Retour sur le Mont Lozère …

… et le week-end de Pâques par la même occasion. Evidemment, il commençait à se faire un peu tard en saison pour refaire cette traversée, mais la météo n’avait pas été bien clémente jusqu’ici et puis, il y avait encore de la neige. C’est pour ça que, à peine 3 jours après mon retour du Larzac, je me suis retrouvée au Col de Finiels, prête à chausser les raquettes, sauf que …

… à 9 heures du matin le lundi de Pâques, le beau temps annoncé n’était pas franchement au rendez-vous : le thermomètre de la voiture affichait -3°, il soufflait un vent à décorner les boeufs, le ciel était tout gris, et chargé de nuages qui défilaient à grande vitesse. Bref, vraiment pas un temps à s’engager pour une douzaine de kilomètres à découvert sur les crêtes ! J’ai donc commencé par patienter plus d’une heure et demi dans la voiture que le ciel se dégage et la température devienne « acceptable ». Lorsque je me suis finalement mise en route, le ciel avait viré au bleu et le soleil brillait, mais le vent du nord était toujours là.

Cette fois-ci, j’avais opté pour un trajet en sens inverse de l’an dernier, de manière à faire les dénivelés plutôt en matinée, avant que la neige ne soit trop pourrie. Mais dans la combe plein sud qui descend sur Salarial, j’ai quand même du déchausser à plusieurs reprises, car de la neige y en avait plus bezef …

… sauf dans certains replis de terrain, où je pouvais encore voir des accumulations de près de 2 mètres d’épaisseur !

Après ça, c’était déjà nettement plus plat, vers L’Hôpital …

… et Bellecoste, mais la progression était tout de même difficile dans cette neige lourde et instable dans laquelle j’enfonçais à chaque pas. J’ai d’ailleurs raccourci l’itinéraire, et me suis contentée de suivre la piste au lieu de faire le détour habituel par le Pont du Tarn.

Entre le départ tardif, et la lenteur de ma progression, je ne suis finalement arrivée aux alentours du Mas de la Barque que passées 18 heures, pas mécontente de passer à la douche et pouvoir me mettre à l’horizontale …

Le lendemain, j’ai directement attaqué la montée à travers la forêt vers le Pic Cassini (là encore, j’ai pris le raccourci), pour suivre ensuite la ligne des crêtes. Le vent soufflait toujours autant … mais du sud cette fois, et commençait à ramener les nuages élevés porteurs de la pluie annoncée pour le lendemain. Progression toujours aussi difficile, malgré un terrain tout de même relativement plat ; je me maudis de ne pas avoir allégé le sac au maximum (pourtant, je devrais commencer à avoir l’habitude !) … et d’avoir repris au cours des derniers mois des kilos qui me paraissent bien lourds à traîner. Quelques courts arrêts thé-fruits secs à l’abri de rares pins ou rochers, et j’atteins enfin la voiture peu après 15 heures, bien « vidée ». Et ce n’est qu’une bonne heure plus tard, restaurée/requinquée que je reprends la route pour la maison. Juré, craché : l’an prochain 1) je fais la traversée plus tôt, avec une neige « acceptable », 2) je n’emporte que le strict nécessaire … et 3) je surveille la balance d’ici là !

Je ne risque pas l’indigestion !

… mais, bon, ce sont les premiers que je cueille. Et puis, ils étaient tellement serrés qu’il fallait bien que j’en prélève quelques-uns pour laisser de la place à leurs copains qui veulent grossir encore un peu.

Et ils sont drôlement bons ! Moi qui n’en achète jamais, je sens que je vais devenir accro de la cueillette quelques instants avant de passer à table.

Hospitalier, le Larzac ?

