Enfin le départ …

Le taxi me dépose au terminal 3 de Roissy aux environs de 5h50. L’enregistrement pour le vol de 8h55 pour Montréal a déjà commencé mais les 2 agents ont l’air de s’ennuyer à leur comptoir en attendant les clients. Après contrôle de mon visa et du certificat de résident permanent associé par l’employé posté au début de la (future) file d’attente, j’accède à l’enregistrement proprement dit. La pesée de mes 2 gros sacs confirme mes craintes : 37 kgs de bagage à faire enregistrer pour un total autorisé de … 20 kgs ! Reste encore le barda admissible en cabine : la sacoche contenant l’ordinateur portable est admise sans discussion : elle n’a pas droit à un regard et n’est même pas pesée (si j’avais su, j’y aurais mis quelques bouquins et documents supplémentaires …) ; quant au sac à dos, qui dépasse de quelques centaines de grammes le poids limite de 10 kgs, j’en extrait promptement mon poncho en polaire, que je qualifie de couverture pour le voyage, et ça passe comme une lettre à La Poste. Je suis ensuite envoyée vers la caisse, pour régler le montant du supplément de bagage, soit 76,50 euros (quand même !) avant d’être autorisée récupérer mon passeport et ma carte d’embarquement. Etape suivante : les contrôles de sécurité. Toujours pas un client au poste frontière, à tel point que les deux agents désoeuvrés tendent simultanément la main vers mon passeport … Au contrôle de sécurité, juste un monsieur en train de déposer ses affaires sur le tapis roulant au moment où je commence à tomber la veste et vider mes poches. Un peu inquiète sur ce que les agents vont penser des trombones (armes potentiellement redoutables, n’est-ce-pas ?) qui tiennent les liasses de dollars canadiens planqués dans ma poche intérieure, j’explique à l’agent de sécurité de quoi il retourne, et lui demande de procéder discrètement si il souhaite investiguer le contenu de mes poches. Mais ça n’est apparemment pas le jour … aucun élément de mon arsenal (outre les fameux trombones, il a là l’ordinateur portable avec tablette graphique, clavier numérique, disque dur externe et clé USB, l’appareil photo, les jumelles numériques, le GPS, le lecteur MP3, etc. ainsi que le pied d’appareil photo et la lampe frontale qui avaient attiré la curiosité lors de précédents voyages !) n’a eu le droit au moindre petit commentaire. Donc tout juste vingt minutes après être arrivée à l’aérogare, je suis déjà fin prête à embarquer … et il reste encore 2h45 avant l’heure du décollage. Les derniers jours ont été frénétiques, la nuit fort courte, les nombreux sièges de la salle d’embarquement seulement occupés par quelques personnes allongées … Après un rapide grignotage à l’unique café-vente-à-emporter, je m’empresse de réquisitionner 3 fauteuils adjacents et choisis la position horizontale pour attendre confortablement l’heure du départ. A suivre …

Du choix de l’itinéraire …

Les 2 itinéraires vus par MapSource

Pour rejoindre mon hébergement des premiers jours à Hébertville en quittant l’aéroport de Montréal, deux itinéraires sont possibles : la route 155 qui longe la rivière Saint-Maurice et passe par La Tuque, en jaune sur la carte (c’est la route habituelle pour aller côté est du Lac St Jean, et je l’ai déjà prise plus d’une demi-douzaine de fois pour aller à Girardville), ou la route 175 qui traverse le Parc des Laurentides et rejoint Chicoutimi plus directement, en violet (je ne l’ai empruntée qu’une fois, en « redescendant » en bus au mois d’août dernier). La lecture d’une carte routière « papier » me laisse assez indécise : à vue de nez, les deux trajets sont à peu près équivalents, avec peut-être un petit avantage pour la deuxième. Mais deux éléments ne me motivent pas vraiment pour cette route 175 : j’ai entendu dire que l’accès Parc des Laurentides pouvait être fermé en cas de mauvais temps, et elle a enregistré un nombre impressionnant d’accidents de la circulation (relatés par les journaux locaux) au cours des dix derniers jours. C’est finalement le logiciel de cartographie Mapsource qui m’a donné la solution : non seulement la route par La Tuque est plus courte de 10 kilomètres, mais surtout elle ne monte pas plus haut que 412 mètres, alors que l’autre monte jusqu’à 855 mètres ; ce n’est pas l’altitude elle-même qui m’interpelle, mais plutôt les conséquences qu’elle peut entraîner sur les conditions météo, et donc l’état de la route. C’est donc décidé, le 27 février prochain je passerai par la route « habituelle » : Shawinigan, La Tuque, et Chambord. Au fait, MapSource est un logiciel édité par le fabricant de GPS Garmin (www.garmin.com) et je me suis dotée de la cartographie complète du Canada (Cf. http://tinyurl.com/dfahc).

Le choix s’est quasiment fait tout seul …

L’emplacement du gîte (icône verte)

Pour les premiers jours au Québec, je cherchais un gîte pas trop loin d’Alma et Chicoutimi (soulignées en jaune), où je vais devoir faire toutes les formalités. En consultant les sites du Gîte du Passant (http://tinyurl.com/dwpnx) et de l’Association des Gîtes du Saguenay – Lac St Jean (http://tinyurl.com/dv6ya), j’ai fait une première sélection sur la base du tarif, qui m’a donné une quinzaine d’adresses possibles. Puis, une question posée sur le forum immigrer.com en a fait ressortir 3 ; l’un n’avait pas d’adresse e-mail, le deuxième avait un bien un e-mail mais mes messages sont revenus en anomalie à 3 reprises. Restait le 3ème, chaudement recommandé par un forumiste, et qui m’a fait une proposition de prix tout à fait correct ; j’ai donc réservé 4 nuits au Gîte Belle Rivière d’Héberville (icône verte sur le graphique) et je rejoindrai probablement Girardville (icône rouge) ensuite.PS : n’oubliez pas que vous pouvez cliquer sur la carte pour l’agrandir …

Contacts avec le déménageur

La liste du mobilier à emporter

J’ai envoyé aujourd’hui par mail à la société Galliéni la liste du mobilier à emporter ainsi que des photos de chaque meuble, pour qu’elle puisse affiner l’estimation du volume. Comme je l’imaginais, il y a un surcoût certain pour me faire livrer dans la région du Lac St Jean plutôt qu’à Montréal ou Québec, mais ça ne me reviendrait certainement pas moins cher si je devais louer une camionnette et venir chercher moi-même les meubles à Montréal. De toute manière, j’y vais en confiance car les prestations et le rapport qualité-prix de la société Galliéni (http://gallieni-demenagements.com) font l’objet de tous les éloges des « forumistes » d’immigrer.com.

Aller simple …

Un seul billet d’avion pour le 27 février
Les choses commencent à se préciser : je suis allée chercher ce matin « mon » billet d’avion chez Go Voyages, à 100 mètres de la maison. Cette fois-ci, il n’y en a qu’un seul : un aller simple pour Montréal le 27 février 2006. Le compte à rebours a bel et bien commencé (J – 66 aujourd’hui). Je dois envoyer au déménageur les photos et la liste de ce qu’il y a à emporter (vive la photo numérique et internet), et je suis en train de faire le tour des gîtes de la région d’Alma et de Chicoutimi pour trouver de quoi me loger à un prix raisonnable durant la première semaine sur place. A suivre …