Hospitalier, le Larzac ?

(Si vous avez raté l’épisode précédent)
Avec une longue étape en perspective (plus de 24 km), il n’était pas question de traîner au lit ! Aussitôt questionné le gîteur sur la météo – « Averse de neige ? vous n’y pensez pas, on est bien trop bas ! » – me voilà sur le chemin dès 9 heures du matin. Le soleil matinal ne tarde pas à se voiler … et des particules blanches se mettent à tomber. Remarquez, l’avantage au moins, c’est que ça ne mouille pas (je n’ai pas sorti l’équipement de pluie de la journée) ; mais ça ne réchauffe pas particulièrement l’atmosphère non plus … L’encas du milieu de matinée, accompagné d’un gobelet de thé bien chaud (merci monsieur Thermos), est avalé sans traîner ; mieux vaut marcher … aussi bien pour se rapprocher du but que pour se réchauffer ! Las, les petits chemins creux ont fait place à des pistes rectilignes bien larges, qui laissent bientôt la place à …

… du bitume, du bitume, du bitume. Autour de moi, les parcelles cultivées s’étendent à perte de vue, de plus en plus vastes ; la taille des exploitations et bâtiments agricoles n’a rien à envier à celles d’Ile-de-France. Les beaux villages fortifiés et les maisons traditionnelles sont enclavés au milieu d’habitations et autres faubourgs sans aucun cachet …

… Le bruit sourd d’explosions (essais de tirs du camp militaire ?) répétées rythme la rumeur continue des camions qui défilent sur l’autoroute, et toujours …

… du bitume, du bitume, du bitume … jusqu’à longer enfin les remparts de La Cavalerie (que je n’ai découvert qu’une fois arrivée le nez dessus, après avoir traversé un « faubourg » sans aucun intérêt) … un km supplémentaire de bitume pour atteindre le gîte. Mes pieds, gonflés et échauffés, n’en peuvent plus et les ampoules menacent sur une bonne surface, mon dos ne vaut pas tellement mieux … pour tout arranger, matelas et oreiller sont tellement humides et froids qu’il me faudra mettre une couverture sous moi pour parvenir enfin à m’endormir !

La remise en route du lendemain matin est un peu difficile : les kilomètres de bitume ont laissé leurs traces … et on m’en annonce encore « 2 ou 3 kms « après la sortie de La Cavalerie. De fait, c’est près de 7 kilomètres, soit presque la moitié de l’étape, qu’il me faudra encore faire sur la route … Arrivée à Nant, je prends le temps de troquer mes chaussures de marche contre mes confortables Crocs avant de m’écrouler à la terrasse d’un … troquet justement. Je m’en souviendrai du Larzac … templier, peut-être … mais hospitalier ? Pas pour les randonneurs en tout cas ! Je reviendrai sûrement faire quelques photos et croquis, car La Couvertoirade – surtout – et le bâtiments historiques des autres villages valent le déplacement, mais en voiture, cette fois !

Bientôt, toutes les photos …

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