L’amour fou, au sens vrai du terme … ça fait froid dans le dos, surtout quand on réalise la portée des dernières scènes ! Pas pour rêver, plutôt pour faire des cauchemars. Ceci dit, l’intrigue est très bien menée : on met un bon moment à mesurer l’étendue des dégâts …

J’ai été complètement enthousiasmée par ce film, tant il respire la bonne humeur et la joie de vivre. Bien que spectactrice assidue du Théâtre des Champs-Elysées, je n’avais jamais eu l’occasion de me rendre à la « Comédie », ni dans les locaux de Drouot-Montaigne. Les six principaux personnages sont tous plus intelligemment campés les uns que les autres, et la jeune Jessica qui interpelle chacun sans complexe, déborde de fraîcheur. A la veille de dire au revoir pour de bon aux salles obscures (le départ pour le Québec est dans moins d’une semaine …), j’ai pris grand plaisir à voir l’envers du décor, jusqu’ici inconnnu de la spectatrice que j’étais ; et je suis complètement d’accord avec le pianiste : il fait très chaud, même dans la salle et sans costume de scène. Je suis d’ailleurs restée sidérée par la première scène d’habillage, me demandant bien comment il allait pouvoir jouer revêtu de cet espèce de « carcan » ! A voir sans hésitation.