Heureusement que j’ai suffisament vu ces acteurs par ailleurs pour n’avoir pas de doute sur leurs compétences car, là, je les ai trouvé franchement mauvais, voire même très mauvais. J’imagine que la direction d’acteurs doit y être pour quelque chose, car il n’y en a pas un pour racheter l’autre (j’inclus là-dedans les rôles secondaire) : ils sont tous guindés et manquent totalement de naturel et de passion … dans une histoire où la passion quelle qu’elle soit (argent, pouvoir, amour) semble être l’unique moteur de l’action. Je ne recommande pas …

Hormis son nom, ce film n’a absolument rien à voir avec son presque homonyme ; il s’agit d’un thriller comique (tant pis si ce genre n’existe pas officiellement) sans grande prétention, mais qui permet de passer un bon moment. Il n’y a vraiment pas grand chose d’autre à en dire !

Difficile de parler de ce film, à la fois très beau, mais un peu déroutant … par la manière dont l’histoire est traitée (on passe sans cesse d’une époque à l’autre, de l’imagination du petit François à la réalité) mais aussi par la teneur de ce secret peu banal. On ne voit pas le temps passer, on veut savoir … c’est vraiment très poignant, presque envoûtant. Mais j’ai de temps à autre confondu certains des personnages secondaires, surtout les femmes, un peu « Canada Dry ». Je suis par contre restée un peu surprise quant à la musculature des deux principaux personnages : ils ont du « body-buildé » hard avant le tournage … ou alors je n’avais pas remarqué jusqu’ici qu’ils étaient tous les deux aussi bien roulés !

Franchement pas gai … surtout quand on pense que c’est vraisemblablement le sort qui attend un certain nombre d’entre nous … Ce que j’ai trouvé le plus dur, c’est de réaliser que l’on pouvait être conscient (au début, tout au moins) de son propre « glissement » vers la folie ; et je comprends d’autant mieux l’attitude du toubib qui dit que « parfois, il vaut mieux ne pas savoir » … Avec mon sens cartésien habituel (ou la déformation professionnelle : après tout, pendant 25 ans, j’ai pratiqué le « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ! ») je cherche une fin à ce film … le suicide à deux ? Je n’arrive pas à imaginer quelque chose d’autre, mais peut-être avez-vous une idée de conclusion moins pessimiste ?

Bien que pas fan du tout des phénomènes paranormaux, les apparitions de fantômes dans le film et autres scènes d’enfer restent suffisamment discrètes pour ne pas m’avoir trop gênée. Comme dans Match Point, on retrouve l’environnement feutré de la « high gentry » britannique, mais traité sur le mode comique cette fois. C’est divertissant et bien traité, mais sans atteindre le suspens qui faisait le grand intérêt du film précédent. Petit conseil : méfiez-vous des fils de lords milliardaires et beaux comme des dieux (y compris les tablettes de Côte-d’Or en guise d’abdoms) …

Ils sont timbrés ces britishs ! leur comportement vis-à-vis des peuples colonisés dépassent vraiment l’entendement … On retrouve l’histoire de Madame Butterfly (opéra de Puccini) sauf que, là, le monsieur veut rester avec la dame, et que ça ne se fait pas, mais alors pas du tout ! Dommage que les dialogues soient cucus et la réalisation tout juste passable, car l’histoire en vaut la peine et les images sont bien belles.
Sorti en France sous le titre Amour interdit.

J’ai l’impression d’avoir appris plein de choses, mais surtout d’en avoir compris bien peu par rapport à tout ce qu’il y avait dans ce film ! Dieu, que c’est compliqué les relations économico-politico-diplomatico-etc internationales … Je pense qu’il me faudrait revoir le film au moins 2 ou 3 fois pour m’en imprégner un peu plus, car tout va tellement vite et il y a tellement d’histoires dans l’histoire. Un truc que je n’ai pas compris non plus, c’est que Clooney (absolument génial) ait pu recevoir l’Oscar du Second rôle pour ce film ! Et qui donc alors est le premier rôle ?

L’affiche du film

Deuxième westerns en 2 jours et, comme le précédent, celui-ci est aussi censé se dérouler dans le Wyoming, tout en ayant été tourné au Canada, dans la province d’Alberta. Inutile de vous dire que, encore une fois, je suis allée cherché ma dose de nature sauvage et de paysages grandioses ; d’autant plus que, cette fois-ci, une grande partie du film se déroule dans la montagne, loin de tout, lorsque nos deux cow-boys gardent les moutons ou se retrouvent pour « pêcher » (ça n’est qu’en l’écrivant que je réalise que les 2 sens du mots s’appliquent …) Ce film-ci, je l’ai surtout aimé pour la nature, les grands espaces, la vie au grand air … tout ce que je vais bientôt aller chercher au Québec ; il n’est d’ailleurs pas exclu que j’aille quelque jour faire une petite incursion dans l’Alberta, et aussi de l’autre côté de la frontière, dans le Wyoming (est-ce que ce n’était déjà la région dans laquelle se déroulaient tous les romans de la série Flicka, que j’ai dévorés étant gamine ?) Pour en revenir au film, j’ai adoré l’ambiance et les décors, mais j’ai quand même eu un peu de mal à « rentrer » dans le scénario : de la même manière que dans Le temps qui reste – et vraisemblablement pour les mêmes raisons – j’ai du mal à me sentir concernée, car je ne peux personnellement m’identifier à aucun des personnages …

Tout le groupe est là !

Un film à ne rater sous aucun prétexte, que vous soyez un randonneur convaincu ou que vous n’ayez jamais posé le bout d’une basket sur le bord d’un GR (et même surtout dans ce cas-là, d’ailleurs). Le film est à la fois plein d’humour et d’émotions, du début à la fin du périple, et tous les personnages sont absolument fabuleux. La seule chose que je n’ai pas trop appréciée, c’était les représentations des rêves des différents personnages, mais il faut dire que je ne suis pas du tout fana des effets spéciaux. Une mention spéciale pour les paysages : superbes sur toute la partie française du parcours, mais nettement moins attirants une fois passées les Pyrénées. Avis aux amateurs …

L’affiche du film

Je n’imaginais pas que j’allais tant aimer ce film, c’est un pur moment de bonheur ! Je suggère que le prix du billet soit remboursé par la Sécu, il vaut tous les anti-dépresseurs du monde.
Allez donc le voir … même si vous n’avez pas le blues