Et ils me l’ont rendu avec une belle image dedans !

Visa valable jusqu’au 9/11/2006, mais je ne vais pas traîner …

35,5 x 25,5 cm et 3 exemplaires pour la Confirmation de Résidence PermanenteComme je connaissais maintenant la durée du trajet maison – Ambassade (voir l’épisode du matin), je suis arrivée juste 5 minutes avant les 14h30 indiquées par la convocation pour trouver … une loooonnnngue file d’attente devant la porte. Mais cette fois-ci, il faisait soleil, alors j’ai sorti un bouquin, me suis assise sur le muret en face de la porte et me suis plongée dans ma lecture en attendant que la file diminue. Ca a quand même pris un certain temps car au fur à mesure que les gens rentraient, il y en avait d’autres qui arrivaient … Après avoir bien progressé dans ma lecture, je me suis décidé à rejoindre la queue quand il n’y a plus eu qu’une quinzaine de personnes … et j’ai continué à bouquiner jusqu’à franchir la porte, aux alentours de 15h55 quand même. Re-contrôles de sécurité et dépôt du portable en consignation. Puis, il faut monter au premier étage, dans une sorte de salle d’attente pleine de chaises (en plastique ordinaire celle-là), mais d’attente il n’y en a pas : la dame derrière le guichet appelle la prochaine personne, et c’est moi ! Je dois signer le laissez-passer et le remettre avec une pièce d’identité ; en échange, je reçois une graaaannnde enveloppe avec consigne de bien tout contrôler avant de partir, et de ne surtout pas signer le document maintenant. C’est là que les chaises deviennent utiles … l’enveloppe contient le passeport avec une nouvelle image collée à la page 15, un gigantesque « drap de lit » plein de codes complètement barbares … et encore une notice d’instruction (on ne peut pas dire qu’ils lésinent sur la chose : à chaque étape de la procédure on a systématiquement droit à une note de plusieurs pages). Je m’attelle à la vérification des informations accessibles au commun des mortels : nom, prénom, toutes les dates, numéro de passeport. Tiens, ils ont « tromboné » une des photos à l’intérieur du passeport (les photos spéciales où on a la grosse tête), pourquoi ils m’en ont demandé deux si ils n’en avaient besoin que d’une ? Tout à l’air bon, je récupère mon portable au poste de sécurité avant de repasser la porte. Il est … exactement 16h10 et mon passeport a une belle image marquée « IMMIGRANT ».

Ils m’ont pris mon passeport …

… et ils m’ont donné un laissez-passer pour revenir le chercher

Grand jour, hier : le retrait du visa à l’Ambassade. Bien au fait de la théorie des files d’attente selon laquelle … ladite file sur le trottoir ne commence à diminuer que lorsque les personnes qui la compose commencent à rentrer, j’avais prévu d’arriver juste après 9 heures. Le stress, et la ponctualité (légendaire !) de la RATP en ont décidé autrement, et je suis arrivée … à 8h30. Pas un chat (ni un humain) devant la porte, mais un agent de sécurité qui m’a poliment expliqué que non, il n’était pas possible d’attendre à l’abri à l’intérieur. Comme il tombait des cordes (signe du destin ? j’avais eu exactement le même temps pourri le jour de la visite médicale le 9 novembre), je suis allée prendre un chocolat chaud dans un bistrot un peu plus loin, rue de Marignan, saluant au passage la clinique dans laquelle tout a commencé pour moi (j’y suis née il y a un peu plus de … 48 ans quand même !). Retour vers l’avenue Montaigne, j’arrive à 9h tapantes, au moment où la file d’une quinzaine de personnes s’ébranle pour commencer à rentrer. Las ! les locaux sont tout petits, et il faut passer un par un au contrôle de sécurité (type aéroport, et en plus on doit laisser en consigne tous téléphones portables et autres appareils électroniques – baladeur MP3 ou autre, PDA, etc.) ; les 5 ou 6 premières personnes accèdent au hall d’entrée, les suivantes sont priées de bien vouloir continuer à attendre dehors … et il pleut toujours bien.Les contrôles de sécurité, c’est un peu long, mais le traitement de chaque dossier au guichet l’est encore plus. Du coup la file se reforme dans le petit salon – pas beaucoup de places assises, mais canapé en cuir très confortable – devant l’unique guichet du rez-de-chaussée. Rien à redire sur l’efficacité – ni l’amabilité d’ailleurs – de l’employé qui récupère passeport, photos, déclaration et vérifie que le tout est bien en règle. Il se dirige ensuite vers les étagères de dossiers suspendus (il y en a quand même 2 panneaux remplis du sol au plafond !), extrait la bonne chemise, y ajoute les pièces que je viens de déposer et me donne en échange le laissez-passer numéroté (cf. photo) qui me permettra de revenir à 14h30. Mon dossier va enrichir la petite pile en attente de traitement sur le bureau de sa collègue. Ici, on travaille en flux tendus : le tout n’a duré que quelques minutes. Mais moi, je venais pour mon propre compte, et je pars sans « accompagnant » ; il y avait devant moi un monsieur qui venait pour 3 dossiers différents (pour des amis, a-t-il dit !) comprenant chacun plusieurs personnes, et ça lui a pris nettement plus de temps. J’ai quitté les lieux vers 10h15, beaucoup plus tôt que ce que j’avais imaginé …

