Une aventure hors des sentiers battus …

L’objectif était d’aller visiter la réserve des bisons d’Europe, à Sainte Eulalie, en Margeride. Le temps n’était pas des plus engageant (quelques flocons et du vent) et les dernières portions de route n’étaient que partiellement dégagées, le vent balayant la neige entre chaque passage de chasse-neige (situation pas vraiment nouvelle pour moi …)

Arrivées sur place, nous avons été assez désagréablement surprises par l’ambiance « usine à touristes » des lieux et compris la nécessité de réserver sa visite (surtout un week-end de vacances scolaires !) : les traîneaux tournent toute la journée avec systématiquement 4 à 5 visiteurs dedans … d’où la deuxième déconvenue : nous avons du « partager » notre traîneau avec un gamin « encadré » de deux dames (le pauvre !) qui n’ont – bien évidemment – pas arrêté de causer … Remarquez qu’A. n’avait pas perdu le nord : elle m’a lâchement abandonnée avec ces 3 « étrangers » pour s’installer sur le siège avant, et discuter canasson avec notre guide ; la « raison professionnelle » a bon dos !

Mis à part ces déconvenues, la visite s’est révélée des plus intéressantes ; même s’il n’y a que 36 bisons à voir, on les approche de très …

… très …

… près … même qu’ils n’hésitent pas à venir renifler votre (le mien, en l’occurrence) capuchon de parka pour peu qu’il ait des poils ! (les poils gris, c’est mon capuchon ; les marrons – et les cornes qui vont avec – c’est le bison un peu curieux)

Mais il fallait bien terminer la journée en beauté : un léger écart sur la route pour croiser le chasse-neige, une plaque de neige verglacée bien mal placée …


… et nous voilà les deux roues dans le fossé … masqué par la neige, mais bien profond à cet endroit ! (la photo ne lui rend pas trop justice, mais le trou faisait au moins 50 à 60cm de profondeur).

Grâce aux « chasseurs de neige », l’opération sauvetage a été rondement menée : une bonne sangle de remorquage, et la voiture a accepté de sortir par où elle était entrée (remorquage par l’arrière). On remercie quand même au passage Citroën et ses voitures « qui montent » : en position normale, la caisse de la Xantia touchait le sol ; si ça avait été ma Clio, les choses auraient peut-être été un peu moins simples …