Pire qu’une pelote de laine …

Ca a commencé assez simplement : préparer un itinéraire sur Carto Exploreur, j’ai l’habitude. Les choses se sont quand même un peu compliquées quand j’ai réalisé que ma boucle se terminait par un bon bout de montée ; j’ai donc décidé de modifier mon point de départ de manière à partir approximativement du point le plus bas, histoire de commencer la randonnée par la montée, et de terminer par la descente. Sur l’ordinateur, c’était encore relativement simple (encore qu’il ait fallu bidouiller un peu, car je n’ai pas trouvé de moyen facile de programmer le même itinéraire, mais avec un point de départ/arrivée différent) ; sur le terrain, par contre, ça a été un peu moins simple : repérer le départ d’un sentier précis (il y en a partout !) avec pour seuls outils une carte routière au 1/200000è, et un GPS qui décide de se mettre en grève de réception au moment où j’en ai besoin …

Finalement, j’ai garée la voiture un peu plus haut que prévu ; j’ai donc quand même commencé par un morceau de descente avant de réattaquer la montée, et la matinée était déjà franchement avancée, pour ne pas dire terminée …

La vallée étant assez étroite et encaissée, j’ai vu un certain nombre de contrastes soleil/givre assez intéressants …
… franchi quelques barrières qu’il m’a fallu refermer avec soin (à défaut, les brebis risquent d’aller se balader là où il ne faut pas …)

… contemplé quelques sculptures qui ne devaient rien à la main humaine … et fait une pause casse-croûte bien méritée (il était déjà 14 heures bien sonnées) dans une châtaigneraie ensoleillée.

Après, il n’a pas fallu trop tarder, car je n’avais fait que la moitié du chemin, un peu rallongé, il est vrai, par des « écarts » non prévus dus à des sentiers pas forcément entretenus et un balisage rare, voire inexistant par endroit.
Un petit coup d’oeil en passant à une fort belle chapelle en ruines …

… ainsi qu’aux panomaras qui s’offrent de chaque côté de la ligne de crête.

Quand j’aborde la dernière (longue !) descente, il reste à peine une heure et demi de jour … et le GPS m’annonce que je ne prends pas franchement la direction du chemin … que je vois partir en balcon sur la pente à ma droite ! Décision vite prise : plutôt que de remonter à l’embranchement et chercher le départ de ce f… sentier, je coupe à travers l’espèce de garrigue – heureusement relativement praticable – pour rejoindre directement le chemin. Reste à descendre jusqu’en bas, sans traîner, avec une visibilité qui va diminuant, quand elle n’est pas quasiment nulle sous les arbres. Il fait quasiment nuit lorsque j’aperçois les lumières du hameau qui signalent mon retour à la civilisation et, accessoirement, l’arrivée sur une route, plus praticable que le sentier pierreux dans l’obscurité. Le GPS refuse de fonctionner en « mode nuit » (il économise ses piles en fin de vie), et je suis obligée de le consulter à la lumière de l’unique réverbère. Sauf erreur, encore un petit kilomètre sur le bitume en lacets, et je devrais retrouver mon véhicule … mais est-ce bien au bout de cette route que je l’ai garé ? Le suspens ne dure plus très longtemps ; j’arrive à la rivière, franchis le pont, et retrouve la voiture dont le thermomètre marque déjà -2°C ! Bilan : une bien belle journée, un peu longue peut-être … heureusement pour mes prochaines sorties, les journées ont commencé à rallonger !


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