Et en rentrant de randonnée, dans la boîte aux lettres, j’ai trouvé …

La fameuse BRUNE, enfin !

La grande enveloppe contient les instructions pour récupérer le visa tant convoité, les caractéristiques des photos à fournir (deux de plus, et dans un format différent des précédentes ; ils font vraiment la fortune des photographes !), une déclaration à compléter et envoyer ou déposer en même temps que le passeport, et un laissez-passer spécial « Visas de résident permanent » permettant d’aller déposer, puis retirer le passeport. Les visas ne peuvent être retirés que les mercredi et jeudi, je vais donc aller faire un petit tour chez le coiffeur en début de semaine, avant d’aller me faire tirer une fois de plus le portrait avec, cette fois-ci, une taille de tête mesurant entre 31 mm et 36 mm ! car Les photos qui ne se conformeront pas à ces caractéristiques ne seront pas acceptées

Les cartons se remplissent, mais pas la boîte aux lettres …

Trier, emballer, étiqueter …
… sans oublier de remplir l’inventaire qu’il va falloir remettre au déménageur pour le passage en douane. Et cette f… brune qui n’arrive toujours pas, alors que la mention « décision prise » date de 10 jours déjà ; à croire que l’Ambassade a affrété des escargots pour faire venir le courrier de l’avenue Montaigne jusqu’ici ! Ne vous étonnez donc pas de voir la rubrique cinéma s’allonger tous les jours : je trompe mon ennui et ma frustration … tout en rentabilisant au maximum les derniers jours de ma carte UGC illimité, et en allant voir des films que je n’aurai peut-être pas l’occasion de voir au Québec.

Sous le choc !

Sur le site du CIC, l’annonce de la décision tant espérée !

Je n’y allais plus qu’à reculons, consulter l’état de mon dossier sur le site de Citoyenneté et Immigration Canada ; voir à chaque fois la mention « Dossier en cours » me déprimait chaque fois un peu plus … Mais cet après-midi, enfin, le site annonce « Décision prise », ce qui veut dire que je devrais recevoir sous peu les instructions nécessaires pour aller chercher le visa tant attendu. C’est un sacré soulagement, mais je crois que je ne réalise pas vraiment encore … J’avais déjà commencé à réfléchir aux « plans de secours » les plus appropriés pour partir comme simple touriste en attendant d’avoir la résidence permanente, mais ça aurait évidemment pas mal compliqué les choses.

Petit à petit, on approche du but …

Les instructions pour la visite médicale et quelques documents à renvoyer

Dans ma boîte aux lettres ce matin, j’ai trouvé les IVM (= instructions pour la visite médicale, acronyme très attendu par les candidats immigrants) que je n’osais espérer aussi tôt. A tout hasard, bien que l’on soit samedi, j’ai tenté d’appeler le cabinet d’un des médecins agréés par l’Ambassade, avec qui je savais (merci aux forumistes d’immigrer.com) que l’on pouvait avoir un rendez-vous rapidement ; bingo, j’ai mon rendez-vous pour mercredi matin, et j’enchaîne avec les examens de labo et la radio à 2 pas du cabinet du toubib. Je vais donc pouvoir prendre mon TGV à 15h50 pour un séjour en famille de quelques jours à Bayonne, l’esprit tranquille après le franchissement d’une nouvelle étape dans ce parcours du combattant. Quant aux quelques documents complémentaires qui m’étaient réclamés, ils ont pris le chemin – postal – de l’avenue Montaigne (= Ambassade du Canada) dès cet après-midi : c’est tout l’intérêt d’être à 3 minutes de La Poste de la rue du Louvre, ouverte 7j/7j et 24h/24h … sauf une petite heure le matin, entre 6 et 7, pour le ménage.

