dimanche 24 juillet 2005
Allo, SNCF ? Faites le 3635 !
En tout cas, isolée (mais pas toute seule, nous étions environ une quinzaine à dormir au refuge cette nuit-là) à 2523 mètres d’altitude, je n’avais pas d’autre solution que mon portable (merci, Orange !) pour tenter de modifier ma réservation de train. La gentille petite dame m’a répondu qu’il fallait que je me rende « en gare » pour changer mon billet et que « oui, dans le train de nuit Vintimille-Paris du samedi soir, il y aurait forcément de la place » ! Arrivée à la gare de Nice deux heures avant le départ dudit train (difficile de faire mieux étant donné les horaires de cars), l’histoire s’est révélée être un peu différente : le monsieur – pas très gentil, celui-là – a commencé par dire que le train était complet, que je n’avais qu’à pas me tromper dans ma réservation (impossible de lui faire comprendre que je voulais simplement rentrer un jour plus tôt que prévu), que si il y avait eu des places l’opératrice aurait procédé au changement de billet par téléphone. Heureusement, ma copine de galère a bénéficié de renseignements un peu plus utiles à un autre guichet (c’est une gentille dame qui l’a aimablement renseignée, je vous laisse tirer vous-mêmes vos conclusions…) ; nous sommes donc carrément montées dans le train à son entrée en gare … et avons prudemment attendu qu’il ait quitté Nice avant d’aller à la recherche du contrôleur (il pouvait difficilement nous « débarquer » en route). Très aimablement (et c’était un gentil monsieur, cette fois-ci), celui-ci nous a immédiatement trouvé deux couchettes dans un compartiment totalement vide.
Bilan de l’opération : 23 euros pour une re-réservation de couchette, c’est donné par rapport au prix d’une nuit d’hôtel à Nice ! (et à condition de trouver une chambre libre), mais la prochaine fois, j’insisterai un peu plus pour que l’on me change ma réservation par téléphone !