Comme un vol de gerfauts …
Bon d’accord, c’était des vautours fauves … mais c’est bien à cause du charnier qu’ils étaient si nombreux à tournoyer presque au-dessus de moi …
… à deux reprises, j’ai vu passer un véhicule du Parc, sans doute en train d’aller déposer quelque carcasse. Mais je ne m’attendais pas à voir autant de vautours, persuadée que, à cette saison, ils avaient déserté leurs nichoirs des Gorges du Tarn et de la Jonte pour aller hiverner sous des cieux plus cléments.
De fait, j’étais venue (re)voir les chevaux de Prezwalski ; ayant enfin reçu mon zoom (carton jaune à DHL, qui avait unilatéralement décrété que l’adresse de livraison était incomplète et gardait le paquet dans ses entrepôts sans en prévenir personne !) j’ai eu envie de l’étrenner sur un sujet qui permettrait de voir la différence. Voyez sur cette page (survolez la vignette pour agrandir la photo) ce que donnait mon compact, au maximum de son zoom, il y a deux ans (presque jour pour jour !) ; et comparez avec qui suit …
… et là, il ne tenait même plus dans le cadre, même en n’étant plus à la plus grande focale !
Chouette exercice de prise en mains, même si je me suis gelée les mains en question (et le reste …) dans l’opération : sur le Causse, par à peine 5°C avec du vent, fait pas chaud ! Et les bestiaux, ils se déplaçaient lentement, mais sûrement, et j’ai du attendre patiemment qu’ils s’approchent pour pouvoir les shooter.