Quand le bâtiment va, tout va !

Le fameux accusé de réception tant attendu …

Et quand les choses s’accélèrent, elles ne le font pas qu’à moitié : j’ai à peine commencé à négocier le prix de l’appartement avec un acheteur potentiel, qu’il y en a un ou deux autres pour prendre le relais au cas où les choses n’aboutiraient pas avec le premier …Et dans ma boîte aux lettres ce matin, j’ai trouvé l’accusé de réception de mon dossier émis par l’Ambassade du Canada, qui signifie qu’ils ont commencé à traiter mon dossier. Ca bouge enfin ! Prochaine étape : la réception des IVM (instructions pour la visite médicale), en espérant qu’elles ne vont pas trop tarder. A suivre …

C’est à croire qu’ils le font exprès !

Seulement une petite partie des documents nécessaires à la demande de visa !
Déjà, en mai dernier, j’avais reçu le chèque des frais administratifs le matin même de mon départ pour Perpignan (4 à 5 jours avant la date annoncée) ; du coup, j’avais fait vinaigre pour boucler mon dossier et l’adresser au Bureau d’Immigration du Québec en quelques heures.
Cette fois-ci, c’est l’extrait de casier judiciaire (vierge, vous pensez bien !) qui était dans ma boîte aux lettres ce matin … donc le dossier de demande de visa, que je ne pensais adresser à l’ambassade du Canada qu’à mon retour dans deux semaines et demi, et bien je viens tout juste de le porter à La Poste ! Mais alors le marathon, depuis ce matin … Courir à la banque (malheureusement, le site internet de la Caisse d’Epargne ne permet pas de faire un virement sur un compte non déclaré au préalable) pour faire un virement des frais de dossier et d’établissement (ils appellent ça gentiment la « taxe de bienvenue » !), passer chez le photographe pour faire les photos d’identité qui vont bien (comme par hasard, les spécifications ne sont pas les mêmes que pour un passeport …) La copie de l’acte de naissance, demandée par internet le même jour que l’extrait de casier judiciaire, manquait encore à l’appel ; au moins, ça m’a servi à quelque chose d’être née dans les beaux quartiers : je n’ai eu que 5 stations de métro à faire pour aller en (re)demander une à la mairie du 8è. Restait encore à finaliser le remplissage de tous les formulaires … on vous a déjà demandé, à vous, de donner toutes les adresses de vos domiciles (avec les dates correspondantes, tant qu’à faire) depuis vos 18 ans ? Si vous n’avez pas 30 ans, ça n’est pas encore être trop compliqué, mais moi, j’avais près de 30 ans à reconstituer !
Bon c’est pas tout, je vous quitte car j’ai encore mon sac à faire pour partir demain …

Et voilà le fameux sésame !

Le Certificat de Sélection du Québec, en bonne et due forme

Je l’ai reçu en mains propres, à l’issue de la fameuse réunion d’information. L’étape suivante, c’est la demande de visa de résident permanent à l’Ambassade du Canada ; je viens d’imprimer tous les documents, mais je vais peut-être attendre demain pour me plonger dans cette littérature … je commence à être un peu saturée pour aujourd’hui.

Une simple lettre d’invitation …

Invitation à une séance d’information

C’est ainsi que s’intitule le courrier, apparemment tout à fait banal, qui m’annonce l’acceptation de ma candidature à l’immigration au Québec. Inutile de vous dire que je n’ai pas perdu de temps pour m’inscrire à la séance en question : j’y vais cet après-midi à 15h30, et récupérerai par la même occasion le sésame tant espéré, le fameux CSQ (Certificat de Sélection du Québec). A suivre …