(Si vous avez raté l’épisode précédent)
Avec une longue étape en perspective (plus de 24 km), il n’était pas question de traîner au lit ! Aussitôt questionné le gîteur sur la météo – « Averse de neige ? vous n’y pensez pas, on est bien trop bas ! » – me voilà sur le chemin dès 9 heures du matin. Le soleil matinal ne tarde pas à se voiler … et des particules blanches se mettent à tomber. Remarquez, l’avantage au moins, c’est que ça ne mouille pas (je n’ai pas sorti l’équipement de pluie de la journée) ; mais ça ne réchauffe pas particulièrement l’atmosphère non plus … L’encas du milieu de matinée, accompagné d’un gobelet de thé bien chaud (merci monsieur Thermos), est avalé sans traîner ; mieux vaut marcher … aussi bien pour se rapprocher du but que pour se réchauffer ! Las, les petits chemins creux ont fait place à des pistes rectilignes bien larges, qui laissent bientôt la place à …

… du bitume, du bitume, du bitume. Autour de moi, les parcelles cultivées s’étendent à perte de vue, de plus en plus vastes ; la taille des exploitations et bâtiments agricoles n’a rien à envier à celles d’Ile-de-France. Les beaux villages fortifiés et les maisons traditionnelles sont enclavés au milieu d’habitations et autres faubourgs sans aucun cachet …

… Le bruit sourd d’explosions (essais de tirs du camp militaire ?) répétées rythme la rumeur continue des camions qui défilent sur l’autoroute, et toujours …

… du bitume, du bitume, du bitume … jusqu’à longer enfin les remparts de La Cavalerie (que je n’ai découvert qu’une fois arrivée le nez dessus, après avoir traversé un « faubourg » sans aucun intérêt) … un km supplémentaire de bitume pour atteindre le gîte. Mes pieds, gonflés et échauffés, n’en peuvent plus et les ampoules menacent sur une bonne surface, mon dos ne vaut pas tellement mieux … pour tout arranger, matelas et oreiller sont tellement humides et froids qu’il me faudra mettre une couverture sous moi pour parvenir enfin à m’endormir !

La remise en route du lendemain matin est un peu difficile : les kilomètres de bitume ont laissé leurs traces … et on m’en annonce encore « 2 ou 3 kms « après la sortie de La Cavalerie. De fait, c’est près de 7 kilomètres, soit presque la moitié de l’étape, qu’il me faudra encore faire sur la route … Arrivée à Nant, je prends le temps de troquer mes chaussures de marche contre mes confortables Crocs avant de m’écrouler à la terrasse d’un … troquet justement. Je m’en souviendrai du Larzac … templier, peut-être … mais hospitalier ? Pas pour les randonneurs en tout cas ! Je reviendrai sûrement faire quelques photos et croquis, car La Couvertoirade – surtout – et le bâtiments historiques des autres villages valent le déplacement, mais en voiture, cette fois !

Bientôt, toutes les photos …

C’est un peu magique !

(Si vous avez raté l’épisode précédent)
Comment expliquer autrement que, dès les premiers pas sur ce qui n’est pas encore le sentier (quelques centaines de mètres à faire le long de la route d’abord), les tracas et autres préoccupations métaphysiques ou existentielles s’estompent comme par enchantement. Il me faut souvent 2 journées complètes pour parvenir à « muter » tout à fait, mais le processus s’enclanche tout de même dès les premiers pas. Ca grimpe ? Qu’à cela ne tienne, il suffit de faire quelques petites pauses, et de se retourner pour prendre Nant en photo …

Il pleut ? On enfile l’équipement de pluie (en barbouillant consciencieusement de boue l’intérieur du pantalon avec les chaussures déjà toutes crottées). Il vente et il fait froid ? On respire à pleins poumons en pensant aux copains qui s’asphyxient dans le métro. Le chemin suit le lit d’un ruisseau (ou un béal ?) et on ne peut faire autrement que de se mouiller allègrement les pieds dans l’eau glaciale ? Ca lave les chaussures, ça réveille … et ça fera du bien de retirer les chaussettes trempées à l’arrivée !
Je découvre avec surprise des petits chemins creux entre deux haies de buis, de l’eau qui coule un peu partout, des grillages à moutons qui s’étirent à perte de vue, des portails qu’il faut refermer … jamais vu ça sur les autres Causses, où les troupeaux sont sous la garde d’un berger vigilant.

