chum. Allez comprendre !
J’ai quand même fini par réaliser qu’un certain nombre d’expressions françaises – mais pas de France – qui m’ont paru curieuses sont des traductions quasi-littérales de l’équivalent anglais : aux carrefours sans « lumières » (lights), il y a toujours un panneau « arrêt » (celui-là, je ne le traduis pas, il est trop facile !) ; en réponse à un remerciement, je m’entends toujours répondre « bienvenue » (you’re welcome) ou « ça m’fait plaisir » (it’s my pleasure) ; et pour dire au revoir : « bonjour » (good day).
Là, je m’égare … En fait, mon intention n’était pas vraiment de vous faire un cours de québécois, mais plutôt de signaler que oui, ça me fait plaisir de lire des commentaires que certains d’entre vous prennent le temps d’écrire ou les mails qu’ils m’adressent directement. Y en a plein d’autres qui me disent qu’ils viennent régulièrement consulter le blog, mais qu’ils n’ont jamais le temps de laisser ne serait-ce qu’un petit mot. Alors comme ça, j’ai l’impression de causer dans le vide … Bien sûr, je vois les statistiques de fréquentation augmenter régulièrement, mais ça ne me dis pas qui vient ! C’est un peu comme si vous veniez me rendre visite chez moi, que vous passiez en revue toutes les pièces de la maison, et que vous repartiez sans même me dire bonjour ! Alors merci à Mounika, Carole, Marie-Hélène, Sophie, Grizli, Béaviane et les autres pour leurs petits mots sympas. Pour les visiteurs de l’ombre, une fois de temps en temps, dites-moi simplement que vous êtes passé ; ça me fera plaisir, même si je vous connais pas de visu.