J’ai fait du chien à Girardville (3)
Nous sommes arrivés à Girardville aux alentours de 22 heures, et avons été accueilli par Tony, le « coureur des bois » (Cf. galerie photos du site http://www.attractionsboreales.com/)Tony était bûcheron (contremaître à la coopérative forestière de Girardville) avant de devenir musher professionnel. Il est bâti … comme un bûcheron, de taille moyenne, mais avec une carrure assez impressionnante ; je n’irais pas jusqu’à dire que le diamètre de ses biceps est à peu près celui de mes cuisses (surtout depuis que le traître m’a fait prendre plusieurs kilos avec ses repas pantagruéliques !), mais ce n’est pas le genre d’individu que l’on aimerait rencontrer … au coin d’un bois. A part ça, il est blond tirant sur le roux (cheveux, barbe et moustache coupés courts), avec des petits yeux verts malicieux et une voix … que l’on entend de loin.Il nous explique rapidement les quelques règles à respecter chez lui :
- l’électricité est fournie par un générateur, activé de la tombée du jour jusqu’aux environs de 22 heures (un peu plus tard ce premier soir) ; au-delà, chacun utilise sa frontale
- l’eau vient du lac devant la maison ; la pompe, branchée tous les jours (il faut refaire le trou dans la glace chaque matin) permet d’alimenter une citerne pour la consommation quotidienne. Nous sommes priés de prendre nos douches le soir, afin de permettre de gérer au mieux la consommation de la maisonnée
- les « clients » sont priés de ne pas stationner dans les pièces principales entre 21h30 et 8 heures le lendemain matin, de manière à permettre à nos hôtes de préparer nos activités
- aux heures « ouvrables », thé et café sont disponibles à volonté : il y a toujours une bouilloire pleine d’eau chaude sur la cuisinière à bois, et chacun se sert selon son bon plaisir
Nous gagnons ensuite nos chambres pour un repos bien mérité (cela fait quand même pas loin de 22 heures que je suis debout).
A suivre …