Une superbe balade de 60 kilomètres …


… avec quelques mésaventures tout de même :

  • je devais être partie depuis à peine 2 heures (en gros, j’avais presque fini la première grande montée) lorsque j’ai réalisé que je n’avais emporté aucun argent, ni papier ! Bon, je vous rassure tout de suite, la seule ressemblance que j’ai pu trouver entre la Rue de la Soif et la draille est qu’il est difficile d’y trouver de l’eau à boire … N’empêche, ça fait un peu drôle de réaliser que je me trouvais en pleine nature, complètement incognito, et sans un kopek pour passer un coup de fil (mais je n’ai pas vu une seule cabine téléphonique) ou acheter une bouteille d’eau (je ne sais pas vraiment où, ni à qui …)
  • plus gênant : lorsque j’ai voulu faire un premier plein d’eau l’après-midi du premier jour, je me suis aperçue que mon filtre était bouché ! Aarrrgghh ! Compte tenu des ennuis récoltés lors de ma précédente équipée, je n’avais pas franchement de prendre de risques avec ce genre de choses ; heureusement, ma trousse de secours comprend toujours une réserve de comprimés de Micropur … dans laquelle j’ai dû puiser abondamment pendant ces 4 jours (1 comprimé par litre « capté », à raison de 6 à 7 litres consommés par jour. En fait, je crois bien que je n’avais jamais autant utilisé ces comprimés, même au Maroc où je n’avais eu à traiter qu’à peu près 2 litres par jour (l’eau de ma gourde seulement).
  • le bivouac du premier soir avait fort mal commencé : en déballant la « popote », j’ai constaté qu’une micro-pince à linge était venue se loger à l’intérieur de mon réchaud (le truc métallique qui ne paye pas de mine, en haut de la photo). Malgré tous mes efforts pendant quelques minutes, impossible de la déloger ! Je ne me voyais pas trop allumer le réchaud avec ce corps étranger dedans … La solution est venue du légendaire couteau suisse, et d’un de ses appendices suffisamment long et étroit pour me permettre d’extraire la récalcitrante. Ouf ! Je pouvais maintenant préparer mon dîner … Inutile de vous préciser que j’ai illico trouvé un autre endroit pour ranger mes pinces à linge !
  • plus d’incidents marquants jusqu’au dernier bivouac : tout en haut d’une crête, j’avais eu un peu de mal à trouver 2 arbres adéquats pour suspendre mon hamac (châtaigniers en taillis et chênes verts ont de petits troncs pas suffisamment rigides), fait plusieurs essais, défait et refait les noeuds je ne sais combien de fois, testé que le hamac ne frottait pas sur le sol lorsque j’étais dedans, etc. Enfin satisfaite du résultat, et décidée à m’accorder une petite demi-heure de lecture avant la préparation du dîner, je me suis affalée un peu brutalement dans le hamac … et me suis retrouvée le c… par terre, et commençant à dévaler la pente ! Le responsable ? Un anneau métallique, pourtant costaud à l’origine, mais dont la soudure n’a apparemment pas résisté à l’oxydation. J’ai bricolé un truc vite fait, histoire de passer une soirée et une nuit tranquille ; mais il va falloir que je re-cogite le système, en essayant de supprimer tout ce qui est métallique : après tout, sangles et cordes s’usent moins vite, et elles sont plus légères, en plus !

Bilan : pour une première escapade quasi-improvisée après deux ans « d’abstinence », ça ne s’est pas trop mal passé ; mais j’ai quand même repéré quelques points d’amélioration pour ma prochaine vadrouille !
Pour les photos, encore un peu patience …


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