Ils m’ont pris mon passeport …

… et ils m’ont donné un laissez-passer pour revenir le chercher

Grand jour, hier : le retrait du visa à l’Ambassade. Bien au fait de la théorie des files d’attente selon laquelle … ladite file sur le trottoir ne commence à diminuer que lorsque les personnes qui la compose commencent à rentrer, j’avais prévu d’arriver juste après 9 heures. Le stress, et la ponctualité (légendaire !) de la RATP en ont décidé autrement, et je suis arrivée … à 8h30. Pas un chat (ni un humain) devant la porte, mais un agent de sécurité qui m’a poliment expliqué que non, il n’était pas possible d’attendre à l’abri à l’intérieur. Comme il tombait des cordes (signe du destin ? j’avais eu exactement le même temps pourri le jour de la visite médicale le 9 novembre), je suis allée prendre un chocolat chaud dans un bistrot un peu plus loin, rue de Marignan, saluant au passage la clinique dans laquelle tout a commencé pour moi (j’y suis née il y a un peu plus de … 48 ans quand même !). Retour vers l’avenue Montaigne, j’arrive à 9h tapantes, au moment où la file d’une quinzaine de personnes s’ébranle pour commencer à rentrer. Las ! les locaux sont tout petits, et il faut passer un par un au contrôle de sécurité (type aéroport, et en plus on doit laisser en consigne tous téléphones portables et autres appareils électroniques – baladeur MP3 ou autre, PDA, etc.) ; les 5 ou 6 premières personnes accèdent au hall d’entrée, les suivantes sont priées de bien vouloir continuer à attendre dehors … et il pleut toujours bien.Les contrôles de sécurité, c’est un peu long, mais le traitement de chaque dossier au guichet l’est encore plus. Du coup la file se reforme dans le petit salon – pas beaucoup de places assises, mais canapé en cuir très confortable – devant l’unique guichet du rez-de-chaussée. Rien à redire sur l’efficacité – ni l’amabilité d’ailleurs – de l’employé qui récupère passeport, photos, déclaration et vérifie que le tout est bien en règle. Il se dirige ensuite vers les étagères de dossiers suspendus (il y en a quand même 2 panneaux remplis du sol au plafond !), extrait la bonne chemise, y ajoute les pièces que je viens de déposer et me donne en échange le laissez-passer numéroté (cf. photo) qui me permettra de revenir à 14h30. Mon dossier va enrichir la petite pile en attente de traitement sur le bureau de sa collègue. Ici, on travaille en flux tendus : le tout n’a duré que quelques minutes. Mais moi, je venais pour mon propre compte, et je pars sans « accompagnant » ; il y avait devant moi un monsieur qui venait pour 3 dossiers différents (pour des amis, a-t-il dit !) comprenant chacun plusieurs personnes, et ça lui a pris nettement plus de temps. J’ai quitté les lieux vers 10h15, beaucoup plus tôt que ce que j’avais imaginé …


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