Moi, une terroriste ?


Réchaud multi-fuel XGK Expédition de MSR

Je suis bien sûre que vous ne vous êtes jamais posé la question ; moi non plus d’ailleurs : je ne sais pas forcément ce que je suis (je vous propose de traiter le sujet une autre fois), mais je sais assez bien ce que je ne suis pas ! Mes copropriétaires, eux, ça ne les dérange apparemment pas de se poser ce genre de questions que je qualifierai d’un tantinet débiles.
Cette fois-ci, ça n’est pas l’écrivain-philosophe (j’ai vérifié, il a bien pondu quelques bouquins que je ne lirai sûrement jamais), mais l’espèce d’artiste barbouilleur qui nous envahit en ce moment la cour de l’immeuble avec mannequins bleus et autres petits meubles dorés apparemment destinés à une expo ou un « événement » commercial quelconque, et me casse les oreilles plusieurs heures par jour avec un compresseur qui lui sert à je ne sais quoi (pulvériser de la peinture ?)
Moi, je voulais simplement tester mon réchaud après l’avoir démonté et nettoyé. Il était évidemment hors de question que je l’allume à l’intérieur de l’appartement ; vous imaginez la scène en cas de fuite : l’essence enflammée qui imbibe le revêtement de sol (en sisal), les meubles (en bois), les rideaux (en lin et coton). D’accord, la caserne des pompiers est à 2 pâtés de maison, mais je n’ai pas eu trop envie de tester leur délai d’intervention …
Donc, pour tester le réchaud, je suis descendue dans la cour ; après tout, tout le monde utilise les parties communes comme s’il était chez lui (déjeuner dehors, lavage de motos, séchage des objets peints, etc.), pour une fois, c’était mon tour. Bien m’en a pris, car il y avait une petite fuite au niveau du gicleur : l’essence ne se répandait pas, mais il y avait une flamme « parasite », à un endroit pas bien normal. Re-démontage, re-nettoyage, re-test, plus de fuite.
Tout va bien, je remballe mon matériel et, au moment où je m’engage dans l’escalier pour remonter, j’entends une voix : « c’était quoi son truc, une bombe ? »
Un de ces prochains jours, j’ai l’intention d’aller monter le kayak dans la cour (OK, je « descends » le sac du kayak dans la cour, je sors les pièces détachées, et « j’assemble » le kayak) pour le vérifier avant de lui faire prendre l’avion dans 15 jours, et lubrifier les tubes (le lubrifiant en question est interdit de transport aérien) à tous les points d’assemblage. J’ai déjà fait ça dans l’appartement, mais c’est franchement galère : il faut déjà caser les 4,50 mètres de longueur, et il est difficile de tourner autour. Au moins, en faisant ça dans la cour, je vais encore leur donner de quoi causer … Peut-être qu’ils vont finir par penser que je fais partie des services secrets ; il paraît que l’armée utilise plutôt des Nautiraid, mais chez moi, ils n’ont sûrement encore jamais vu de kayak pliant, alors la différence entre un Feathercraft et un Nautiraid !
PS : pour ceux qui n’auraient encore jamais vu mon kayak, il est là : http://www.marie-noelle-augendre.com/blog/2005/01/le-plus-beau-des-kayaks/, et pour le détail des opérations de montage, allez donc voir cet album de photos : http://tosca.club.fr/Autres_albums/Kayak/index.html


Notice: Thème sans comments.php est déprécié depuis la version 3.0, aucune alternative n’est disponible. Veuillez inclure un modèle de comments.php à votre thème. in /home/marienoe/www/blog/wp-includes/functions.php on line 3901

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *