J’ai fait du chien à Girardville (8)


Will déguste son morceau de viande congelée

Retour au chenil après cette première courte balade (1 1/2 à 2 heures). Il faut alors dételer chaque chien, le ramener à sa place et le débarrasser de son harnais, en terminant par le chien de tête. Ces diables de bestiaux savent que, lorsqu’il y a une résistance au bout du harnais, ils doivent tirer ! Il faut donc leur résister pour ne pas s’envoler…
C’est ensuite la cérémonie du brossage : en remontant le collier bien haut pour dégager le cou du chien, on lui brosse tout le corps avec une sorte de peigne métallique ; ceci permet à la fois de le débarasser de la neige gelée restée accrochée (en particulier sur le poitrail), et de redonner un bon gonflant à son poil (c’est sa couverture contre le froid !)
Les chiens se déchaînent (au sens figuré, seulement) lorsqu’ils voient Tony s’approcher du sac de croquettes pour leur distribuer le repas du jour ; un à un, chaque chien reçoit sa part, et se jette dessus sans se faire prier. Un bruit de tronçonneuse, non loin, me fait dresser l’oreille : Martin découpe des morceaux de porc (congelé) que Tony distribue à chaque chien. C’est fête pour eux, car ils n’y ont pas droit tous les jours… et ça les occupe un moment.
Nous regagnons nos chambres pour nous débarrasser de notre équipement. Un thé accompagné de toasts, crackers, pâté de foie et différents fromages nous attend dans la salle commune. Comme c’est le premier jour, nous nous demandons si c’est le « souper ». Négatif : ce n’est qu’une petite collation pour patienter jusqu’au repas du soir !
Remarque : Tony nous a assuré à plusieurs reprises, au cours de la semaine, que nous ne prendrions pas un kilo pendant notre séjour. Je m’inscris délibérément en faux contre cette assertion, en ce qui me concerne tout au moins !
A suivre…


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2 réponses à “J’ai fait du chien à Girardville (8)”

  1. Peut-être, mais rien ne vaut l’expérience réelle ! Plusieurs personnes m’ont dit récemment que mes récits (pas seulement sur le blog) les faisaient rêver ; je leur ai répondu que j’étais désormais décidée à vivre mes rêves, au lieu de me contenter de les rêver comme j’avais eu tendance à le faire jusqu’ici.

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