Les kilomètres défilent au rythme des giboulées … mettre la veste de pluie, la retirer (sinon sauna garanti), la remettre … j’ai fini par renoncer à renfiler le pantalon à chaque averse. Le GPS n’annonce plus que 350m avant La Couvertoirade, qui reste pourtant invisible. Ce n’est qu’à la dernière minute que le village apparaît, blotti au creux d’un vallon abrité.

Il est tout petit, mais plein de charme avec ses grosses tours, ses vieilles maisons, son cimetière templier. Du coup, j’en oublie les kilomètres dans les jambes pour arpenter les ruelles l’appareil photo à la main, en profitant jusqu’à la dernière minute de la lumière du jour qui décline …

Et ce n’est finalement que vers 19 heures que j’arrive au gîte où un petit mot m’attend sur la porte comme promis. Première étape sans anicroche ; je suis partie bien tard, mais il n’y avait que 15 km à parcourir. Demain, l’étape sera longue : un peu plus de 24 km pour rejoindre La Cavalerie.

Il y a des jours comme ça …

Presqu’un mois que je guettais une « fenêtre météo » pas trop défavorable pour aller arpenter le Causse du Larzac ; 3 jours sans pluie continue ni rafales annoncées à 55 km/h et plus, il n’y avait pas à hésiter ! Et tant pis si j’étais passé la veille entre les mains de l’ostéopathe, qui ne me voyait pas partir sans appréhension pour une soixantaine de kms avec un gros sac sur le dos et m’a bien recommandé de 1) ne pas tomber « encore une fois » (facile à dire) 2) ne pas oublier mes bâtons (déjà un peu plus facile … en principe) ; à vrai dire, j’aurais moi aussi préféré passer quelques jours à me cocooner dans le creux du hamac, mais les gambettes me démangeaient depuis bien trop longtemps pour que je laisse passer l’occasion.
J’ai eu un instant d’hésitation avant de refermer le coffre de la voiture … partir sans pelle, ni chaînes, était-ce bien raisonnable ? Je me suis vite auto-rassurée : on était quand même le 31 mars ! Histoire de me donner bonne conscience, j’avais quand même pris soin d’attraper ma veste Gore-tex, celle que je ne mets jamais qu’en montagne lorsqu’il neige vraiment beaucoup … Bon d’accord, le thermomètre de la voiture ne marquait que 3°C, mais il n’était encore que 8 heures du matin. Au Col Salidès, l’atmosphère commençait déjà à changer un peu : les pentes encore lointaines de l’Aigoual semblaient bien blanches … Mais passé la crête suivante, c’était carrément l’hiver : visiblement aucun véhicule n’était encore passé depuis la veille et la route était franchement recouverte d’une pellicule sur/dans laquelle mes roues laissaient une belle trace ! Merci, les pneus contact … pourvu que ça suffise pour aller jusqu’au bout. Arrivée à Cabrillac, pas question de prendre à gauche vers l’Aigoual, la route est décrétée « FERMEE » ! Le temps de sortir la carte pour évaluer les alternatives – il n’y en a pas 36 – et en route vers le Col du Perjuret … à 30 à l’heure, tous anti-brouillards allumés : purée de pois et bonne couche blanche sur la chaussée pendant plus de la moitié du trajet jusqu’au col. Ensuite, plus relax jusqu’à Meyrueis et la remontée de l’autre côté jusqu’au moment où … trouvant de nouveau des bas-côtés fortement enneigés, je m’étonne d’être aussi proche de l’Espérou, re-consulte la carte … m… j’ai du rater la route, demi-tour jusqu’au carrefour précédent (un bon quart d’heure dans chaque sens pour rien), re-m… c’est toujours pas la route vers Trèves et St Jean de Bruel … mais où est-elle donc ? Eclair de lucidité ! Ca devait être la toute petite route sur la droite marquée Villemagne … re-demi-tour, et je m’engage sur la minuscule route tortueuse que j’avais négligemment passée, celle des Gorges du Trévezel. Plus de neige par ici, on est trop bas ; par contre, on peut trouver …


