Cinéma : « Himalaya, l’enfance d’un chef »

Quand le documentaire se fait film d’aventures, dans des paysages d’une beauté à couper le souffle (hormis le fait qu’il n’y a pas un brin de verdure !), avec des personnages superbes d’émotion et de vérité (tous non-professionnels jouant leur propre rôle/vie) qui sont les derniers témoins d’une époque/civilisation en voie de disparition (on appelle ça le progrès !), le tout sur une musique envoûtante … ça laisse des impressions/images/sons qu’on est pas près d’oublier. Apparemment, le film n’a pas été très diffusé en salles … raison de plus pour vous procurer le DVD. Outre le film, vous y trouverez des bonus de grande qualité : making-off (les dessous d’un tournage à 4000m et plus d’altitude, à 15 jours de marche de la « civilisation », par des températures très largement négatives), commentaires audio de l’équipe de réalisation (sur toute la durée du film, ce qui permet de le voir une 2è fois), présentation de la région, etc ; il m’a fallu 2 soirées pour visionner le tout. Bref, un film que je recommande chaudement pour tous les âges.

Cinéma : « Hidalgo »

Oh, le film se regarde sans problème … mais je dois dire que j’ai eu du mal à « adhérer » ! Il y a là-dedans un tas de choses qui ne sonnent pas très vraies ; d’après ce que j’ai pu voir sur le net, l’histoire et la personnalité du réel Frank T.Hopkins sont sujettes à pas mal de discussions. Mais si vous aimez les belles images de déserts, ne boudez pas votre plaisir.

Cinéma : « L’honneur des Winslow »


J’ai eu du mal à me passionner pour cette affaire judiciaire britisho-british : un gamin qui se fait virer de l’école militaire après avoir été accusé à tort d’un vol de 5 shillings … d’accord, c’était peut-être des shillings du début du (XXè) siècle, mais de là à en faire une affaire d’état ! D’ailleurs, y’a pas que moi : le principal interessé est tout sauf … intéressé, justement ; papa et grande soeur mènent l’action sans lui demander son avis sur la question. C’est pas mal joué, mais un peu longuet ; et les subtilités de l’appareil judiciaire anglais continuent à m’échapper. En conclusion, à voir si vous n’avez vraiment rien de plus distrayant à vous mettre sous les yeux …

Cinéma : « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux »


Je n’avais pourtant entendu que de très bons échos de ce film, mais j’ai quand même mis plusieurs jours à me décider à glisser le DVD dans le lecteur … peut-être parce que j’avais été quasi-transportée par le bouquin et que, plus ou moins consciemment, j’avais peur que le film ne me déçoive … Quoiqu’il en soit, et bien qu’il trahisse le roman sur un certain nombre de points, le film est tout bonnement magnifique. Je n’ai pourtant pas d’amour particulier des chevaux (en fait, ces bestioles me font même un peu peur), mais j’ai été subjuguée dès les premières images du générique. Evidemment, je connaissais l’histoire (très « adoucie » et raccourcie par rapport au bouquin, quand même) mais je me suis quand même régalée du début à la fin. En fait, je regrette presque de ne pas avoir gardé le DVD quelques jours de plus, pour le revisionner au moins une fois.

Cinéma : « Une hirondelle a fait le printemps »


Le sujet (une citadine décide de devenir agricultrice dans un coin complètement paumé) avait pourtant tout pour me plaire, Michel Serrault est toujours aussi génial en vieux papy misogyne et bougon (je l’avais déjà adoré dans ce même type de rôle dans Le Papillon), mais je n’ai pas vraiment adhéré au (manque de) rythme du film : on saute 1 jour, ou 3 mois ou carrément 18 ; le personnage principale passe de l’agricultrice branchée et efficace, à la vamp, puis à la formatrice internet … tout aussi efficace, il y a plein de personnages secondaires qui ne font quasiment que de la figuration … Ca n’est finalement pas si mal, mais j’avais espéré beaucoup mieux.

Cinéma : « Husbands and wifes »


Ca commençait plutôt pas mal, mais j’ai tout de même eu du mal à lutter contre le sommeil qui me gagnait : ces gens-là sont quand même bien torturés du ciboulot et, à la longue, certains procédés de réalisation (chaque personnage passe à tour de rôle devant la caméra comme devant son psy, la prise de vue « saute » beaucoup, etc.) fatiguent un peu. En fait, je pense que ça manque un peu d’action – et de belles images, et de musique, etc – pour moi. Pour obtenir le titre de la version française, il suffit de traduire mot à mot.

Cinéma : « Hanover Street »


Ce film est paru en France sous le titre Guerre et Passion, mais ce qui m’a le plus frappé, c’est son humour : dès les premières scènes, je rigolais toute seule tant les dialogues étaient truculents ! OK, il y a quelques aspects qui datent un peu, en particulier la fin, digne de Cosi fan tutte (opéra de Mozart), mais le rythme est tellement enlevé que tout ça passe très bien. Et les dialogues, les dialogues … j’en redemanderais tous les jours ! Il y a quelques images qui valent aussi le déplacement (le bombardement du début …) mais c’est vraiment les situations et le texte qui m’ont le plus emballée : le comique qui ne s’affiche pas comme tel, c’est bien le meilleur, non ?

Cinéma : « L’histoire d’Adèle H »

Qu’est-ce qu’il peut être ch…, pardon, ennuyeux, ce film ! Il ne se passe rien du début à la fin ! Quant à entendre l’autre cinglée (elle l’est vraiment !) nous déclamer les lettres qu’elle écrit, j’aime autant entendre l’air de la lettre de Tatiana dans Eugène Onéguine : d’abord, c’est nettement moins débile (c’est Pouchkine qui l’a écrit), et la musique de Tchaïkovsky est absolument superbe. Bon, je digresse … Pour en revenir au film, si vous ne l’avez pas vu, ce n’est pas la peine de perdre votre temps, à moins que vous ne soyez vraiment intéressé par la société de Nouvelle-Ecosse au début du XIXè siècle (les costumes sont pas mal …) Au fait, quelqu’un pourrait-il m’expliquer comment elle parvient à conserver des lunettes en bon état, alors que sa robe comprend plus de trous que de tissu ?