… des rochers qui traversent la route ! Celui-là ne devait pas être là depuis bien longtemps, bloquant la moitié de la chaussée (déjà pas bien large !) et même pas encore signalé. Après l’avoir pris en photo, je me suis d’ailleurs dit que je n’avais pas été bien prudente de m’arrêter là : quelques-uns de ses congénères, encore accrochés quelques mètres plus haut, paraissaient bien près de vouloir rejoindre leur copain ! Je finis quand même par rejoindre Nant sans plus d’anicroche mais avec … plus d’une heure et demie de retard sur mes prévisions initiales ! Comme cadeau de bienvenue, la pluie. Qu’à celà ne tienne, mon chapeau … mon chapeau ? m… il n’est pas dans la voiture. Partir pour 3 jours de rando dans le vent et la pluie sans mon chapeau, j’y crois pas ! Heureusement, je ne pars jamais sans mon Buff (jamais sans mon chapeau non plus, d’habitude …) Le temps de l’extraire du sac à dos, de le coiffer, d’allumer le GPS pour qu’il « cause » avec ses satellites et prenne le temps de me dire où je suis, je passe aux bâtons, qu’il faut régler à la taille adéquate … Et m… j’avais pourtant vérifié hier soir que les mécanismes fonctionnaient sans problème, et là, il y en un qui ne veut absolument rien savoir : impossible de le bloquer à la bonne longueur, et je ne vais pas marcher en m’appuyant sur une tige de 40 cm (je ne suis pas grande, mais quand même !) Un peu énervée, je charge la mule (oui, c’est moi), ferme la voiture (en laissant la veste Gore-tex dedans, na !) , me cale provisoirement les bâtons sous le bras (on verra ça en route) et commence mon périple vers le sud, par la grimpette sur le Causse.

Pour des raisons de sécurité …

Le panneau à l’entrée du parc est sans ambiguïté : le château de Roquedols est fermé pour des raisons de sécurité ! Bien dommage : cette belle bâtisse, centre d’information du Parc National des Cévennes il y a quelques années, est désormais « impénétrable », entièrement ceinte de barrières de bois que le visiteur est invité à ne surtout pas franchir …


Tourner autour ? on peut, mais aussi à ses risques et périls ! Le réflex à la main, et le nez en l’air pour chercher trouver les meilleurs points de vue, je me suis retrouvée les 4 fers en l’air sans avoir compris quoi que ce soit … jusqu’à ce que vois la flaque … d’eau ? non de glace ! dans/sur laquelle mon pied s’était malencontreusement posé ! Mon premier réflexe a été de vérifier … le réflex (!) que je « baladais » justement sans cache-objectif ni filtre UV. Lui n’avait apparemment pas trop souffert …


… en tout cas, il n’a pas rechigné dans la suite de la séance de prise de vues, au cours de la petite balade le long du sentier d’observation.


Mon dos, par contre, réclame une séance de maintenance chez l’ostéo sans trop tarder. La mésaventure ne m’a tout de même pas empêchée de profiter d’une belle pause au soleil pour faire un petit croquis … pour la première fois en près de 6 mois !

C’était pourtant bien parti …

En un rien de temps j’avais tourné 3 saladiers de plus en plus gros : 800g, puis 1kg, puis 1,2kg ; puis je suis passée au cylindre, destiné à servir de pot à ustensiles. Et pour terminer, j’ai voulu faire facile : avec juste 400g, j’étais partie pour faire une grande mug, dont la forme est assez réussie (à droite sur la photo), sauf que …

… j’ai pas laissé assez de fond : il y a un superbe trou ! A force de tourner de plus en plus gros, je n’ai pas mesuré la différence, et suis descendue trop bas … Tout de même, à force de tourner régulièrement 2 heures par ci, 2 heures par là, ça commence à venir, et même bien (mes placards ne seront bientôt plus assez grands !) ; du coup, je vais vraiment pouvoir faire des choses intéressantes lors de mon prochain stage d’une semaine au Mas Cassac, dans 2 mois.

Je me disais aussi …

Depuis la sortie du premier, je ne voyais que des crocus jaunes ! Il me semblait pourtant que les paquets de bulbes comprenaient un assortiment de couleurs … mais allez vérifier tant qu’ils ne sont pas sortis !

J’avais donc plus ou moins fait mon deuil de jolis mauves-violets …

… jusqu’à ce que je vois apparaître – oh … bien deux semaines plus tard – une couleur qui n’était pas habituelle : le premier crocus violet venait d’éclore et depuis, mes plates-bandes ont carrément « viré » de couleur : les jaunes sont en train de se fâner, alors que les violets se multiplient.

Je ne croyais d’ailleurs pas en avoir planté autant ! Pour l’an prochain, je saurai : les jaunes d’abord !

Neige … et vent et brouillard, cette fois !

Le Col de Finiels sous la neige, ça peut ressembler à ça quand il fait grand soleil ; et c’est un peu ce que j’espérais trouver ce matin … mais j’ai eu droit à la neige sur la route bien avant d’arriver au Col (de fait, la traversée de la Can de l’Hospitalet n’était déjà pas mal …) et au cocktail brouillard + vent qui peut rendre les lieux si inhospitaliers, une fois arrivée sur place. Sur l’image ci-dessous, l’espèce de piste bien blanche n’est autre que … la route !

Compte tenu des conditions, j’ai renoncé à partir vers l’est, ce côté du Mont Lozère que j’aime particulièrement, et me suis prudemment repliée sur les pistes de ski de fond (rectification : en bordure des pistes, d’autant plus que de nouveaux panneaux mentionnent désormais l’interdiction de marcher sur la piste) qui sillonnent la partie boisée du côté ouest de la route, histoire de rester un peu à l’abri.

Sur le retour, j’ai été dépassée par 4 skieurs bien chargés, et les ai interpellés sur la pulka que l’un d’entre eux tirait derrière lui : ils avaient passé la nuit en bivouac, et emportaient donc un équipement conséquent ; et la partie qui ne tenait pas dans leurs sacs à dos se trouvait dans le traîneau. Ils avaient encore la plus grande partie du Mont Lozère à traverser pour rejoindre leur véhicule au-dessus de Villefort … je leur ai un peu expliqué le terrain et les conditions qu’ils risquaient de rencontrer, et leur ai conseillé de rester bien en vue les uns des autres (le vent du sud se renforçait, et le brouillard était toujours bien présent) avant de leur souhaiter une bonne traversée. Moi, je n’avais plus que quelques pas à faire avant de déchausser les raquettes et m’accorder un thé bien chaud, à l’abri dans la voiture, avant de reprendre la route du retour.

La surprise du jour !

J’en ai planté un peu partout dans les plates-bandes, mais là, dans ce petit coin plein de mauvaises herbes (ça n’arrête pas de repousser, ces sales trucs !), j’avais tout à fait oublié qu’il y en avait … lorsqu’une tache d’un beau jaune d’or a attiré mon regard : mon premier crocus !

Bon, il n’est pas bien gros, et encore bien esseulé, mais j’imagine que les autres ne devraient plus trop tarder … ce qui ne fait pas le printemps pour autant : avant-hier il neigeait encore à gros flocons, mais ça n’a pas tenu bien longtemps !